Review

Made in Abyss est un manga qui a déjà bien fait parler de lui ! Une série animée a déjà vu le jour, et les tomes nippons connaissent un gros succès. Une deuxième saison de l’anime est d’ailleurs en préparation ; et le mangaka ne chôme pas, lui non plus. Sachant que le volume 3 est prévu chez nous pour le 21 septembre chez Ototo, quoi de mieux pour se mettre dans le bain, qu’une petite review des deux premiers tomes de la part de votre site vidéoludique préféré !

« Legu, un petit bonhomme pas comme les autres »

Notre histoire débute dans un orphelinat, dans le village d’Orce. Tous les enfants y résidant aspirent à devenir cavernier. Sous leurs pieds, le monde s’est transformé en un immense gouffre qui semble sans fond. On appelle ce trou l’Abysse, et il renferme des trésors par centaines. Toutefois, L’Abysse n’est pas tendre ; quiconque s’y aventure est frappé par sa malédiction. Plus on s’y engouffre profondément et plus les effets sont dévastateurs. De fait, si la remontée depuis le premier niveau ne provoque que d’atroces vomissements (miam), les autres paliers réservent des sorts encore moins agréables, allant jusqu’à… la mort!

Les caverniers sont donc des téméraires qui explorent l’Abysse chaque jour, afin d’en savoir plus sur cet étrange phénomène de la nature. La plupart des enfants sont des sifflets rouges, ce qui correspond au niveau d’apprenti. On retrouve au-dessus d’eux les sifflets bleus, puis violets et noirs. Enfin, le niveau ultime de cavernier est le sifflet blanc. Être un sifflet blanc revient à devenir un héros national, capable de plonger profondément dans l’Abysse et d’en ramener des trésors d’une immense rareté.

« L’Abysse regorge de terribles créatures! »

Riko vit à l’orphelinat depuis sa plus tendre enfance, et n’a qu’un rêve : devenir sifflet blanc, comme sa mère aujourd’hui disparue. Têtue et casse-cou, elle en fait voir de toutes les couleurs aux responsables du centre. Un jour, lors d’une fouille, elle décide d’aller plus loin que ce que son sifflet rouge lui permet … Et ça ne loupe pas, elle croise un monstre énorme, prêt à la dévorer. Alors qu’elle est persuadée d’y rester, Riko est sauvée de justesse par une attaque foudroyante, venue de nulle part, qui terrasse le monstre féroce en un instant. Le temps de se remettre de ses émotions, la jeune fille découvre que son sauveur n’est autre qu’un robot, sous les traits d’un petit garçon, qui gît désormais inconscient. Ni une ni deux, Riko décide de le ramener en catimini à l’orphelinat et le baptise Legu. Malgré sa terrifiante rencontre, notre jeune cavernière n’est pas prête d’abandonner son objectif de devenir un sifflet blanc, et son nouvel ami venu de l’Abysse pourrait bien l’y aider …

On sent que le mangaka, Akihito Tsukushi, est un illustrateur avant tout. En effet, les pages les plus réussies sont les illustrations en pleine page, et notamment celles en couleurs du début de tome. Son dessin, une fois adapté à la narration « manga », reste très bon mais on décèle quelques défauts, sans doute dus au fait que le manga ne soit pas son medium de prédilection. Les personnages se ressemblent ainsi beaucoup ; lors de gros plans, on peut facilement les confondre. De plus, la couleur de fond choisie par l’auteur est le gris, et non le blanc. Si cela donne un petit côté livre d’illustration, on ne peut s’empêcher de trouver l’ensemble bien sombre dès les premières pages du manga … puis l’on s’aperçoit que cette ambiance convient tout à fait l’atmosphère oppressante de l’Abysse.

« Un côté sombre qui montre que le mangaka est illustrateur avant tout »

L’histoire, de son côté, est vraiment très prenante, et originale. Le côté ultra mignon du charadesign tranche avec la cruauté du monde de Made in Abyss, notamment la malédiction qui fait vomir ses victimes. On s’attache du coup rapidement aux personnages, qui ont tous des personnalités fortes. Toutefois, en raison du charadesign précité, on a du mal à déterminer leurs âges et cela rend certaines situations cocasses, voire embarrassantes ; comme quand on voit Riko à moitié nue ou que tout le monde décide de jeter un œil aux attributs masculins du petit Legu. Heureusement, ces passages un peu moins sains sont très rapidement éclipsés par le récit envoûtant.

On comprend donc rapidement l’engouement autour de ce manga ; après quelques pages, on est déjà conquis. L’univers est très riche et recherché ; on en apprend énormément sans être noyé dans trop d’explications. L’intrigue se met bien en place et on a hâte de suivre la suite du périple de Riko et Legu. Une fois entrés dans l’Abysse, on ne risque en tout cas pas de s’ennuyer !

Note Globale N-Gamz: 4,5/5



About the Author

Amy
Gamer girl et otaku dans l'âme, j'ai fait du fansub -aux postes de traductrice/checkeuse- pendant plusieurs années. A la fin de mon anime favori (R.I.P. Bleach), j'ai lentement décroché ; et depuis, j'ai erré sur le net ... Jusqu'à ce que je trouve N-Gamz ! Un site qui me permettrait de partager ma passion non plus de la japanim, mais des jeux vidéos avec un public ; parfait ! Je vais donc mettre tout mon petit coeur dans mes articles et tests, en espérant qu'ils vous plairont ! Random fact : je fais un délicieux brownie