Review

Yasuhiro Wada, le papa de la licence Harvest Moon, revient en cette douce rentrée avec un titre inédit qui va nous changer un poil de la gestion de ferme. Qu’en est-il cette fois-ci ? La mignonnerie habituelle sera t-elle de la partie ? L’addiction sera t-elle totale ? Votre testeuse fana du genre s’est posée sur Little Dragons Café afin de répondre à toutes les questions que vous pourriez vous poser avant de craquer, ou non, pour le soft. Alors, on met son tablier et on embarque pour une review pleine de couleurs ! 

Garçon ! Un p’tit café siouplé !

« A vous les joies de la gestion d’un café et… d’un dragon! »

Le soft qui nous intéresse ce jour est sorti le 20 septembre dernier sur nos Switch et PS4, et c’est cette dernière version que nous avons pu tester. Développé par Toybox Inc et Aksys Games, on comprend dès le design de la pochette ou encore celui du menu du jeu que l’on a affaire aux influences des licences Harvest Moon, Rune Factory ou encore Story of Seasons. Logique, le titre émane de Yasuhiro Wada, le créateur des plus gros titres du genre. Pour l’édition, on retrouve d’ailleurs Rising Star Games, habitué aux licences citées précédemment. Une équipe rodée donc.

Cependant, point de ferme à gérere dans Little Dragons Café mais… un café et un dragon ! Tout commence donc avec un choix: allez-vous incarner la sœur ou le frère de notre paire de jumeaux héros du soft? Ensuite, il va falloir filer un coup de main à votre maman qui s’occupe de gérer un petit troquer très convivial ! Un didacticiel va donc vite se mettre en place afin de comprendre les bases du gameplay, entre exploration, récolte d’ingrédients en tous genres, cuisine et service à table !

Et là…c’est le drame !

« Un gameplay assez varié et vite chronophage »

Alors que tout roule au pays du Little Dragons Café, notre Mamounette tombe malheureusement gravement malade: impossible de la réveiller ! Un petit vieillard étrange débarque alors pour expliquer à nos jumeaux que notre génitrice souffre d’un mal bien étrange lié à sa condition de mi-humaine, mi-dragon. Il va donc falloir s’occuper du bar histoire de ne pas faire sombrer l’affaire familiale (oui, au détriment des lois sur le travail des enfants) et gérer en même temps un bébé dragon ultra mignon. En effet, ce dernier serait la clef de la guérison de votre « Mère au Bois Dormant ». A vous donc les joies de la gestion de sa croissance, du ramassage de son caca et des balades pour lui dégourdir les pattes. Autant dire que vos journées vont être vite chargées ! De plus, l’évolution de votre dragon au travers de ses différentes phases de croissance permet l’ouverture de nouvelles voies d’exploration afin de pouvoir toujours redécouvrir différemment une même zone que l’on a déjà parcouru en long, en large et en travers.

A cela, il faut ajouter des visiteurs étranges qui vont débarquer avec leur lot de problèmes à gérer et il n’y a qu’au sein du Little Dragons Café qu’ils pourront trouver la sérénité, par le biais de votre aide ! Entre maîtrise de la réputation de votre établissement, enchantement des clients habitués ou des petits nouveaux, découverte de nouvelles recettes et rôle de psy culinaire pour tous les chelous de la contrée, vos jeunes gens auront du pain sur la planche, mais c’est pour le meilleur car il sera très vite addictif de devoir s’atteler à toutes ses diverses tâches. Hélas, si le gameplay se prend en main à la vitesse de la lumière, certains de ses aspects vont vite se montrer ultra rageants, comme nos co**ards d’employés qui, si on a le malheur de se retrouver sur leur chemin lors de nos heures de boulot au café, vont tout simplement nous bousculer, nous empêcher d’accéder aux zones que l’on veut. Oui, honnêtement, on a parfois envie de virer tout ce petit monde et cramer la salle de service !

Une charmante contrée…

« Visuellement, le jeu est mignonnet mais souffre de bugs bizarres pour une PS4 »

Little Dragons Café est forcément, comme pour tous les titres du genre, un poil en retard sur son temps. Les textures façon peintures sont agréables à l’œil et vraiment originales, le choix des couleurs et jeux de lumières est judicieux et nous plonge dans un univers tout doux, tout chou où les diverses zones d’exploration se distinguent facilement les unes des autres, mais on est loin de rester scotché en se disant que la PlayStation 4 en a dans le ventre face aux visuels du soft.

En effet, la réalisation pêche sur certains points: lags de chargement de textures et autres bugs graphiques, champ visuel un poil restreint à l’horizon… Des détails qui seraient tout à fait compréhensibles sur la version Switch mais qui le sont un peu moins sur une bécane comme la PS4. La bande-son du soft, de son côté, est de la même trempe: choupinette comme tout, changeante d’une zone d’exploration à l’autre mais terriblement redondante façon opus de la licence Atelier ! Par contre, bonne note pour la cuisine qui s’effectue par le biais d’un jeu musical rythmique, agréable et proposant plusieurs thèmes afin de ne pas se reposer sur ses lauriers. Petit bonheur pour petits et grands : le titre soft est intégralement traduit dans la langue de Molière !

L’essayer, c’est l’adopter !

Malgré ses quelques petits défauts de réalisation et de gameplay, jamais bien méchants il faut le reconnaître, Little Dragons Café a tous les ingrédients pour plaire aux habitués du genre. Chronophage à souhait, attachant et mignonnet, le soft regroupe toutes les bases nécessaires pour nous coller à nos manettes. Situé à la frontière d’un Atelier et d’un Harvest Moon, le tout dans un univers plaisant et facile à maîtriser, le nouveau jeu de Yasuhiro Wada est totalement ciblé pour le public des accros à ce genre de gestion qu’il a popularisé, et les fans devraient prendre plaisir à passer de fermier à celui de patron de café!

La Bande-Annonce

Réalisation: 14/20

Plongeon dans un univers trognon et plein de peps : réussi à 100%. Le chara design de nos personnages est séduisant au premier coup d’œil et notre dragon est des plus mignons ! Malheureusement, on regrettera le peu de diversité environnementale proposée par le soft ainsi que les petits bugs graphiques qui peuplent notre aventure et sont assez incompréhensibles sur PlayStation 4.

Gameplay/Scénario: 15/20

Si le scénario peut paraître un poil gnan gnan, il reste attachant et des plus agréables à parcourir. Les histoires des divers clients que l’on va devoir aider sont toujours empreintes d’une espèce de petite morale kawaï appréciable. Le gameplay, de son côté, est très diversifié et se prend en main à la vitesse de la lumière, adapté aux petits comme aux grands, mais l’agacement est fortement présent lors de nos cessions service en compagnie d’employés un poil teubés.

Bande-Son: 14/20

Si l’ambiance musicale est très agréable à l’oreille au départ de notre épopée, sa redondance pourrait nous amener à la folie au fil des parties. Les bruitages sont bons mais assez restreints. Enfin, c’est un vrai plaisir d’avoir un soft traduit en français à 100%, hormis quelques bugs de traduction au niveau de certains clients qui passent manger un bout.

Durée de vie: 15/20

Si le joueur adhère au concept, il part pour des dizaines et des dizaines et des…. d’heures de jeu. Il faut cependant noter que le titre s’adresse clairement aux fans du genre.

Note Globale N-Gamz.com: 15/20

Cette note peut sembler excessive aux joueurs non initiés au genre mais il faut rester dans l’idée que les softs comme Little Dragons Café ciblent un public particulier, et ce public sera ravi de découvrir le dernier né de Yasuhiro Wada, qui parvient comme à son habitude à nous emmener dans une nouvelle aventure aussi mignonne que diversifiée. Le plaisir est omniprésent malgré quelques détails rageants par moment, aussi espérons que de petites mises à jour seront de la partie prochainement afin de corriger ces quelques points noirs. Vous l’aurez compris, Little Dragons Café est la petite bouffée d’air frais du mois qui permet à notre cerveau de faire une véritable pause en cette rentrée surchargée. 



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !