Hideo Kojima, le génial créateur de la saga Metal Gear Solid (et du très attendu Death Stranding sur PlayStation 4), s’est fendu d’un article dans le prestigieux Rolling Stones pour nous expliquer comment il avait perçu Star Wars Episode VIII: Les Derniers Jedi, dont vous pourrez retrouver notre critique complète et sans spoilers en cliquant ici.
Pour le Maître, cinéphile par excellence, ce nouveau film n’est pas du tout une révolution, contrairement à la trilogie originelle. En effet, le scénario ne raconte absolument pas une révolution, dans laquelle les oppressés renversent les oppresseurs et les anciens sont remplacé par des nouveaux, et par conséquent ses personnages ne sont en aucun cas révolutionnaires. Cependant, il ne s’agit pas d’un constat négatif pour le long métrage de Rian Johnson, mais bien que le film est en fait la bonne sorte de Star Wars pour notre 21ème siècle.
Kojima déplore cependant que l’oeuvre se centre plus sur l’approfondissement de ses héros plutôt que sur des rebondissements de son histoire, tout en soulignant le fait que cet approfondissement tombe hélas à plat, avec un Poe Dameron mis sur la touche dès le début et une relation Luke – Rey qui n’aboutit pas à une conclusion satisfaisante.
Enfin, il se montre plutôt content du propos plus actuel de cet épisode, avec une gente féminine qui prend le pouvoir et n’attend pas d’être sauvée et une Force qui appartient enfin à tout le monde sans obligation d’avoir une lignée de Jedi pour en hériter. Les héros sont d’ailleurs bien plus humains que dans les précédents volets ou la lignée Skywalker et ses pouvoirs menait la danse.
Kojima dresse du coup un parallèle intéressant avec le monde du jeu vidéo, où les héros ont également évolués, notamment avec la saga GTA, pour laisser tomber leur statut de surhomme bardé de super pouvoirs au profit d’une humanité lambda, comme vous et moi, voire même d’une minorité oppressée.
Et il conclut par cette phrase: « Les Derniers Jedi pourrait être la première tentative de libérer Star Wars de son ère de mythologie et le propulser dans le présent!«Â
Et vous? D’accord avec Mister Kojima?