Review
Le studio polonais Teyon, adepte des adaptations de films d’action en jeux vidéo puisqu’on lui doit notamment Rambo The Video Game et Terminator : Resistance a décidé de s’attaquer à un autre monstre sacré du genre avec son Robocop : Rogue City édité par NACON sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC pour le prix de 59,99€. Basé sur le héros 50% homme, 50% machine mais 100% policier créé par Paul Verhoeven dans son long métrage « Robocop » de 1987, le soft ancre son récit entre les deuxième et troisième films, en plein coeur d’une ville de Detroit glauque, sombre, crasseuse et gangrénée par le fléau de la Nuke, une drogue ultra puissante dont les gangs s’arrachent le marché en l’absence du parrain du crime Caïn, tué dans Robocop 2. Bien entendu, la place laissée vacante va rapidement attirer la convoitise d’un criminel milliardaire que rien ne semble pouvoir arrêter et qui a une sacrée dent contre notre robot flic préféré. Dans un jeu à mi-chemin entre FPS et enquête, Alex Murphy va avoir fort affaire pour déjouer les plans de cette nouvelle menace et l’aide de sa fidèle coéquipière Anne Lewis ne sera assurément pas de trop, du moins si l’OCP ne met pas notre bio-droïde hors service suite aux hallucinations du passé qui hantent ce dernier ! Alors, ce Robocop : Rogue City fait-il honneur à son illustre aîné sur grand écran ? La réponse dans mon vidéo-test complet sur PlayStation 5 et en 4K !
Robocop Rogue City : Test Vidéo PS5
Note N-Gamz.com: 15/20
Oui, ce Robocop : Rogue City est clairement le jeu qui respecte le plus la licence cinématographique dont il est tiré et risque bien de procurer un pur plaisir pour les fans du robot-flic de Paul Verhoeven. Avec son mélange plus qu’intéressant de FPS gore et de vie de policier dans une ville malfamée, à grands coups d’enquête, d’interrogatoires, de tâches au commissariat et de PV, le bébé de Teyon est assurément varié au possible et se paie le luxe de tourner sous Unreal Engine 5 pour nous proposer une réalisation plutôt convaincante en mode fluidité. Par contre, le mode fidélité graphique rame légèrement et j’ai pu dénoter quelques bugs de quêtes mais rien de bloquant heureusement. Histoire de respecter comme il faut la licence, les développeurs ont retranscrit la puissance d’Alex Murphy mais aussi sa lenteur de déplacement, de sorte que le titre est sans doute l’un des rares FPS où l’on marche au lieu de courir. Un peu surprenant pour les habitués des Call of et autres Overwatch mais au final cela colle plutôt bien au personnage et le fait de pouvoir customiser des caractéristiques allant de la force de frappe aux options de dialogue ainsi que les spécificités du mythique flingue Auto-9 ultra jouissif à utiliser apportent un réel vent de fraîcheur au genre, le tout sur fond des brillantes musiques des films et du doublage anglais de Peter Weller (l’acteur principal) en personne, même si notre homme a pris un gros coup de vieux du haut de ses 76 ans. Bref, s’il est loin d’être parfait, ce Rogue City est réellement une bonne surprise qui saura vous tenir en haleine durant les 20 à 30h nécessaires pour en venir à bout ! Un jeu 50% FPS, 50% Enquête mais 100%… Robocop !
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