Développé par Tango Gameworks, les papas de la saga The Evil Within, Ghostwire : Tokyo sera le dernier jeu édité par Bethesda à sortir en exclu console PlayStation 5. En effet, l’éditeur ayant été racheté par Microsoft, il y a zéro chances que d’autres titres voient le jour uniquement chez Sony. Du coup, on attend le soft comme jamais et les premiers trailers nous ont plutôt bluffé ! Il faut dire que partir sur un jeu d’exorcisme à la première personne en plein coeur d’un Tokyo en proie aux Yokaïs, ça a de quoi attiser l’intérêt. Nous avons eu droit tout récemment à un aperçu du soft en compagnie des développeurs, et on vous livre nos impressions à chaud histoire de voir si, oui ou non, Ghostwire : Tokyo sera une magnifique lettre d’adieu de son studio à PlayStation !
Ghostwire : Tokyo vous entraîne en plein coeur de la capitale nipponne alors qu’une brume mystérieuse a fait disparaître la totalité de sa population. Oeuvre de l’énigmatique Hannya, ce brouillard mortel a amené avec lui nombre d’entités maléfiques issues du folklore japonais. Ecolière sans tête, garçon sans visage en ciré jaune, slender man du coin, yokaïs et autres jeune fille aux longs cheveux noirs sortant tout droit de Ring ont envahi la cité et érigé des Torii d’où ils tirent leur pouvoir.
C’est dans cette apocalypse mystique vous allez incarner Akito, un malheureux quidam qui se réveille au beau milieu de la ville sans trop savoir ce qu’il fait là. Heureusement pour lui, il va fusionner avec K.K., un chasseur de fantômes devenu esprit ! Avouez qu’il y a pire vu la situation, non ?
Grâce à cette association contre nature, vous allez vous doter de pouvoirs d’exorcisme puissants qui vous permettront même de maîtriser les éléments comme le feu, l’eau ou le vent avec pour objectif simple de survivre dans un premier temps, mais aussi de débarrasser la ville de ces fameux Torii et découvrir qui est cet Hannya et quel est son ultime plan.
La première chose qui impressionne dans Ghostwire : Tokyo, c’est la fidélité avec laquelle Tokyo est reproduite, mais une version sombre et pluvieuse. Le climat malsain et angoissant qui s’en dégage contraste avec les néons en tous sens pour un résultat visuel unique en son genre.
Oui, le titre de Tango Gameworks fait son petit effet sur la rétine, tous comme les pouvoirs précités qui en imposent en terme de Ray Tracing ou de particules. Bref, c’est beau, très beau, mais à contrario nous avons eu d’étranges chutes de framerate durant la présentation. Gageons qu’elles auront disparu dans la version finale.
Niveau gameplay, le titre se joue comme un FPS pour les attaques mystiques, auquel on a joint une dose d’infiltration et l’utilisation de talismans et autres armes comme un arc idéal pour sniper vos cibles. Au fur et mesure que vous détruisez du Yokaï ou des Torii, vous gagnerez des points d’expérience qui vous permettront d’acquérir de nouveaux rituels tous plus intéressants que les autres. Il vous sera aussi possible d’utiliser un grappin spectral pour explorer les hauteurs de la ville, révélant un chouette level design vertical dans les niveaux.
A noter que la mission que nous avons pu admirer nous enfermait dans un immeuble à appartement autour duquel se resserrait petit à petit une barrière malfaisante ! Nous n’avions donc que quelques minutes pour visiter les lieux et trouver des sceaux à détruire avant de nous faire littéralement broyer ! Assez intense, surtout quand des occupants aux dents longues vous agressent !
Enfin, vous aurez également comme tâche d’emprisonner dans des personnages en origami les âmes errantes des citoyens de la ville. Il vous suffira ensuite d’atteindre une cabine téléphonique pour les « téléporter » en version physique hors de la mégalopole !
Tout un programme que l’on pourra découvrir sur PlayStation 5 et PC dès le 25 mars prochain mais qui nous a déjà fait une incroyable impression par l’ambiance unique que ce Ghostwire : Tokyo dégage ! Nous, on est sous le charme ! Et vous ?
Vidéo de Présentation
Note Preview N-Gamz.com: 4,5/5
Ghostwire : Tokyo devrait être une magnifique lettre d’amour et d’adieu du studio Tango Gameworks à PlayStation. Doté d’une atmosphère fantomatique et angoissante incroyable, d’un bestiaire d’ennemis totalement fou, d’un gameplay qui fait la part belle à l’exorcisme ainsi que de graphismes qui flattent la rétine, le jeu a de quoi particulièrement nous enthousiasmer et proposer une aventure qui risque bien de marquer tous ceux qui y entreront… s’ils ont du moins le courage nécessaire pour affronter Hannya et ses terribles Yokaïs ! Assurément un titre qu’il va falloir surveiller de près, de très près avant sa sortie le 25 mars prochain sur PlayStation 5 et PC !