Review
Synduality ou quand l’Humanité a encore merdé !
SYNDUALITY Echo of Ada se déroule en 2222, après une catastrophe nommée les Larmes de la Nouvelle Lune, qui a presque annihilé l’humanité et donné naissance à des créatures xénomorphes, les Enders. Les survivants se réfugient dans la ville souterraine d’Amasia, où vous incarnez un Drifter, un extracteur chargé de collecter des cristaux AO pour assurer la survie de la colonie. Accompagné de votre Magus, une IA personnalisable aux allures de partenaire amical (voire romantique grâce à des éléments de simulation de rencontres), vous explorez un monde ravagé tout en découvrant les mystères de l’effondrement d’Amasia. Si le scénario ne révolutionne pas le genre, il s’intègre bien dans l’univers cross-média de Bandai Namco et offre quelques moments intrigants, bien que l’écriture reste parfois trop générique pour marquer durablement.
Un Extraction TPS en PvPvE ?
Le gameplay de SYNDUALITY repose sur un mélange de shooter à la troisième personne et d’extraction, où chaque mission vous envoie collecter des ressources tout en affrontant des Enders et, potentiellement, d’autres joueurs en PvP. Les combats à bord de votre CRADLECOFFIN, un mecha personnalisable, sont au cœur de l’expérience. Les affrontements contre les Enders sont dynamiques, avec une variété d’armes et de compétences à débloquer, mais souffrent d’une certaine lourdeur dans les contrôles, même sur Steam Deck. La Magus joue un rôle clé en vous guidant, proposant des conseils tactiques et des interactions qui ajoutent une touche de personnalité. Cependant, sa présence constante à l’écran et ses dialogues parfois répétitifs peuvent devenir envahissants, surtout lors des sessions prolongées.
Sur Steam Deck, SYNDUALITY est jouable, mais l’expérience n’est pas exempte de compromis. Les commandes sont bien adaptées aux sticks et boutons de la console, mais la précision des tirs peut être perfectible, notamment en PvP, où les affrontements demandent une réactivité que le Steam Deck peine parfois à offrir. Le système d’extraction, où il faut quitter la zone avec vos ressources sans mourir, ajoute une tension appréciable, mais les missions se répètent rapidement, ce qui nuit à la rejouabilité. De plus, la lenteur générale du gameplay, déjà pointée du doigt dans les démos, reste perceptible, rendant certaines sessions moins engageantes qu’espéré. Malgré cela, l’aspect personnalisation du mecha et les interactions avec la Magus maintiennent un certain intérêt pour les amateurs de progression à long terme.
OK ça tourne mais… c’est loin d’être parfait !
Sur le plan technique, SYNDUALITY Echo of Ada sur Steam Deck offre des performances correctes, mais loin d’être idéales. Le jeu tourne, même en mode « Prioritize Graphics », mais des chutes de framerate se produisent dans les zones denses ou lors des combats intenses, surtout en extérieur. Les graphismes, bien que soignés pour un univers anime, souffrent d’une certaine simplicité dans les textures et les environnements.
La bande-son, en revanche, est assurément l’un des gros points forts du soft : les thèmes électro-orchestraux collent parfaitement à l’ambiance dystopique et les doublages (surtout en japonais) renforcent l’immersion, malgré quelques lignes de dialogue trop cliché. Les effets sonores des mechas et des combats ajoutent du punch, mais ne masquent hélas pas les lacunes techniques précitées. Dommage car le titre avait du potentiel.
Synduality Echo of Ada : Trailer