Review
Attendu comme le messie de la réalité virtuelle pour les adeptes des simus automobiles, Driveclub VR aurait dû être l’un des jeux phares du lineup de lancement du PlayStation VR, fort de la quasi intégralité des courses, modes et voitures de l’opus classique sur PS4. Pourtant, le titre rate le coche de hit ultime pour gagner celui de roi du Motion Sickness bien malgré lui, à cause d’une réalisation vraiment en demi-teinte… la preuve en vidéo-test !
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Réalisation: 10/20
Les intérieurs sont sublimes, les voitures superbes et les détails sur le bas-côté de même que les effets de lumière imposent le respect. Alors qu’est-ce qui cloche dans ce Driveclub VR ? Sa pixellisation à outrance ! C’est bien simple, passés les 10 premiers mètres, le décor se transforme en masses de pixels légèrement scintillants. Adieu l’immersion, d’autant que la gestion climatique a été effacée et que l’impression de vitesse semble avoir été revue un peu au rabais pour éviter le Motion Sickness. Le comble, c’est que ce dernier est clairement présent malgré ça. On sent que le PlayStation VR et sa résolution à 960p ont été exploités à la va-vite et, même si l’on sait que l’anti-crénelage n’est pas le fort de ce casque, il suffit de regarder des titres comme Loading Human, Batman Arkham VR ou encore Robinson pour savoir de quoi est vraiment capable le périphérique de Sony quand il héberge un jeu totalement conçu pour lui.
Gameplay/Scénario: 15/20
On retrouve de bonnes sensations au volant, et on aurait presque l’impression d’y être s’il n’y avait pas cette pixellisation ultra violente sur les circuits. Par contre, on est heureux de retrouver la quasi-totalité des modes de jeu, voitures et tracés avec des tonnes de défis à réaliser. Après, il faut aimer le « style » mi-simu, mi-arcade de Driveclub, mais on pourra vraiment saluer le tour de force des développeurs d’avoir réussi à intégrer tous les éléments de gameplay du jeu de base.
Bande-Son: 16/20
Musiques rythmées dans les menus, bruits environnementaux crédibles et bruitages ultra réalistes, on se croit sur la piste de course rien qu’en fermant les yeux, chaque bruit de moteur étant sensiblement différent de celui des autres voitures proposées.
Durée de vie: 15/20
66 tracés, 88 véhicules, des courses en Mirror supplémentaires et une pléthore de défis à accomplir au travers d’étoiles à collecter, Driveclub a tout du contenu triple A, et pour un jeu en VR, c’est plutôt rare ! Le souci, c’est qu’il faut tenir le coup malgré ces décors terriblement pixellisés et ce Motion Sickness plutôt costaud.
Note Globale N-Gamz.com: 13/20
Driveclub VR aurait dû être le porte-étendard du PlayStation VR et nous prouver que l’on pouvait adapter de gros triple A vidéoludiques à la première personne, comme des jeux de course ou des FPS, sans dénaturer le soft et en lui offrant une immersion inégalée. Hélas, la réalisation graphique, si elle est irréprochable sur les intérieurs des véhicules et leur modélisation extérieure, pêche totalement dans les décors bien trop pixellisés qui gâchent vraiment la fête, générant même un Motion Sickness plus violent que dans les autres softs du lineup de lancement. Pourtant, on saluera la pléthore de contenu et de tracés, même si on déplorera l’abandon des effets climatiques. Un soft en demi-teinte, donc, à tester longuement avant d’acheter pour vérifier votre tolérance à « la maladie de la RV » !