Review
Avec Naruto, le manga One Piece berce depuis de nombreuses années toute une génération d’otakus comme Dragon Ball l’a fait pour la génération précédente. Imaginées par Eiichiro Oda, les aventures du pirate Luffy et de ses amis ont su se décliner sous plusieurs formes telles que l’anime, les goodies en tous genres ou encore les jeux vidéo. Ca tombe bien, puisque qu’après deux opus « Pirate Warriors » clairement orientés Musoû (testé et vidéo-testé ici), la saga One Piece est de retour dans notre univers vidéoludique avec un tout nouvel épisode sur PS3, PS Vita, Wii U et 3DS : Unlimited World Red ! Cette fois, pas d’adaptation d’un scénario déjà connu de tous, mais carrément une histoire inédite inventée par le créateur du manga !
À l’abordage !
Le manga One Piece est sorti au Japon en 1997, puis en 2000 chez nous (et oui, ça ne nous rajeunit pas !). Il a très vite su conquérir les fans et a suivi la filière habituelle pour tout shonen qui marche un peu : l’adaptation en jeu vidéo ! Bandai (depuis devenu Bandai Namco), qui s’occupait déjà de la licence Dragon Ball pour les goodies et supports vidéoludiques, a senti la bonne affaire et s’est accaparé l’œuvre de Eiichiro Oda, avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, c’est Ganbarion qui se voit confier la lourde tâche de donner vie à Luffy et son équipage sur consoles de jeu. Rassurez-vous, le développeur est loin d’être un inconnu puisqu’il a déjà œuvré à la réalisation des précédents épisodes « Unlimited » de One Piece, reconnus pour leurs nombreuses qualités. Et pour marquer le coup,on peut dire que le studio ne s’est pas moqué de nous avec sa nouvelle réalisation : Unlimited World Red, car il a tout simplement fait appel au créateur du manga pour lui confier l’écriture d’un scénario complément inédit à la série, histoire d’introduire de nouveaux personnages plus que charismatiques à l’univers déjà bien fourni de la licence!
Dans One Piece : Unlimited World Red, vous accostez avec l’équipage du Chapeau de Paille sur une île mystérieuse dont la seule Cité se nomme Transville. Une fois à terre, les membres de votre fine équipe décident de vaquer à diverses occupations de détente, mais se font hélas tous capturés, à l’exception de… Luffy (vous l’aviez parié, non ?) qui se voit prévenir de la menace pesant sur ses amis par Pato, le raton laveur. Vous voilà donc parti à la recherche de vos compagnons au travers d’univers directement issus de la série tels que Punk Hazard, Drum, Skypiea, etc… qui se matérialisent étrangement sur l’île. En chemin, vous ne tarderez pas à faire connaissance avec l’instigateur de tous ces événements : un mystérieux pirate prénommé Red, dont la puissance est équivalente à celle de Barbe Blanche ou Gol D. Roger, c’est dire ! Mais que vous veut-il ? Quel est son plan ? A vous de prendre les commandes de vos héros favoris pour éclaircir ce mystère.
L’homme Caoutchouc !
One Piece : Unlimited World Red se présente donc sous la forme d’un jeu d’action-aventure en 3D. D’emblée, la prise en main se fait très rapidement grâce à un tutoriel qui vous expliquera les bases du déplacement et du combat, et surtout le concept essentiel du soft : les « mots » ! De plusieurs catégories, vous les découvrirez dans les coffres disséminés au travers des niveaux que vous explorerez. Ils permettent aussi bien de débloquer des Lexicrans (murs vous empêchant d’avancer) que d’apprendre de nouvelles attaques spéciales pour vos héros. Certains peuvent même, une fois « équipés », vous procurer des bonus temporaires ou permanents tels qu’une augmentation de vos points de vie, de votre attaque, de votre défense, etc … Un vrai petit côté RPG d’autant que ces « mots » sont spécifiques à chaque personnage. En parlant de personnages, sachez que vous formerez en général une équipe de trois héros, interchangeables entre eux à tout moment, exploration ou combat. Chaque protagoniste dispose de ses propres coups et talents. Zorro pourra ainsi trancher net les grilles métalliques, Chopper sera un as pour déterrer les coffres ou soigner le groupe, alors que Robin sera à même de déchiffrer des langues anciennes, … Tout cela offre une bonne petite rejouabilité pour les amoureux de l’exploration.
