Vivendi n’a jamais caché son intention de prendre les pleins pouvoirs chez Ubisoft, le plus gros développeur vidéoludique français, connu pour ses sagas telles que Ghost Recon, Far Cry ou Assassin’s Creed.
Si les dirigeants d’Ubi craignent un « rachat agressif » qui mettrait à mal leur liberté créative (on sait tous que Vivendi cherche le profit, quitte à essorer jusqu’à la rupture les franchises phares de la boîte) et comptaient beaucoup sur le succès de The Division pour empêcher les actionnaires de vendre leurs parts à l’ennemi, il faut croire que l’ascension de Vivendi est inéluctable.
En effet, la firme a réussi à racheter, un peu avant l’E3, le pendant mobile d’Ubi (Gameloft) via une OPA agressive, et détient actuellement 20,1% des parts de la maison-mère. A 30%, la loi française oblige Ubisoft à soumettre une offre publique d’achat.
La famille Guillemot, qui a créé la boîte de toutes pièces, serait donc contrainte de céder les rênes à Vivendi et l’on peut être assuré que nous verrions clairement la différence dans l’optique de rentabilité envisagée. Vous êtes prêts pour un Assassin’s Creed 5 vendu par épisodes mensuels?