Review
Sorti le 7 octobre dernier sur consoles et PC, King of Meat, développé par le studio britannique Glowmade et édité par Amazon Games pour être mis en vente au 29,99€, est un party platformer coopératif qui nous plonge dans un univers déjanté de jeu télévisé « mortel ». Sorte de fusion entre Fall Guys et Running Man, ce titre jouable uniquement en ligne nous promet un chaos hilarant de 1 à 4 joueurs, avec des donjons remplis de pièges, de puzzles et de combats en tous sens. Bénéficiant d’options de performance optimisées pour une fluidité accrue sur PS5 Pro, ce nouveau Party Game offre-t-il un spectacle aussi sanglant qu’amusant ? Plongez avec moi dans les arènes de Loregok pour le découvrir avec moi !
Running… Guys ?
Dans le monde dystopique de Loregok, un royaume fantastique où la technologie et la magie cohabitent, la société est subjuguée par un spectacle télévisé permanent de survie : King of Meat ! Le show le plus regardé et controversé de ce royaume n’est autre qu’une émission de téléréalité mortelle où des concurrents doivent affrontent des donjons impitoyables pour la gloire, le trésor et la célébrité. Vous incarnez un débutant jeté dans cette arène corporative, où des squelettes, trolls et monstres grotesques pullulent, le tout sous l’œil impitoyable d’un commentateur à l’exubérance prononcée.
Le récit, teinté d’humour noir et de satire façon Running Man mixé à des épreuves plateformesques à la Fall Guys sauce baston, se déroule via des cinématiques et des interactions avec des PNJ loufoques, mais reste léger : c’est plus un prétexte au chaos qu’une histoire profonde, avec des retours constants au hub central pour progresser vers le statut de « King of Meat ».
Du pur chaos
Le cœur de King of Meat bat au rythme de ses donjons : des niveaux 3D mêlant platforming intense, combats hack-and-slash et puzzles ingénieux. Que vous jouiez en solo ou jusqu’à 4 joueurs (en ligne uniquement, avec matchmaking crossplay), vous devrez sautez, roulez et frappez pour traverser des pièges rotatifs, des lames acérées et des ennemis blindés, tout en collectant des trésors pour décrocher des trophées bronze, argent ou or. Le combat est plutôt satisfaisant et varié, que ce soit au travers des armes comme le marteau ou les gants arcaniques pour des coups rapides, combinés à un système de parade et des « Glory Moves » ultimes pour des attaques qui boostent votre notoriété. De leur côté, les potions offrent des buffs temporaires, rendant les runs plus stratégiques sur les difficultés élevées.
Côté création, le mode éditeur est le véritable atout : accessible et puissant, il permet de construire des donjons personnalisés avec pièges, ennemis et puzzles, puis de les partager en ligne. Avec une centaine de niveaux officiels au lancement et un potentiel infini via la communauté, cela transforme le jeu en un véritable Mario Maker « sanglant ». Cependant, le gameplay solo pèche par son manque de profondeur. De plus, les contrôles parfois imprécis et la répétitivité des objectifs amènent rapidement l’ennui sans potes. De plus, l’absence de mode local est un vrai comble pour un party game alors que tout le fun du soft provient de la coop, où le chaos physique et les rires fusent.
Une réalisation convaincante
Sur PS5 Pro, King of Meat brille par sa réalisation technique polie : graphismes cartoon vibrants avec une palette de couleurs exagérée qui rend chaque piège visible, le tout en 4K à 60 FPS stables. Les options incluent un support PS5 Pro dédié pour des textures plus nettes et une latence minimale. Les animations s’avèrent fluides et expressives, renforçant le côté drolatique de l’univers imaginé par Glowmade.
Niveau bande-son, il y a de quoi se régaler avec des musiques entraînantes et des effets sonores réussis, sans parler d’un doublage français vraiment très bon et totalement raccord avec le côté déjanté du titre.

