En termes de construction de gameplay, le soft possède une zone centrale, Transville, qui vous servira aussi bien de « quartier général » que de porte d’accès aux différents niveaux du titre. Vous pourrez vous y balader librement grâce à votre capacité d’étirement infini. Là où Spidey a sa toile, vous avez… votre bras ! Mais cette ville n’est pas là que pour faire joli et vous permettre de vous reposer, loin de là. En effet, vous allez devoir la remettre à neuf en construisant des bâtiments et en les améliorant. Pour ce faire, il vous faudra récupérer divers matériaux que vous trouverez durant vos phases de combat/exploration en détruisant des arbres, des buissons, des plantes et… des ennemis. Chaque édifice construit possède plusieurs niveaux d’upgrade et vous prodiguera de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, le musée vous permettra d’exposer les spécimens d’insectes et de poissons que vous aurez pu capturer/pêcher ingame (via des mini-jeux très addictifs), le tout vous rapportant de l’argent à intervalles réguliers, par exemple. Les objets glanés au fil des niveaux vous seront également utiles pour confectionner de la nourriture ou des cachets qui vous redonneront de la santé, annuleront les effets du poison ou boosteront vos stats de façon temporaire. Enfin, Transville est truffée de personnages qui vous proposeront de les aider en récupérant des fruits, tuant un certain nombre d’adversaires dans un temps imparti, faisant pousser des graines, et j’en passe. Un vrai jeu dans le jeu que la gestion de cette ville.
Signalons également qu’à côté du mode action-aventure, un « Colisée » sera aussi de la partie et se centrera sur le combat pur. Vous demandant de passer plusieurs divisions dont la difficulté va crescendo jusqu’à atteindre le terrifiant Doflamingo, ce Colisée est constitué de quatre types de combat particuliers. Le mode « Duel » n’est autre qu’un Versus contre un protagoniste de l’IA ; la « Mêlée » est composée d’une arène dans laquelle vous aurez à affronter des vagues d’ennemis ; la « Bataille Royale » vous mettra face soit à deux deux boss en même temps, soit à un boss et sa horde. Enfin, la « Survie » va encore plus loin puisqu’il s’agit d’un cinq contre un ! Au fur et à mesure de vos victoires et des conditions que vous remplirez (finir cinq mêlées avec Robin, battre un boss avec Zorro, etc…), vous pourrez débloquer de nouveaux personnages et les incarner au cours de missions spéciales. Bien entendu, à chaque mission terminée, des récompenses vous seront offertes pour le mode aventure. Qui plus, le système de combat est réellement bien pensé avec des esquives contextuelles et des attaques en trio surpuissantes! Un gameplay riche, bourré de choses à débloquer, et qui devient très vite prenant, parfois même plus que l’aventure principale !
On va à la pêche?
Du point de vue réalisation, les couleurs de ce Unlimited World Red sont vives et fidèles à l’anime, avec un Cell-Shading maîtrisé pour les personnages qui bénéficient d’un excellent rendu, à l’inverse des décors proposant des textures un peu simplistes, hélas. Durant mes pérégrinations avec l’équipage du Sunny, je n’ai rencontré aucun ralentissement ou d’aliasing persistant. Tout au plus deux-trois bugs graphiques (chevelure de Luffy un peu translucide lors des mouvements de caméra) et de collision, mais rien de bien méchant si l’on excepte une caméra parfois un peu capricieuse. Bref, on peut clairement dire que ce One Piece propose une belle réalisation. Mention spéciale aux cinématiques lors des rencontres de boss, qui font penser aux meilleurs moments de l’animé. Par contre, petit regret pour les phases de dialogue, durant lesquelles vous aurez juste le droit à un plan fixe avec vos acolytes faisant de temps à autres une grimace typique des phases comiques du manga.
Du côté de la bande-son, le soft est en V.O. sous-titrée français, ce qui est une excellente chose puisque ce que les fans de manga/animé désirent le plus dans une adaptation en jeu vidéo, c’est de conserver les dialogues dans la langue du pays du soleil levant. Les musiques, elles, sont fidèles à l’univers imaginé par Eiichiro Oda et disposent de la magie nécessaire pour vous entraîner dans la bataille. Léger bémol, par contre, pour les bruitages qui peuvent se montrer parfois agaçants et auront la fâcheuse tendance à surpasser le volume général du jeu malgré les réglages.
Levez l’ancre !
One Piece fait partie des mangas phares de cette génération, et Bandai Namco, grâce à Ganbarion, fait honneur à la saga avec Unlimited World Red qui se distingue clairement des autres productions de la franchise par son scénario travaillé, ses nouveaux personnages charismatiques, et son système de jeu riche pour offrir des dizaines de choses à faire sans jamais tomber dans la répétitivité, le tout servi par une très bonne réalisation. Fans du manga, vous ne pouvez pas passer à côté du soft ! Quant aux autres, faites-moi confiance et lancez-vous dans cette grande aventure, vous ne serez pas déçus !
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Réalisation: 16/20
Le cell-shading est hyper agréable et complètement fidèle à l’animé. Les animations des coups spéciaux sont ultra stylisées, l’aliasing est assez discret et on ne dénote pas de ralentissement. Seul petit souci, quelques bugs de collision et des décors aux textures assez simplistes dans les phases de combat.
