Vous êtes nostalgique de cette grande époque où Seiya traversait les douze maisons du zodiaque afin d’affronter les chevaliers qui y résidaient pour sauver Athéna de la flèche du grand Pope ? Et bien j’ai peut-être le soft qu’il vous faut pour raviver la flamme ! En effet, le studio français Hibernian Workshop, à qui l’on doit le très bon Dark Devotion, revient avec un accès anticipé pour son nouveau bébé : Astral Ascent, un rogue-lite platformer tout en pixel art qui contraste fortement avec l’ambiance sombre de leur premier soft.
Dans Astral Ascent, vous êtes enfermé dans le Jardin, une prison charmante, lumineuse et verdoyante, mais mortellement gardée par douze gardiens redoutables : les Zodiaques (cinq dans cette version). Si vous souhaitez sortir de cette cage dorée, vous allez devoir tataner tout ce petit monde et autant dire que la tâche ne sera pas aisée !
Le joueur pourra de fait incarner quatre personnages différents, chacun avec son histoire et sa façon de combattre. Il y en aura donc pour tous les goûts dès l’instant où vous avez un petit côté masochiste affirmé car ici on prône clairement que « la mort vous va si bien ». On la rencontrera à une certaine fréquence, les bosses nous en mettant parfois plein la tête, un peu trop peut-être pour les novices où des joueurs ayant l’habitude de softs plus cléments comme Hadès. Bien qu’ici, de retour au hub, les points obtenus lors de votre run pourront vous octroyer des améliorations que vous conserverez sur les prochaines parties. L’acharnement paie donc !
On retrouve ainsi les classiques du genre, que ce soit dans le level design avec ses niveaux conçus de façon procédurale, ses ressources ou ses améliorations dégottées au fil des niveaux afin de se renforcer histoire d’affronter des bosses épiques qui nous demanderont de repenser bien souvent notre approche. En termes de gameplay, c’est vif et dynamique, exigeant juste ce qu’il faut, hyper fluide et agréable. Et en plus c’est fichtrement nerveux, ce qui par moment est d’ailleurs déroutant. On y perd en lisibilité car il y trop d’effets au mètre carré, ce qui nous surchauffe un poil la rétine et fait que l’on se demande parfois où l’on est dans ce joyeux anarchisme.
Esthétiquement parlant Astral Ascent est aussi coloré et lumineux que Dark Devotion était sombre et cantonné dans des palettes tendance moyenâgeuses version cinéma mais il faut reconnaître que nos petits frenchis savent y faire dans le pixel art. En effet, si leur premier soft était déjà d’une grande beauté et parvenait à nous coller dans une atmosphère visuellement prenante, autant dire qu’ils ont remis le couvert ici, avec en bonus l’xp gagnée ces dernières années. C’est beau, c’est fluide, bref que demande le peuple ? Et bien d’en voir plus, d’en avoir d’avantage ! Un soft à suivre de prêt en early Access donc !
Astral Ascent : Trailer
Note Preview N-Gamz.com: 4/5