En 1999, Microsoft, impressionné par le tournant vidéoludique que la PlayStation première du nom avait réussi à opérer en ciblant une clientèle plus adulte, a voulu se lancer dans la course à la console de jeu mais ne souhaitait pas le faire seul.
Du coup, la compagnie américaine a prospecté au Japon et lancé des pourparlers avec deux monstres sacrés du jeu vidéo là -bas: Nintendo et Squaresoft!
Le souci, c’est que les deux deals ont bien « foiré », notamment à cause des manières un peu « rudes » des américains face à des développeurs nippons plus respectueux, et de certaines erreurs commises.
Ainsi, dans un livre de Rusel Demaria baptisé « Game of X » et racontant la genèse de la Xbox 1, on apprend que Microsoft a d’abord courtisé Squaresoft, et que le deal allait quasiment se faire pour un rachat, jusqu’à ce que Hisashi Suzuki, le PDG de la société nippone, indique au cours du dîner de signature que l’évaluation du prix d’achat comportait des erreurs et que Big M devait mettre plus d’argent sur la table. Hop… adios le rachat!
Juste après, Big M s’est dit que se serait sympa de se payer Nintendo, mais Rick Thompson, l’homme en charge de négocier tout ça, est arrivé chez Miyamoto et a, comme il le dit lui-même: « Dans ma façon « dégoûtante » d’américain, je suis entré et j’ai dit directement… Ok les gars, je veux vous racheter!« . Bam… Nintendo s’est braqué (tu m’étonnes)!
Microsoft a alors pensé qu’un partenariat pour que Big N développe des jeux sur sa future console serait une bonne idée. Hélas, ça n’a pas marché non plus, le constructeur nippon ne voulant pas avoir l’air d’avoir « perdu » face à Microsoft en donnant l’impression de cautionner l’existence d’un nouveau hardware concurrent.
N’empêche, si le géant américain avait réussi un seul de ces deux deals, nul doute que Sony aurait eu beaucoup plus de mal à imposer sa PlayStation 2 face la Xbox première du nom!
Qui sait, peut-être qu’un jour, Microsoft fera l’acquisition d’un autre mastodonte du jeu vidéo. EA par exemple?