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En foulant de sa spartiate sandale les rivages de la PlayStation 2 il y a 13 ans de cela, la saga God of War a redéfini le genre du beat’em all avec, pour chaque épisode, une réalisation dantesque tirant parti de toute la puissance des consoles Sony. Et pourtant, malgré son incroyable aura, la licence commençait à s’essouffler quelque peu, le dernier volet (Ascension) n’ayant pas recueilli le même succès que ses aînés. Kratos allait-il donc jeter l’éponge face aux Nathan Drake et autres Aloy bien plus en phase avec les attentes des joueurs actuels? Allons, ce serait mal connaître le Fantôme de Sparte! En effet, en laissant à Cory Barlog, l’homme derrière l’indétrônable God of War 2, carte blanche pour réinventer totalement la franchise sur PlayStation 4, Sony entend bien prouver à tous que son héros mythologique a mûri et peut offrir aux gamers une fresque familiale bouleversante autant qu’un jeu d’action/aventure… inoubliable!

God of War comme vous ne l’avez jamais vu

« Kratos est enfin de retour, et il risque d’en surprendre plus d’un! »

Cory Barlog l’a dit et répété dans les nombreuses interviews qu’il a données, et ce dès la diffusion de la toute première vidéo de son God of War (E3 2016): le mot d’ordre pour ce nouvel opus a été: RIEN n’est définitivement acquis dans la saga, TOUT peut être envisagé! Avec un tel crédo, autant dire que lui et son équipe ont pu s’en donner à coeur joie pour réinventer la licence mais aussi… Kratos! Et puisqu’un reboot aurait été trop simple à faire, Mister Barlog est parti sur une suite directe du troisième opus, celui qui concluait la quête de vengeance du Fantôme de Sparte contre les Dieux de l’Olympe!

Au menu de ce God of War 4 façon Barlog: une toute nouvelle mythologie (nordique), une hache runique en lieu et place des emblématiques Lames du Chaos, une caméra derrière l’épaule façon The Last of Us, des combats plus intenses mais contre de plus petits groupes d’ennemis, un aspect exploration et quêtes annexes bien plus poussé et surtout… un fils! Oui, vous avez bien lu: alors que la malédiction de Kratos l’a frappée après qu’il ait tué, dans un accès de rage manipulé par les dieux, sa propre femme et sa fille, notre guerrier a fui la Grèce pour fonder une nouvelle famille en plein coeur de Midgard, et il est aujourd’hui le père cinquantenaire (mais toujours aussi badass) d’un jeune garçon nommé Atreus!

« Une mise en scène riche en émotion pour un récit qui prend aux tripes dès les premières minutes »

Seulement voilà, lorsque l’on est le Fantôme de Sparte, celui qui a réveillé les Titans et affronté Zeus en personne, les relations Père-Fils ne coulent pas vraiment de source. Alors quand l’épouse de notre héros lui fait promettre, juste avant de mourir, d’emmener Atreus sur une lointaine montagne pour y disperser ses cendres funéraires, vous comprenez que cette tâche sera loin d’être une promenade de santé. Et si en plus je vous dis que les dieux ont retrouvé la trace de Kratos et qu’Atreus semble posséder la même rage qui a jadis consumé son géniteur… Il ne reste plus qu’une chose à faire: reprendre les armes et se battre!

Une richesse de jeu « divine »

Ce qui frappe d’entrée de jeu dans ce God of War, en plus du look « barbu » de Kratos, c’est assurément la nouvelle caméra placée derrière l’épaule. Ainsi, là où les autres volets prenaient un malin plaisir à changer d’angle de vue pour nous livrer des plans parfois très éloignés du héros histoire de nous faire miroiter de monumentales structures mythologiques ou des nuées d’ennemis, ici jamais le Dieu de la Guerre n’aura été aussi proche de ses joueurs.

