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Teasé comme le grand retour de Steven Spielberg dans le registre de la science-fiction, Ready Player One est l’adaptation du livre éponyme de Ernest Cline. Une œuvre « geek » réalisée par un fan pour des fans, tout comme le film qui multiplie les références à cette culture pour notre plus grand bonheur. Alors, ce Ready Player One est-il d’ores et déjà un film culte pour toute une génération ou une simple machine marketing hollywoodienne imbue de fan service?

« En découvrant la première clé de l’Oasis… Wade va changer son destin »

2045. Le monde n’est plus du tout celui que l’on connaît. Entre la surpopulation ingérable et l’extrême pauvreté, les gens sont à bout. Pour échapper à tout ça, l’Humanité se réfugie dans l’OASIS : un monde virtuel dans lequel tout est possible et où chacun possède son propre avatar. Ce havre de plaisir a été cré par un homme: le brillant James Halliday. Mais lorsque ce dernier décède, il laisse un message pré-enregistré à l’attention de tous: l’entièreté de sa sa fortune et le contrôle total de l’OASIS seront légués à la personne qui découvrira son Easter Egg caché dans le jeu! Pour y arriver, il faudra réussir 3 épreuves… pour obtenir autant de clés.

Hélas, malgré plusieurs années écoulées depuis la mort de Mister Halliday et alors même que la première épreuve a été découverte depuis longtemps, aucune personne n’a été capable de la réussir. C’est alors que Wade Watts, un jeune garçon n’ayant absolument pas le profit d’un héros, parvient à comprendre comment s’emparer de la première clé… et le monde entier va devenir fou!

« Un film visuellement bluffant et bourré de références geek »

Techniquement, pour bien étudier le décor de Ready Player One, il est important de différencier les 2 parties du film, à savoir le monde réel et l’OASIS (l’univers virtuel). En ce qui concerne le monde réel, les visuels sont assez bluffants. Le futur pauvre et surpeuplé nous est livré par le biais d’une foule de personnes habitant dans des caravanes empilées les unes sur les autres, façon bidon-ville, tandis que d’innombrables drones parcourent le ciel, tantôt pour surveiller, tantôt pour livrer des objets (pizzas!). Bref et au vu de notre technologie actuelle, tout est bien pensé pour nous rendre ce futur « crédible », notamment grâce au réalisme des environnements.

Pour ce qui est du monde virtuel, il est totalement réalisé en images de synthèse et jouit d’effets spéciaux impressionnants, de cascades bluffantes, et d’une animation extrêmement réaliste. On s’y croirait! Ajoutez à cela des scènes d’actions irl plus vraies que nature et un rythme calibré comme il faut, et vous comprendrez que sur le plan de la réalisation, Spielberg maîtrise son sujet et sait comment tenir son spectateur en haleine.

« Un excellent casting »

Niveau bande-son, il est important de préciser qu’elle a été composée par Alan Silvestri, le compositeur de… Retour Vers le Futur! Alors forcément, avec un C.V. comme le sien, on n’est pas déçu! La musique nous emporte littéralement dans l’action et jouit de nombreuses références à la culture des 80-90’s, comme le titre Jump de Van Halen qui a servi aux nombreuses bandes-annonces du film.

Le jeu des acteurs est tout aussi impeccable. Tye Sheridan (Wade) incarne parfaitement un jeune attachant et complètement dépassé par ce qui lui arrive tandis qu’Olivia Cooke (Art3mis) est parfaite en rebelle qui cherche à faire tomber le conglomérat d’un Ben Mendelsohn absolument diabolique, interprétant à la perfection le Businessman prêt à tout pour réussir.

« Le fan de Pop Culture que je suis a pris beaucoup de plaisir »

Vous l’aurez compris, le film est bon mais… c’est du divertissement familial avant tout. Du coup, on se retrouve avec une fin totalement prévisible. C’est un peu dommage, même si on saluera la volonté de Spielberg de vouloir plaire au plus grand nombre et pas juste aux geeks.

D’ailleurs, il est un peu contradictoire que le long métrage incorpore autant de termes propres à la culture vidéoludique tout en se voulant accessible à tous. On parle ainsi d’Easter Egg, de Shooter, et j’en passe. De plus, en tant que fan du livre, j’ai constaté que l’histoire de ce dernier n’est pas vraiment respectée. Certes, les éléments fondamentaux sont conservés mais plusieurs choses ont été modifiées, à commencer par la première épreuve. Heureusement, ces changements s’insèrent plutôt bien dans l’ensemble.

Bref, l’adorateur de l’oeuvre littéraire qui sommeille en moi a été un peu déçu, mais le fan de Pop Culture que je suis tout autant à pris beaucoup de plaisir avec ce Ready Player One que l’on vous conseille amplement!

La Bande-Annonce

Note Globale N-Gamz: 4,5/5



About the Author

MaximeChapeau
Dévoreur de livres, de séries ou de films, j'adore partager ma passion avec le plus grand nombre. C'est donc forcément une joie pour moi de partager mes critiques cinéma avec vous ! Je suis un amateur de films d'action, de science-fiction et de fantastique, avec une grosse préférence pour la saga Hunger Games dont je suis extrêmement fan depuis que j'ai pu la découvrir en livres comme sur grand écran. Plus personnellement, je suis étudiant et grand adepte des arts du cirque, en particulier le jonglage. Gamer depuis mon plus jeune âge, j'aime les jeux rétros et tous ceux qui permettent d'avoir une bonne dose de fun entre amis! Pour l'histoire de mon pseudo, elle est très simple: j'adore les chapeaux, tout simplement! J'espère que vous apprécierez de lire mes critiques autant que le plaisir que j'éprouve à vous les rédiger!