Review
Francie, c’est fini !
Sachez qu’un niveau de 200 en puissance est nécessaire pour se lancer dans le DLC « Le Siège de Paris ». Généralement, si vous avez parcouru en long en large et travers le soft d’origine et sa première extension vous devriez être bien au delà.
Une fois la traversée vers la Francie effectuée, vous allez vous retrouver mêlé à des conflits qui, de base, ne vous regardent pas. Vous vouliez seulement vous assurez que les vôtres n’avaient rien à craindre, mais Charles le Gros à d’autres plans en tête.
Il va falloir jouer de diplomatie mais compter aussi bien entendu sur une bonne dose de violence puisque Pierre à besoin de vous pour des missions en compagnie de la rébellion !
Cette fameuse rébellion apporte une nouvelle mécanique de jeu dans son sillage : des missions que vous pourrez activer dans toutes les grandes villes auprès de Pierre et de ses compagnons. Hélas, on est dans de la quête ultra speed et sans intérêt narratif. On expédie ça souvent rapidement et on finit presque par oublier que cette fameuse rébellion a besoin de nous. Vient ensuite un franc retour aux sources qui fait plus que plaisir : vous avez désormais plusieurs façon d’attaquer votre cible ! Il faudra pour cela enquêter, explorer, interroger afin d’éliminer l’ennemi avec ce vrai petit goût d’Assassin’s Creed old school qu’avait perdu la trilogie lancée par Origins.
Plagier à Plague Tale ?
Par contre l’ajout de hordes de rats façon A Plague Tale… ce n’était absolument pas nécessaire. Vous ne pouvez pas les battre, seulement les éloigner en mettant des coups d’arme dans le vent avant de bloquer leur accès. Autant dire que cette nouveauté n’apporte rien, et n’est pas spécialement compréhensible car durant la période médiévale, on appelait un peu n’importe quelle maladie « peste », et de mémoire… il n’y a pas eu de grosse période de peste au IVème siècle !
Pour le coup, Ubi a pris le pari de se mettre au bon vieux cliché moyenâgeux et ça se ressent dans toute la réalisation : tout ou presque est sale, sombre, humide. Les stéréotypes ont la vie dure et ça fait grincer des dents derrière la manette pour qui s’y connaît en tant soit peu sur cette période.
On aurait pu pardonner ce choix de direction artistique si la balade eut été agréable. Je rappelle ainsi que l’Irlande, premier DLC, avait un côté mystérieux, envoûtant malgré une impression de manque de renouvellement. Hélas, ici on n’a même pas ce petit loisir visuel. Quant aux bugs… navrée mais ils sont toujours de la partie entre soucis de collision, personnages qui disparaissent et j’en passe. On retrouve les tares habituelles de cet opus avec regret.
La bande-annonce
Tableau de notes: s’agissant d’un DLC, nous n’incorporerons pas de tableau de notes. Vous pourrez retrouver ce dernier dans le test du jeu complet en cliquant ici.
Note Globale N-Gamz.com: 12/20
Bien que narrativement attrayant par moment, « Le Siège de Paris » n’envoie pas vraiment du rêve mais toujours cette impression de facilité, de copier/coller. Là où Odyssey avait su partir complètement en vrille avec des DLC qui nous en mettaient plein la vue et plein les sentiments, ici on se relance pour une dizaine d’heures avec une monotonie assez consternante. Alors oui, ce DLC fait le job, il nous donne ce que le soft originel nous proposait déjà de base et lui fait gagner de la durée de vie, mais le souci c’est que l’on se replonge dans les bottes d’Eivor mais sans réel coup de cœur au final.