« La relation Kratos/Atreus est terriblement touchante »

Cette proximité ne se retrouve pas que dans la focale utilisée, qui magnifie littéralement les affrontements au point de nous livrer les combats les plus intenses de toute la saga, mais aussi au travers des émotions qui émanent en permanence du duo Atreus/Kratos. Une relation d’un père à son fils qui se veut tantôt terriblement froide, tantôt pleine de rancoeur et puis, petit à petit, se libère de plus en plus pour nous offrir d’incroyables moments d’émotion comme avait su le faire, en son temps, The Last of Us. C’est bien simple, quand on se permet déjà de verser une petite larme après 5 minute de jeu… on sait que ce God of War va nous changer intérieurement.

Si la caméra améliore forcément radicalement la donne par rapport aux autres épisodes et bien que certains lui reprocheront une petite difficulté d’anticiper toutes les attaques adverses de dos, ce n’est pas le seul changement notoire qu’a effectué Sony Santa Monica puisque les équipes de Cory Barlog ont carrément envoyé paître les Lames du Chaos pour un combat à la hache runique plutôt pêchu. « Sacrilège! » hurleront les fans hardcore… et ils auront tort!

« Les combats sont bien plus intenses et tactiques grâce à une caméra au plus près de l’action »

En effet, avec la possibilité de combattre à distance en lançant votre arme, mais aussi à mains nues pour affaiblir l’ennemi jusqu’à déclencher une sanglante mise à mort, tout en vous protégeant avec un bouclier très réactif, le jeu propose des rixes assez intéressantes sur le plan tactique, auxquelles s’ajoutent des runes de pouvoirs spéciaux à équiper, des combos à débloquer via vos points d’expériences sur plusieurs arbres de compétences et même la fameuse Rage du Fantôme de Sparte, qui le rend surpuissant et renoue avec bonheur avec le côté gore et bourrin de la saga originelle.

Mais ce n’est pas tout, puisque ce cher Kratos combattra en binôme avec son fiston et que ce dernier, malgré son air faussement chétif, n’est pas là pour faire de la figuration! Ainsi, vous pourrez lui ordonner de tirer des flèches sur un ennemi spécifique pour faire paniquer ce dernier (ce qui vous ouvre la voie à un finish), stopper net l’attaque d’un adversaire volant ou encore invoquer des animaux spectraux pour vous prêter main forte et même résoudre certaines énigmes. Sincèrement, vous auriez tort de vous passer des capacités d’Atreus tant ce dernier peut s’avérer salvateur une fois bien maîtrisé. Pas un boulet donc, que du contraire.

La synthèse parfaite du jeu « d’explor-action »!

« De grandes possibilités d’exploration et une foule de zones annexes dans de vastes Semi-Open World! »

Si les God of War ont toujours brillé par leur action frénétique, on ne peut pas les sortir du carcan de bon gros beat’em all, et ce malgré les efforts mis en oeuvre pour apporter un peu de non-linéarité à l’oeuvre. Alors quand Cory Barlog nous a dit que oui, son God of War PS4 serait linéaire mais qu’il proposerait des quêtes annexes et des donjons optionnels, on se voyait déjà sur une route toute tracée avec une jolie ligne droite et un à deux chemins de traverse pour glaner quelques bonus. Rah… Comme on se trompait!

En effet, bien que le début du soft puisse effectivement faire penser à cela, une fois la barque à votre disposition, vous allez vous balader dans ce que l’on pourrait qualifier de multiples « semi Open-Worlds », prenant par exemple la forme d’une grande étendue d’eau dont vous pourrez explorer les îlots et autres rivages à l’envie, certains vous amenant vers des portes divines secrètes ou de nombreuses énigmes bien retorses (car oui, il faudra cogiter dans ce God of War), d’autres vers l’emplacement de trésors enfouis dont seul un indice visuel vous sera donné sur la tombe d’une malheureuse victime, ou d’autres encore vers de grandes quêtes annexes scénarisées et riches en rebondissements, pleine de titans à abattre ou de tombes à explorer. « Et pourquoi? » me demanderez-vous. Et bien pour parfaire vos connaissances de cette incroyable et passionnante nouvelle mythologie nordique grâce aux traductions d’Atreus (bien utile ce p’tit, je vous le dis) mais surtout… pour récupérer de précieux matériaux histoire de crafter votre équipement bien sûr!

Pimp my… Spartiate!

« Le craft modifie drastiquement les stats de Kratos »

Et oui, grosse nouveauté dans ce God of War: au lieu d’utiliser une foule d’orbes rouges pour booster une pléthore d’armes, ici vous pourrez utiliser de la matière première recueillie sur les monstres ou au travers de fouilles et autres quêtes annexes pour vous forger et améliorer des dizaines de protections différentes pour votre torse, vos avant-bras, votre ceinture ou même Atreus, tout étant visible sur vos héros (et voir le torse de Kratos recouvert par une armure, ça lui donne un nouveau côté badass, je vous le dis).

Il faudra donc gérer au mieux votre équipement car celui-ci influe directement sur vos stats (une autre grande première dans la saga) telles que la force, la défense, la puissance de vos runes d’attaque, votre vitalité ou même… votre chance! Et hop, voilà un petit côté RPG ultra addictif et plutôt équilibré, car ce qui booste une capacité à souvent tendance à… en diminuer une autre!

« Une réalisation grandiose! »

Vous voulez donc un Kratos qui mise tout sur la férocité de ses assauts au détriment de sa santé? C’est possible mais vous pouvez tout aussi bien vous créer un vrai tank capable d’encaisser un montant indécent de dégâts à la façon d’un MMORPG! C’est donc un réel plaisir de fureter à droite-à gauche et de se perdre dans les méandres des mondes de ce God of War, tant le joueur ressort toujours plein de satisfaction devant la récompense obtenue pour sa curiosité et les nouveaux équipements mortels qu’il pourra mettre au point.

Ajoutez à cela une quantité astronomique de collectibles et autres défis à réaliser pour engranger de l’expérience supplémentaire, ainsi qu’une histoire principale qui vous demandera plus de vingt heures pour être bouclée et vous comprendrez que ce God of War est de loin le plus ambitieux de toute la franchise et sans doute… le plus chronophage à jouer!

Une réalisation Kratos-Sphérique!

« Artistiquement, ce God of War est une énorme claque graphique »

Maintenant que la PlayStation 4 entame sa cinquième année d’existence, on pensait avoir tout vu en termes de visuels, surtout depuis qu’Uncharted 4 et Horizon Zero Dawn sont passés par là et ont scotché tout le monde par leur redoutable maestria graphique. Il faut pourtant croire que la console de Sony nous cachait encore quelques surprises puisque ce God of War nous propose une réalisation technique… du feu de Dieu (de la Guerre)!

Sur PS4, le jeu affiche de fait un 1080p à 30fps constant très plaisant à jouer, tandis que la version PS4 Pro vous offre le choix entre la même résolution à du 60fps (assurément une claque!) ou de la 4K Checkerboard à 30fps, avec quelques micro-lags dans ce dernier mode durant les gros combats de boss, qui seront sans doute réglés pour la sortie du soft.

En termes de rendu, le titre nous offre des environnements et une profondeur de champ bien plus vastes que pour ses aînés, tout en usant et abusant de superbes effets de reflets, de flamme et surtout de particules pour nous en mettre plein la rétine. Si l’on y joint la modélisation quasi photo-réaliste de Kratos, on en arrive vite à la conclusion que le spectacle est violemment sublime, d’autant que cette nouvelle direction artistique « nordique » livre une énorme touche de mystère à l’ensemble. Et comme si ça ne suffisait pas, Sony permet de régler le HUD comme on l’entend jusqu’à le rendre le plus minimal possible, et même de paramétrer le flou cinétique et la vibration de la caméra à l’envie. Bref, votre expérience visuelle suivra le moindre de vos désirs.

