Review

Après nous avoir offert un Mad World déjanté considéré par beaucoup comme le titre le plus bourrin et gore de la Wii, Platinum Games rempile dans un univers post-apocalyptique où deux clans se tirent joyeusement la bourre à la recherche d’un fugitif! Préparez votre katana, vos poings et surtout mettez votre cerveau en mode « off ». Dans Anarchy Reigns, on frappe sur tout ce qui bouge et en utilisant tout ce qui passe, pour un jeu controversé, comme vous pourrez le constater en mâtant le test vidéo de Neoanderson et l’avis écrit d’Ichiman!

Le test vidéo par Neoanderson

Réalisation: 16/20

La réalisation se tient, même si on n’atteint pas les limites de la console, loin de là. Les visuels présentés à la presse avant la sortie étaient flatteurs pour la rétine, le jeu l’est moins au final. L’essentiel est que les déplacements soient assez fluides, malgré une caméra parfois à la traîne. Rien d’insurmontable heureusement.

Gameplay/Scénario: 14/20

Le gameplay est aisé à prendre en main, jouissivement bourrin, et le didacticiel est facile d’accès, de sorte que l’on apprend très vite à exécuter des combinaisons dévastatrices. Tout au long du soft, des ATE apocalyptiques viendront perturber votre partie.  Que ce soit un camion fou, une salve de missiles larguée depuis des avions, ou d’autres réjouissances que vous aurez le plaisir de recevoir en pleine face…Le tout afin de varier les plaisirs, même si la redondance fait vite son apparition. Niveau scénario, le jeu peut être considéré comme la suite de « Mad World », avec un univers rongé par le chaos, la violence et l’anarchie (d’où le titre, et le réel plaisir à retrouver cette ambiance !). Le terrorisme est de mise, les nations se battent à coup d’armes nucléaires ou chimiques. Mais c’est sans compter sur Jack Cayman (héros de Mad World) et Leonard Victorion qui vont, chacun à leur manière et au travers de deux camps opposés (blanc-noir), remettre un peu d’ordre dans tout ça à grand renfort de mandales, coups de pied, et autres éléments de décor utilisables (poteaux, voitures, autres acolytes…). Leur but : retrouver Maximilian Caxton. Limité, mais jouissif !

Bande-Son: 14/20

La musique colle bien à l’ambiance, et les bruitages ne déconcentrent pas pendant la phase de jeu, donnant un impact sonore aux coups qui renforce leur puissance visuelle. Les doublages sont bons, avec des voix réalistes et un peu d’humour. Hélas, la synchro labiale est complètement à la ramasse.

Durée de vie: 12/20

Heureusement que les missions secondaires sont là pour augmenter le fun, car le jeu semble trop court, tant il est sympa et immédiatement jouissif (A ce sujet, raccompagner le robot au bar avec Jack est assez sympa ^^). Certains boss vous donneront pas mal de fils à retordre, ce qui pourrait vous prolonger le plaisir de jeu, même si parfois, le tout est vraiment mal dosé avec des pics de difficulté illogiques (Au pire, relayez-vous pour les passages les plus dur). De plus, le soft vous offre la possibilité de débloquer des personnages, des images, et des musiques additionnelles, et croyez-moi : se battre aux cotés du boss qu’on vient de défaire peut surprendre, mais ça devient assez agréable quand on a une nuée d’adversaires face à soi. Tout au long des 5 chapitres composés chacun de 6 missions que comptent le titre, on retrouvera d’ailleurs d’anciens protagonistes de Mad World, mais aussi des nouveaux, comme Bayonetta qui est en DLC. Enfin, le Mode Multijoueurs devrait contenter les déçus des quêtes solo, avec 16 joueurs pouvant s’affronter en même temps dans un joyeux foutoir ! Allez hop, 12/20 comme 12 heures de jeu environ pour le finir.

Note Globale N-Gamz.com: 14/20

Anarchy Reigns est le parfait prototype du bon défouloir, avec une histoire (ce qui est assez rare pour être souligné) et une ambiance soignées, des persos charismatiques, et un gameplay zéro prise de tête pour du fun dès le début. Les ATE mettent pas mal d’ambiance, les quêtes annexes tournent un peu en rond mais ont le mérite d’être là, et le mode multi révèle son lot d’empoignades sans soucis. Deux bémols : une synchro labiale complètement ratée, et des pics de difficultés incompréhensibles.

Remerciements

SEGA / Platinum Games pour ce jeu assez sympa, qui a pu voir le jour.
IG Mag, qui s’arrête au mois de Juin, et qu’on regrettera énormément.  
Cadeau: La jaquette japonaise du jeu


About the Author

Almathea
Recette de l'Almathea. Prenez 30 années à regarder, aimer et défendre la japanimation. Mélangez avec autant d'années de cinéphilie orientée vers le fantastique et l'horreur. Ajoutez une pincée de cosplay, une bonne louche d'attrait pour le yaoi plutôt pas mignon, 200 kilos de mangas et un grand zeste de vampires. Enfin, faites mijoter le tout dans une casserole de regard critique sur le monde pendant au moins 37 ans. Bon appétit :D Mes opinions ne sont pas universelles, aussi ne serons-nous pas toujours d'accord. Mais je suis toujours partante pour un débat constructif dans la bonne humeur. Alors n'hésitez pas ;)