Review

Nights of Azure, à sa sortie en 2016 en Europe, nous avait vraiment plu grâce à son univers gothique travaillé, son histoire loin d’être manichéenne et son chara design qui lorgnait largement du côté du yuri, le tout au service d’un Dungeon RPG plutôt stratégique avec gestions de « Servans » diaboliques. Sentant qu’il tenait là les prémices d’une licence forte, Gust a décidé de lancer à la va-vite une suite histoire de surfer sur le succès naissant, et c’est ainsi que débarque aujourd’hui Nights of Azure 2 sur PlayStation 4 et Nintendo Switch. Le souci, c’est qu’à vouloir précipiter les choses pour faire de l’argent… les développeurs risquent de tuer dans l’oeuf une saga en devenir!

Le Vidéo-Test par Neoanderson

Réalisation: 7/20

Note sanction pour un portage Switch tout bonnement honteux! Quand on a une direction artistique aussi aguicheuse, qu’on mise sur les formes de ses héroïnes pour attirer le chaland et qu’on propose une réalisation qui rame à l’envie et sans aucun post processing lumineux ni texture de résolution convenable, autant rester sur PlayStation 4. Honnêtement, on ne comprend pas que le titre, loin d’être gourmand en ressources, peine à ce point sur la petite dernière de Nintendo.

Gameplay/Scénario: 12/20

Alors que l’histoire d’Arnice dans le premier opus, imaginée par le créateur de Project Zero, nous avait émus, celle d’Aluche est beaucoup moins poignante, et son personnage a moins de charisme. Niveau gameplay, on retrouve avec plaisir le système de donjons chronométrés et une gestion des « Servans » sympathique à laquelle s’ajoute une Lily à choisir parmi les charmantes demoiselles proposées par le soft. Hélas, le tout a été simplifié, les possibilités d’évolution sont moins nombreuses, le level design moins inspiré et au final… et bien c’est beaucoup plus répétitif tout ça! Bref, le jeu fait les mauvais choix de gameplay, sans améliorer ce qu’il fallait du premier volet.

Bande-Son: 16/20

Les musiques mixant rock et sonorités gothiques à base de choeurs et d’orgues sont superbes, tandis que les doubleuses japonaises totalement fan service font un excellent job.

Durée de vie: 11/20

Comptez 25 heures de jeu pour boucler une première fois le soft, ce qui est peu, mais il existe néanmoins une certaine replay value à cause des chapitres limités dans le temps et des relations à améliorer avec vos « Lily ». Pas sûr, vu l’extrême linéarité du soft, que vous ayez envie d’y replonger néanmoins.

Note Globale N-Gamz.com: 11,5/20

Quelle déception que de se retrouver avec une suite moins bonne qu’un premier volet qui était pourtant perfectible sur certains points! Gust a fait des choix de gameplay douteux, retirés certains éléments qui fonctionnaient pourtant bien et raboté une histoire qui méritait bien plus de place et d’approfondissement. Tout cela aurait encore pu être pardonné si la technique suivait, mais ce n’est pas du tout le cas sur Nintendo Switch, où l’on a affaire à une version au rabais, amputée d’une foule de post processing en termes d’effets de lumière, avec des textures low résolution et un framerate qui part à l’ouest dès qu’il en a l’occasion! Dommage… mais espérons qu’un troisième volet puisse voir le jour pour relancer cette licence qui aurait mérité mieux!



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!