Gameplay/Scénario: 17/20
Le scénario complètement inédit écrit par Eiichiro Oda himself donne envie de se lancer dans l’aventure One Piece, même pour ceux qui ne la connaisse pas car il permet de rencontrer les plus grands ennemis que Chapeau de Paille et ses amis ont dû affronter depuis le début de leur périple. Du coté du gameplay, le fait de pouvoir passer d’un protagoniste à l’autre durant l’exploration aussi bien qu’en plein plein combat ajoute du piment, surtout face aux boss. Le principes des « mots » qui servent aussi bien à vous débloquer des passages qu’à booster vos persos donne un côté RPG très plaisant au jeu, tout comme la gestion et l’amélioration de Transville et les dizaines de mini-jeux qui ponctuent le soft. Seule ombre au soleil, une caméra qui aura une légère manie de se placer au mauvais endroit, au mauvais moment.
Bande-Son: 17/20
Les voix japonaise de l’anime nous mettent d’emblée dans l’ambiance, et le sous-titrage en français est très correct. Les musiques nous plongent sans soucis dans l’univers de One Piece. Seul petit bémol, certains bruitages lors des combats auront la fâcheuse tendance d’agacer vos oreilles à cause de montées de volume impromptues ou de sonorités stridentes.
Durée de vie: 15/20
Il faudra compter une bonne dizaine d’heures de jeu pour boucler le scénario principal, auxquelles vous pouvez rajouter trois heures supplémentaires si vous vous attelez aux quêtes annexe et à l’expansion de la ville. Enfin, le mode Colisée vous offrira de nombreux défis en perspective. Bref, si vous prenez le titre comme un soft d’action-aventure, le constat est très bon, mais si vous vous attendez à la grandeur d’un RPG, vous risquez d’être déçu niveau longueur.
Note Globale N-Gamz.com: 16,5/20
Bandai Namco nous prouve une fois de plus que les licences vidéoludiques tirées de mangas à succès ont de beaux jours devant elles ! Si on pouvait déjà compter sur Naruto, il faut à présent prendre clairement au sérieux One Piece et sa série des Unlimited car Ganbarion semble avoir totalement compris ce qui faisait vibrer le cœur des fans ! En nous offrant un scénario inédit, un gameplay riche et de nouveaux personnages qui ont vraiment la classe, ce One Piece : Unlimited World Red plaira à tous, adeptes du Chapeau de Paille ou nouveaux venus dans le monde déjanté d’Eiichiro Oda !
Je me permet de dire quelque chose par rapport à la vidéo ( à environs 7 minutes). J’aime beaucoup one piece et Clamp vous voyez, mais il ne faut pas dire n’importe quoi dessus non plus !
C’est normal que les personnages de clamp se ressemble parce qu’ils réutilisent a chaque fois les même sans parler de leur grand nombre ! Graphiquement parlant les personnages des clamps ( surtout pour les nouveaux) sont beaucoup plus travailler que les personnages de one piece.
Je m’explique pour One piece, je lit le manga et je les suis chaque semaine, le style est atypique et les fans de la série sont tous d’accord pour dire qu’ils n’aiment pas one piece pour les dessins mais pour l’histoire. Zoro est un personnage principale à l’histoire c’est tout à fait normal que le chara design soit particulier mais et les personnages secondaires? Les filles se ressemblent toutes au niveau du visage ( d’ailleurs celui de Nami est similaire à beaucoup d’autres) et pour ça, il suffit de regarder n’importe quel épisode pour s’en rendre compte. D’ailleurs dans les ressent chapitres, un homme considéré comme beau garçon à le même visage féminin que les filles alors que c’est un personnage plutôt important et mis en avant.
Tendis que Clamp, qui ont fait plusieurs mangas et dont ont peux noter des évolutions graphiques ( qui vient aussi du fait qu’elles sont en équipe et que ce n’est pas toujours la même qui dessine ). Prenons deux séries opposées des clamps : RG Veda et Tsubasa Reservoir chronicle dont l’une est beaucoup plus ancienne que l’autre. Les visages se ressemblent, certes, c’est un style graphique, mais de là à dire qu’ils sont identiques et que les personnages ressemble à n’importe quel autre, c’est assez vexant !
Comparer en mieux one piece au clamp par rapport au chara design est mal placé surtout qu’ils n’ont presque rien en commun, il aurait mieux fallut comparer avec un autre Nekketsu. ( Surtout comparer un seul manga à une vaste quantité d’autres mangas… fin voilà quoi u_u » )
Enfin bref, c’était une note sur les mangas et non sur le test en lui même, très bon test mise à par ton petit commentaire qui m’a fait grincer des dents ^^ »
Bonne continuation.
Ps: Je fais des fautes d’orthographes, certes, mais le propos est à prendre avant tout.