Un DLC qui fonctionne bien en solo

« Liva va devoir prendre la tête de la Résistance »

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de Gerda l’infirmière à double nationalité ainsi que sur le gameplay du titre (qui a donc les mêmes mécaniques pour Livaa), foncez tout d’abord lire notre test de cette grande aventure qui marque l’esprit en cliquant ici. Bon à savoir d’ailleurs : vous pourrez commencer par Liva ou Gerda comme vous le souhaitez. Vous n’aurez en effet pas besoin de connaître l’histoire de l’une pour vous lancer dans celle de l’autre. Du coup, si vous aviez fait la connaissance de notre infirmière avant de vous jeter dans la vie de la meneuse de révolte, vous rencontrerez forcément des visages connus et vivrez les évènements qui ont précédé l’arrivée de Gerda dans la Résistance.

Votre aventure dans Liva’s Story commence donc alors qu’un groupe de Résistants est en train de fuir une embuscade nazie. Après avoir trouvé un endroit où reprendre des forces, vos membres sont trahis par un de leurs compagnons et vont perdre celui qui était à la tête de leur escouade. C’est ainsi que Liva lui succède et va devoir coordonner le réseau de rébellion locale depuis la petite ville de Tinglev.

« Un design qui fait dans le flou artistique »

Dans le flou ?

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la découverte mais sachez que le scénario est aussi prenant que ne l’était celui de Gerda. Par contre, on s’attache moins à Liva. Cela est sûrement lié au fait que notre petite infirmière avait une vie bien à elle, « normale » et qui prenait d’un coup un tournant noir et risqué là où Liva est déjà dans cet état d’esprit de combattant. Il n’empêche que le récit est très bien ficelé et nous propose des choix complexes qui auront des répercussions sur la suite des évènements ou sur nos relations avec nos compagnons.

Esthétiquement parlant, on retrouve cette impression de naviguer dans une oeuvre d’art aux contours flous, comme cette période l’a d’ailleurs été pour nos protagonistes, sans sûreté de voir un lendemain meilleur mais sans jamais cesser d’y croire. Par contre, je reste sur mon idée première que l’on adore ou que l’on déteste ce style, sans demi-mesure, et que cela parait toujours un poil daté par moment. La bande-son, quant à elle, s’avère d’excellente qualité et l’ambiance musicale toujours calée à merveille sur l’émotion du moment.