Review

En 2013, Disney sortait un film dont le succès inattendu allait faire le tour du monde et entraîner ses personnages et surtout… ses chansons vers les rivages de l’oeuvre culte définissant toute une génération de nouveaux geeks. Oui, je vous parle bien de « La Reine des Neiges »! Un long métrage qui semblait se suffire à lui-même et dont on avait très peur qu’une suite gâche la magie originelle pour surfer sur du fan service mercantile pur et dur. Pourtant, les réalisateurs Jennifer Lee et Chris Buck, déjà à l’oeuvre sur l’histoire initiale, ont voulu tenter le coup d’un second opus. C’est ainsi que pas moins de 6 années plus tard débarque sur nos écrans « La Reine des Neiges 2 », que nous avons eu la primeur de voir mardi dernier en avant-première à Bruxelles. Nos craintes étaient-elles fondées? Oh que non, tant cette itération parvient à atteindre l’impossible: surpasser son aînée en tous points! Explications.

« Nos amis vont entrer dans la sombre Forêt Enchantée »

Six années après la mort du Roi et de la Reine d’Arendelle, leurs deux filles Elsa et Anna gèrent le Royaume avec douceur et compassion, entourées de leurs amis Kristoff, Sven et Olaf. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et personne ne souhaite que la situation change. Pourtant, quand Elsa commence à entendre une mélopée qui semble l’appeler au Nord, elle comprend qu’elle va devoir se rendre dans la terrifiante Forêt Enchantée pour y trouver l’origine de ses pouvoirs et surtout… sauver son pays de la fureur des quatre esprits élémentaires! Petit souci: l’endroit est la proie d’un sombre brouillard magique depuis qu’une terrible trahison entre Arendelle et le peuple magique des Northuldras s’y est déroulée. Notre Reine adorée parviendra-t-elle à rétablir la vérité tout en évitant le conflit? Mais surtout: ses pouvoirs seront-ils assez puissants pour affronter les monstres rôdant alentours et supporter la terrible vérité sur ses parents, sans que notre héroïne ne sombre dans les méandres de sa dévorante magie ?

« Les effets visuels sont saisissants de beauté »

Ce qui frappe d’entrée de jeu quand on regarde « La Reine des Neiges 2 », c’est la beauté envoûtante de sa réalisation. C’est bien simple: tout a été amélioré par rapport au premier volet, et cette suite nous livre des personnages bien plus adultes physiquement, des émotions qui transparaissent de façon plus vraie que nature sur les visages, des animations d’un rare dynamisme et des effets spéciaux d’une enivrante magie. Entre les projections de glace, les effets d’eau, la pyrotechnie, la brume et j’en passe, tout concourt à nous ravir la rétine et créer une ambiance automnale unique, laquelle jouit d’une direction artistique de haute volée. La forêt se révèle ainsi mystérieuse et dense à souhait, parfois même très sombre, et les séquences d’action sont menées tambour battant par une mise en scène parfaite. Bref, le film est une réussite technique hallucinante et place la barre un cran plus haut que la concurrence en termes de beauté graphique.

« Une histoire plus mature et qui trouve un équilibre parfait entre humour, action et sentiments »

Niveau scénario, le récit est bien plus mâture que celui du premier volet, et si on retrouve toujours l’amour familial entre Elsa et Anna, celui-ci se veut plus « indépendant » et moins fleur bleue. Il faut dire que question amour, on a aussi droit à l’envie de Kristoff de demander Anna en mariage, ce qui nous offre des séquences terriblement drôles et surtout une chanson totalement folle, typée ballade rock des années 90, avec des plans séquences qui semblent tout droit sortis… d’un Bohemian Rhapsody de Queen, excusez du peu! Tant qu’on parle de chansons, on peut dire que la B.O. du long métrage contient un nombre plutôt hallucinant de hits en puissance! On pense aux envolées lyriques incroyables de « Into the Unknown » d’Elsa par exemple, mais aussi aux chansons guillerettes d’Olaf et Anna. Dommage, par contre, que la première moitié du film soit un peu trop chargée en mélodies, ce qui a tendance à légèrement casser le rythme lorsque l’on ne peut pas passer 5 minutes sans que quelqu’un ne pousse la chansonnette.

« La dernière tenue d’Elsa est à l’image de tout le film: sublime! »

On vous rassure, c’est bien là le seul « petit » défaut de « La Reine des Neiges 2 » tant le reste est un brillant sans-faute narratif et humoristique (Olaf est désopilant au possible, surtout lorsqu’il nous fait un résumé du premier film à sa façon, et que dire de Elsa qui s’entend chanter « Libérée, Délivrée » en faisant la grimace!), mais aussi visuel (rien que l’ultime tenue d’Elsa vaut le détour!) et émotionnel (revoir les parents des deux soeurs durant le prologue, incroyable!). C’est bien simple, j’ai décoché des sourires non-stop grâce à un fan service maîtrisé, j’ai pleuré plusieurs fois durant des séquences incroyablement justes psychologiquement, je suis resté crispé sur mon siège durant les affrontements contre les Esprits Élémentaires, et j’ai applaudi devant cette fin qui offre à chaque personnage le destin qu’il mérite, sur fond de récit bien plus adulte qu’escompté.

Vous l’aurez compris, « La Reine des Neiges 2 » parvient à réaliser l’impossible: supplanter le premier film et nous offrir un spectacle d’une redoutable qualité, dans tous ses aspects. Une oeuvre aussi magique que les pouvoirs d’Elsa et qui trouve un équilibre parfait entre narration et émotion, le tout sublimé par une technique d’une beauté aussi touchante que bluffante! Un chef d’oeuvre que vous devez courir voir en salles!

La Bande-Annonce

Note Globale N-Gamz: 5/5



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!