Review

On ne l’attendait plus mais il est arrivé ! La suite du spin off de la licence Monster Hunter dans sa version dresseur de monsties est enfin là sur nos Switch ! Etes-vous prêt à repasser de l’autre côté de la barrière ? A mettre en pause vos instincts de chasseurs pour devenir un rider ? De notre côté, nous n’avons pas hésité une seconde à nous remettre en selle dans un univers un peu plus kawaii et doux que de coutume mais où le destin s’assombrit de jour en jour. L’aventure vous attend et si vous hésitez encore, vous pouvez compter sur Tata Lady pour vous dire ce que propose ce très attendu Wings of Ruin !

En selle compagnon !

Jusqu’ici tout allait plutôt bien pour vous au sein de votre village côtier sous les cocotiers, le bonheur ! Votre initiation de rider se passe tranquillement, sous le regards des anciens du clan, toujours avec bienveillance. Mais les choses vont s’accélérer pour vous, descendant du fier Red, rider du Ratha gardien, divinité de l’île que vous avez toujours connue. En effet, les chasseurs sont sur le pied de guerre : une lueur rouge contamine les monstres du monde entier en les plongeant dans une rage qui ne laisse présager rien de bon. Ajoutez à cela la disparition des Rathalos et vous obtenez : une quête épique où le destin de l’Humanité repose entre vos mains !

Vous ne serez pas seul dans votre aventure, vous aurez à vos côté des compagnons compétents… et un palico du genre bavard et gourmand : Navirou. Bien entendu, vous pourrez compter sur eux afin de vous aider lors de vos péripéties, mais vos alliés les plus proches ne seront personnes d’autres que votre team de monsties : des monstres apprivoisés. D’ailleurs, pour les joueurs qui arrivent tout juste et seraient passés à côté de l’opus 3DS, pas d’inquiétudes à avoir : le scénario nous offre quelques rappels, quelques clin d’oeil et des personnages en lien avec l’aventure précédente certes, mais vous pouvez vous plonger à cœur perdu sans craindre d’être à la ramasse puisque ce récit en un jeu à part entière bien plus qu’une suite directe.

Qui veut aller loin, ménage son monstie !

Le gameplay de Wings of ruin est très similaire à ce que l’on avait connu lors du premier opus, comprendre par là des combats en tour par tour qui fonctionnent un peu façon pierre, feuille, ciseaux mais dans une version élémentaire : le rouge pour la force, le vert pour la technique et le bleu pour la vitesse. Il faudra ainsi trouver les faiblesses des monstres que l’on a face à nous, l’arme qui lui fera le plus de dégâts et parvenir à attaquer à l’unisson avec son monstie afin de pouvoir ne faire plus qu’un et se lancer dans des assauts bien plus destructeurs. C »est ainsi que l’on va obtenir moult ressources nécessaires pour crafter puis améliorer armes et amures. Un des pans du soft des plus agréable, car les skins sont vraiment adorables et on se prend rapidement à être atteint de collectionnite aigüe !

Mais ce n’est pas tout ! Lorsque vous mettez à terre un monstre, il est fortement possible qu’il regagne sa tanière afin de se reposer et c’est le moment pour vous d’aller fouiller dans son nid afin de trouver l’œuf de votre futur coéquipier ! Dans ses antres-là vous serez sûr de la bestiole qui rejoindra vos rangs, mais rien ne vous empêche, au cours de vos ballades, d’entrer dans les multiples tanières que vous croiserez en chemin afin de faire une razzia d’œufs ! N’allez pas croire qu’ils seront de trop, car le rite de transmissions vous permettra de faire dans la modification génétiques afin d’amplifier la puissance de vos monsties mais aussi de développer leurs compétences. Tout est merveilleusement bien expliqué et le gameplay se prend en main très rapidement.

Un billet pour Mahana s’il vous plaît !

Sur 3DS le soft avait su se montrer convainquant en terme de réalisation, on passait dans un univers plus coloré, plus mignonnet avec des designs de monstres revus pour coller à cette identité plus enfantine, et on avait adoré. On est donc heureux de retrouver cette ambiance, ces gammes de couleurs plus osées ainsi que nos monsties tout en profitant d’un upgrade visuel possible grâce à la Switch. Il faut cependant noter que certaines zones font parfois « fouillis » malgré leur beauté. Je pense au magnifique village de Rutoh, par exemple, qui est le plus marquant pour ce fameux contraste entre environnement saisissant et réalisation un peu foutoir. Tout tourne à merveille, je n’ai rencontré que très peu de lags, en portable et lors de zones chargées tandis que la batterie commençait à flancher (d’ailleurs en parlant d’elle, sachez que le soft est énergivore).

Le level design est à la hauteur de ce dont on attend d’un soft de la licence Monster Hunter et la promenade est plus qu’appréciable. Ajoutons que la feuille de route pour les prochains mois est plus qu’alléchante et que le soft propose un mode coopératif que cela soit pour la course aux trophées ou en versus afin d’affronter d’autres équipes et d’ajouter toujours plus de contenu à une recette déjà bien conséquente. L’aventure se montrera vite aussi addictive que lors du premier opus même si l’on connait désormais les rouages des aventures de nos riders. La bande-son, enfin, est du même acabit : on profite de l’ambiance musicale et sonore sans qu’elle ne vienne trop s’immiscer dans l’expérience de jeu. Un bon équilibrage général pour ce Wings of Ruin donc !

Jamais deux sans trois ?

Bien qu’il soit beaucoup moins exigeant que les Monster Hunter classiques en terme de stratégie, Stories 2 : Wings of Ruin possède nombre de qualité afin de nous proposer une pause un peu kawaï dans un univers toujours aussi plaisant. Sorte de break mignonet entre deux traques épiques, on profite d’une réalisation colorée et douce, d’une bande-son à la hauteur de nos espérances et d’une histoire convaincante ainsi qu’immersive. On aurait pu apprécier plus de nouveautés, bien que le premier opus avait déjà suffisamment révolutionné son petit monde mais le débordement de contenu déjà implanté et ce qui devrait arriver est plus que ce qu’il n’en faut pour nous combler. MHS2 nous donne envie de chipoter plus que de nous plaindre, on aurait voulu aussi un côté technique un peu plus pointu, surtout quand on voit la beauté des divers environnements mais le soft en l’état nous ravit déjà pleinement. Il ne nous reste plus qu’à espérer pour que le fameux « jamais deux sans trois » s’applique pour nos riders !

La bande-annonce

Note Globale N-Gamz.com: 16/20

Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin nous confirme que la licence MH peut briller en empruntant d’autres chemins que ceux qu’elle a tracés elle-même. Reprendre son bestiaire, ses armes et armures emblématiques, son univers tout entier pour en changer complètement l’orientation, vers quelque chose de moins violent, plus facile d’accès, plus cute était un pari osé. Résultat, même une vieille fana de la licence comme moi adore prendre du temps pour choper des œufs de monstres et les chevaucher sans trop de prise de tête. Les personnages que l’on croise sont touchants, les cinématiques magnifiques et les heures de jeu défilent avec satisfaction. Longue vie aux riders !



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !