Review

Après avoir ravagé la lande irlandaise et pillé tout ce qui pouvait traîner sur ces terres sacrées celtes, Eivor aurait pu prendre quelques vacances bien méritées. Mais c’était sans compter sur l’arrivée de Pierre et Toka à Ravensthorpe. Ces deux rebelles veulent que vous traversiez la Manche à leurs côtés afin de mettre à mal les plans qui semblent se profiler en Francie, ces derniers risquant de mettre à mal votre suprématie britannique. Ni une, ni deux, notre viking embarque pour une nouvelle aventure avec des culs à botter, des trésors à découvrir et de nouveaux ennemis à assassiner. Mais cela en valait-il vraiment la peine ? Ma réponse dans ce test du second DLC d’Assassin’s Creed Valhalla, j’ai nommé « Le Siège de Paris » !

Francie, c’est fini !

« Un nouvel Ordre Secret en France ? »

Sachez qu’un niveau de 200 en puissance est nécessaire pour se lancer dans le DLC « Le Siège de Paris ». Généralement, si vous avez parcouru en long en large et travers le soft d’origine et sa première extension vous devriez être bien au delà.

Une fois la traversée vers la Francie effectuée, vous allez vous retrouver mêlé à des conflits qui, de base, ne vous regardent pas. Vous vouliez seulement vous assurez que les vôtres n’avaient rien à craindre, mais Charles le Gros à d’autres plans en tête.

Il va falloir jouer de diplomatie mais compter aussi bien entendu sur une bonne dose de violence puisque Pierre à besoin de vous pour des missions en compagnie de la rébellion !

« Les rats, une fausse bonne idée… »

Cette fameuse rébellion apporte une nouvelle mécanique de jeu dans son sillage : des missions que vous pourrez activer dans toutes les grandes villes auprès de Pierre et de ses compagnons. Hélas, on est dans de la quête ultra speed et sans intérêt narratif. On expédie ça souvent rapidement et on finit presque par oublier que cette fameuse rébellion a besoin de nous. Vient ensuite un franc retour aux sources qui fait plus que plaisir : vous avez désormais plusieurs façon d’attaquer votre cible ! Il faudra pour cela enquêter, explorer, interroger afin d’éliminer l’ennemi avec ce vrai petit goût d’Assassin’s Creed old school qu’avait perdu la trilogie lancée par Origins.

Plagier à Plague Tale ?

Par contre l’ajout de hordes de rats façon A Plague Tale… ce n’était absolument pas nécessaire. Vous ne pouvez pas les battre, seulement les éloigner en mettant des coups d’arme dans le vent avant de bloquer leur accès. Autant dire que cette nouveauté n’apporte rien, et n’est pas spécialement compréhensible car durant la période médiévale, on appelait un peu n’importe quelle maladie « peste », et de mémoire… il n’y a pas eu de grosse période de peste au IVème siècle !

« Les clichés du genre sur l’ère médiévale foisonnent »

Pour le coup, Ubi a pris le pari de se mettre au bon vieux cliché moyenâgeux et ça se ressent dans toute la réalisation : tout ou presque est sale, sombre, humide. Les stéréotypes ont la vie dure et ça fait grincer des dents derrière la manette pour qui s’y connaît en tant soit peu sur cette période.

On aurait pu pardonner ce choix de direction artistique si la balade eut été agréable. Je rappelle ainsi que l’Irlande, premier DLC, avait un côté mystérieux, envoûtant malgré une impression de manque de renouvellement. Hélas, ici on n’a même pas ce petit loisir visuel. Quant aux bugs… navrée mais ils sont toujours de la partie entre soucis de collision, personnages qui disparaissent et j’en passe. On retrouve les tares habituelles de cet opus avec regret.

La bande-annonce

Tableau de notes: s’agissant d’un DLC, nous n’incorporerons pas de tableau de notes. Vous pourrez retrouver ce dernier dans le test du jeu complet en cliquant ici.

Note Globale N-Gamz.com: 12/20

Bien que narrativement attrayant par moment, « Le Siège de Paris » n’envoie pas vraiment du rêve mais toujours cette impression de facilité, de copier/coller. Là où Odyssey avait su partir complètement en vrille avec des DLC qui nous en mettaient plein la vue et plein les sentiments, ici on se relance pour une dizaine d’heures avec une monotonie assez consternante. Alors oui, ce DLC fait le job, il nous donne ce que le soft originel nous proposait déjà de base et lui fait gagner de la durée de vie, mais le souci c’est que l’on se replonge dans les bottes d’Eivor mais sans réel coup de cœur au final.



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !