Et oui, il va falloir se faire une raison: le jeu vidéo change petit à petit de modèle économique, au grand dam des gamers qui ont connu l’âge d’or du secteur, quand un titre sortait FINI avec TOUT SON CONTENU!
Aujourd’hui, on récupère trop souvent des titres buggés qui bénéficient de patches Day One colossaux, mais également amputés volontairement d’une partie de leur contenu scénarisé pour le vendre séparément par DLC et autres Season Pass.
Si ce système est déjà financièrement très rentable pour les éditeurs, ont peut également lui ajouter les micropaiements façon Loot Boxes et autres items cosmétiques ou armes ultimes, notamment dans les fameux « GAAS », alias les jeux-service (Game As A Service) tels que Destiny, The Division, etc…
Et la tendance n’est pas prête de s’inverser puisque la compagnie de monétisation de service Digital River a récemment publié un rapport qui indique que la valeur du marché du jeu vidéo avait littéralement triplé grâce à ça!
La firme ajoute également:
« En 2016, un quart des revenus vidéoludiques sur PC viennent de l’achat de contenu additionnel. Les consommateurs paient moins volontiers 60€ dans un jeu fermé et choisissent plutôt des titres avec un gros flux constant de contenu. Les éditeurs cherchent à combler ces attentes et ont adopté un modèle GAAS, sortant moins de jeux à travers le temps tout en gardant les joueurs de plus en plus engagés sur les titres existants avec des updates réguliers et des add-ons (NDLR: payants, ahem). Les joueurs sont donc transformés en consommateurs à long terme, achetant des loot boxes et des extensions. Le revenu par utilisateur devrait donc croître deux fois plus vite que le reste du marché.«
Bref, les fans de la vieille époque où l’on pouvait acheter un jeu et être certain que l’on aurait l’intégralité de l’oeuvre, sans débourser un rond de plus, risquent de faire de plus en plus de cauchemars. Tant qu’il y aura des joueurs (qui a dit « vache à lait »?!) pour payer…