Review

Quoi de mieux pour fêter les dix ans du meilleur jeu de course Open World arcade de tous les temps que de sortir un bon Remaster des familles histoire que la nouvelle génération puisse elle aussi connaître la jouissance de la tôle froissée et du nitro-burn à tout va? « Rien », ont du se dire EA et Criterion qui nous livrent aujourd’hui leur Burnout Paradise Remastered en 1080p/4K@60fps, pour le prix un peu costaud de 40€ quand même. A ce tarif-là, on espère un refonte graphique aussi impressionnante que pour des titres comme Shadow of the Colossus ou des nouveautés à foison… mais il faudra apparemment repasser (le permis)! Heureusement que les qualités intrinsèques du jeu originel fonctionnent toujours aussi bien, même avec une décennie dans le châssis!

Le Vidéo-Test par Neoanderson

Réalisation: 14/20

Voir Burnout Paradise en 1080p/4K@60fps est clairement impressionnant au départ, et le fait que le framerate ne diminue pas même à pleine vitesse force le respect. Le souci, c’est que les modélisations des décors font très Old Gen, tout comme les pops d’éléments et de textures au loin, que l’on aurait facilement pu éviter avec un peu de programmation en plus. Heureusement que les filtres lumineux d’époque, avec le bloom comme norme constante, permet de masquer certaines errances.

Gameplay/Scénario: 15/20

Un scénario? Dans un Burnout? Pas besoin pour brûler des litres de carburant et cramer la gomme comme jamais dans un Open World bourré de chemins de traverses, de cascades à réaliser et de crashes à éviter (ou à commettre, c’est encore plus fun)! Le gameplay est toujours aussi bon qu’à l’époque, avec des sensations grisantes dues au mix parfait entre effet de vitesse, maîtrise de la conduite et circulation alentour. Dommage que la présence des Voitures de Légendes dès le début ôte toute progression tant elles sont cheatées, et qu’il manque vraiment un bon vieux « voyage rapide » quand on finit second sur une course dont le point de départ est… à l’autre bout de la map!

Bande-Son: 18/20

Rien que pour pouvoir rouler comme un dératé à 200 à l’heure en DeLorean volante en générant de monstrueux crashes urbains sur « Girlfriend » de Avril Lavigne, Burnout Paradise mérite d’être classé au panthéon des kiffs vidéoludiques. Alors si en plus je vous dis que le bruit des tôles froissées fait véritablement froid dans le dos et que la tracklist complète est totalement barrée… vous aurez compris que ce Burnout se savoure littéralement sur le plan sonore. Et ce n’est pas DJ Diabolika qui nous dira le contraire!

Durée de vie: 17/20

Avec une vaste zone de jeu extrêmement variée, une île additionnelle remplie d’activités au mètre carré, un mode multijoueur bien badass et plus de 120 quêtes rien que sur Paradise City, ce Burnout risque de vous tenir en haleine longtemps, très longtemps… mais on diminue un peu la note à cause du prix pratiqué de 40€.

Note Globale N-Gamz: 16/20

Si Burnout Paradise n’était pas un jeu cultissime à la base, nul doute que ce Remaster un peu paresseux sur le plan graphique (malgré une 4K@60fps qui en jette les premières minutes) n’aurait pas mérité cette très bonne note. Heureusement qu’en l’absence de réelle concurrence dans le secteur de la course arcade depuis sa sortie en 2008, le titre de Criterion est toujours aussi jouissif à reprendre en main et ce malgré quelques errances de gameplay qui auraient du mal à passer sur les productions actuelles (pas de voyage rapide, voitures de légende dispos de suite, …). Alors certes, si vous avez déjà retourné l’opus originel, on vous recommande de patienter un peu avant de craquer vu le prix prohibitif de cette version Remaster, mais dans le cas contraire… foncez, c’est du fun à l’état pur!



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!