« Un Kratos plus humain, loin de la rage qui l’animait « 

Quant aux détracteurs des trailers qui hurlaient que le soft était « embrumé » de façon volontaire… passez donc les cinq premières heures de jeu, vous allez halluciner (mais chut, no spoil)! Et que dire enfin de cette prouesse technique de l’unique plan séquence qui, couplé à une caméra très proche de type « documentaire », nous donne tout simplement l’impression d’être juste à côté du Dieu de la Guerre et de vibrer avec lui même durant les cut-scenes! Immersif comme aucun autre jeu avant lui.

Sur le plan musical, les compositions collent à la perfection à l’ambiance quasi mystique des nombreuses séquences contemplatives ingame, avec des violons d’une intensité folle et des choeurs féminins qui vont vous hérisser tous les poils du corps dès les premières notes pour vous transporter au Valhala imaginé par les développeurs. Les boss et les gros affrontements jouissent quant à eux de rythmes tribaux capables de vous coller un bon gros sentiment épique derrière les oreilles, et les bruitages lors de vos rixes donnent un impact d’une rage inouïe à vos assauts. Enfin, si le doublage anglais est tout bonnement parfait, on ne peut que souligner l’extrême qualité de la version française, avec un Atreus à la voix bourrée d’émotion et un Kratos dont on sent toute la force et la matûrité à la moindre intonation. Du grand art.

La renaissance du mythe

Une prise de risque énorme pour un jeu qui dépasse toutes nos attentes!

Il fallait beaucoup de courage (ou de folie) pour toucher de manière aussi violente aux principes mêmes d’une saga adorée par tous, mais c’était pleinement nécessaire pour permettre à God of War de se réinventer et tenir la distance face aux nouveaux blockbusters de l’ère PlayStation 4 tels que Horizon Zero Dawn, Uncharted 4 ou le prochain The Last of Us – Part II.

Mission accomplie avec brio par Sony Santa Monica, qui fait littéralement renaître Kratos en le rendant bien plus proche des joueurs qu’il ne l’a jamais été, que ce soit par une réalisation photo-réaliste, une caméra scotchée à l’action, ou encore une psychologie de la relation père-fils apte à vous broyer le coeur pour mieux en recoller les morceaux juste après. Un ascenseur émotionnel dont on ne veut plus descendre tant il nous apporte du plaisir, voilà comment résumer ce must have exclusif à la PlayStation 4, et cette nouvelle saga en devenir!

Et puis rappelez-vous: si malgré l’incrédulité de certains à l’époque, nous avions nommé Horizon Zero Dawn « Jeu de l’Année PS4 » dès sa sortie en février 2017, l’avenir nous a donné raison. Alors cette année, vous pouvez à nouveau faire confiance à notre flair: c’est God of War qui obtiendra ce prestigieux titre! Le « jeu de l’année » est… déjà là!

Le Vidéo-Test par Neoandereson

Réalisation: 19,5/20

Même s’il est plus linéaire qu’un Open World à la Horizon Zero Dawn, God of War nous livre des zones extrêmement étendues sans jamais afficher le moindre ralentissement, le tout dans un 1080p rutilant sur PlayStation 4, et une 4K Checkerboard de haute volée sur Pro. Les puristes du framerate pourront également opter pour l’impressionnant mode performance qui débloque totalement les fps pour nous offrir une impressionnante fluidité en Full HD. Mais si le jeu impressionne sur le plan technique pur, c’est surtout grâce à son niveau de détail extrêmement élevé, sa pléthore d’effets visuels (feu, reflet, particules) et sa direction artistique apte à vous plonger en quelques secondes dans un monde empreint de mythologie nordique et de créatures fantastiques (la première rencontre avec le Serpent Monde est juste… colossalement terrifiante!) que ce God of War marque pleinement la rétine pour un résultat encore plus beau.. qu’Uncharted 4! Seuls quelques microlags en 4K et une caméra gênant parfois un peu l’action empêchent d’atteindre la note ultime, mais quelle claque!

Gameplay/Scénario: 19,5/20

Comment ne pas s’émouvoir de cette relation père-fils à la fois si complexe et si proche de nous, de ce rythme haletant bourré de surprises et de ce scénario qui nous fait découvrir un Kratos comme on ne l’a jamais vu auparavant. Une fresque familiale bouleversante dont on espère de nombreux autres opus. Niveau gameplay, vous allez être impressionné par le nombre de changements opérés par Sony Santa Monica pour une saga que l’on croyait connaître par coeur. Entre le système de combat plus exigeant, la proximité et l’impact des coups, la gestion d’Atreus, le crafting d’équipement et les modifications de stats de Kratos pouvant le transformer en véritable machine à tuer autant qu’en tank insensible aux coups, le jeu offre une intensité rare et une liberté de personnalisation qui ancre ce God of War dans la nouvelle ère des jeux d’Action-Aventure. Liberté qui se retrouve également, pour un sacré plaisir, dans l’énorme faculté d’exploration des environnements, avec des Semi-Open World passionnants à découvrir et des quêtes annexes scénarisées gratifiantes à souhait. Et puis avouons-le: quand on ressort le pad encore tremblant et les mains moites d’un affrontement contre un boss… on sait que ce God of War est au-dessus des autres!

Bande-Son: 20/20

Des mélodies orchestrales épiques aux accents nordiques faites d’envoûtants choeurs féminins lors de moments chargés en émotion (et Dieu sait qu’il y en aura), aux percussions tonitruantes sur fond de chants guerriers pour les combats de boss, la musique de ce God of War a le don de vous transporter comme jamais, sans aucune fausse note. Les bruitages environnementaux sont de la même trempe et vous immergent pleinement dans les sombres temples ou les luxuriantes forêts des contrées de Midgard et ses royaumes divins, tandis que l’impact des coups fait littéralement froid dans le dos. Mais s’il y a une chose à retenir plus que toute autre de ce voyage auditif, c’est incontestablement la qualité du doublage français, avec un Atreus touchant à souhait et un Kratos à la rage contenue auquel vous ne pourrez que vous identifier.

Durée de vie: 20/20

Comptez plus de vingt heures pour boucler l’aventure principale (et encore, en speedant), et le double si vous vous mettez en tête de terminer tous les défis, accomplir toutes les quêtes annexes, booster Kratos (et Atreus) au maximum et découvrir cette passionnante mythologie nordique décrite avec soin par une multitude d’objets et de fresques. Le must, c’est que le jeu vous permet d’explorer sans aucun souci toutes les zones déjà traversées, même après la fin, grâce à un sympathique système de voyage rapide et une map très utile. Et comme on ressent un réel plaisir à l’exploration, pourquoi se priver?

Note Globale N-Gamz: 20/20

La note parfaite pour un jeu God of War? Oui, assurément, car il convient de marquer les esprits par notre notation autant que le bébé de Cory Barlog nous a marqués! En bouleversant la saga comme jamais, que ce soit dans ses mécaniques de jeu autant que dans son propos bien plus adulte et non-manichéen, Sony Santa Monica nous offre un résultat qui dépasse toutes nos attentes. Oui, ce Kratos version PlayStation 4 est le plus « humain » de tous, le plus déstabilisant aussi pour les fans hardcore une fois la manette en main, mais au fil des heures il se révèle également le plus viscéral, le plus visuellement dingue et surtout le plus jouissif de tous les softs mettant en scène le Dieu de la Guerre. Le God of War « de la mâturité » et l’un des titres les plus fous de sa génération pour une prise de risque titanesque que l’on ne peut que saluer par notre mythique 20/20, et ce malgré de légers écueils, tant il aurait été plus simple de suivre à la lettre les préceptes tout tracés de la saga. Si Horizon Zero Dawn fut le jeu de l’année 2017… acclamez ce God of War comme celui de 2018! On plaint les autres éditeurs qui vont devoir passer après ce chef d’oeuvre !



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!