Review
Quoi de mieux pour la Saint-Valentin que Blanc, un jeu d’aventure où la coopération est au centre de tout ? Le studio français Casus Ludi nous propose en effet cette odyssée entièrement en noir et blanc, pleine de douceur, sur PC et Nintendo Switch pour le prix de 14,99€. Envie de beauté et de poésie ? Alors embarquez avec moi pour ce petit test d’un titre indie qui a tout d’un grand soft !
Il était une fois…
Blanc est un conte qui nous place aux commandes d’un faon et d’un louveteau que tout aurait dû opposer mais qu’une tempête de neige va, contre toute attente, forcer à coopérer. En effet, s’ils veulent retrouver leur famille respective, ils vont devoir aller à l’encontre de leur nature propre, affronter la peur de l’autre et s’entraider pour s’ouvrir un chemin dans un monde hostile et froid qui regorge néanmoins d’une indicible beauté.
Ce soft plein d’amour nous offre réalisation visuelle faite entièrement de dessins à la main. De quoi contribuer pleinement à nous immerger dans un conte enfantin beau et poignant. C’est ainsi à la fois plein de douceur et froid, c’est adorable mais on tend vers une peur naturelle de « comment cette histoire va-t-elle se finir ?« . Une histoire merveilleuse qui démarre avec une appréhension de l’autre pour se diriger vers une adorable coopération .
A savourer à deux
De son côté, le gameplay se prend en main très rapidement lorsque l’on joue à deux : l’un dirige le faon, l’autre le louveteau. Un bouton pour sprinter, un bouton pour sauter et un dernier pour interagir avec l’environnement afin de résoudre les puzzles qui peupleront notre aventure.
Par contre tout seul, c’est une autre paire de manches puisqu’ il va falloir contrôler simultanément nos deux bestioles indépendamment l’une de l’autre. Cela demande un peu de dextérité pour les pianistes et autres personnes ayant la faculté d’avoir des mains capables de ce genre miracle. Pour les autres, c’est assez galère en début d’aventure et cela peut même se montrer un poil frustrant. Pas de quoi enlever la beauté et la magie de ce périple néanmoins.
Techniquement, Blanc est beau, fluide (on ne dénote que quelques très légers lags qui ne gâchent en rien l’expérience) et nous emmène dans un véritable livre pour enfant. C’est doux, ça nous prend efficacement par les sentiments et ça nous livre une réalisation splendide et une bande-son poétique en diable. Une épopée dont on se souviendra assurément, même une fois les manettes posées.
Blanc : Trailer