Réalisation: 15/20
Le 1080p affiché est propre et permet vraiment d’admirer la finesse de la modélisation d’Ezio Auditore, lequel a bénéficié d’un soin tout particulier. Malheureusement, certains NPC, principalement dans Assassin’s Creed 2, n’ont pas bénéficié du même travail et ont même généré un sacré bad buzz que l’on démonte pour vous dans la vidéo (« Rien n’est vrai… tout est permis » comme dirait l’autre). De même, c’est toujours dans cet opus, qui date quand même de 2009, que l’on retrouve du popping intempestif de textures et de passants, ce qui a tendance à casser l’immersion, surtout quand la distance d’affichage a été augmentée au point que l’on puisse contempler l’intégralité des villes d’une simple escalade sur la cathédrale du coin. Fort heureusement, Brotherhood et surtout Revelations s’en sortent avec les honneurs, le dernier pouvant même passer allègrement pour un soft Next-Gen tant son design artistique, ses incroyables jeux de lumière et son niveau de détail poussent à la contemplation.
Gameplay/Scénario: 17/20
La trilogie Ezio est tout simplement dotée du meilleur scénario jamais créé pour la saga Assassin’s Creed, avec la recherche de cette Pomme d’Eden empreinte de mysticisme, de paranormal et de révélations malgré une fin en demi-teinte qui trouvera heureusement une conclusion épique dans Assassin’s Creed 3. Voir Ezio revêtir pour la première fois l’habit mythique de l’Assassin, puis évoluer en chef de la Confrérie avant de vieillir en tentant de faire le point sur ses origines est terriblement jouissif et permet de s’attacher comme jamais au meilleur Assassin qu’ait jamais porté la franchise. Niveau gameplay, si le 2 pose les bases des futurs Open Worlds d’Ubi, c’est véritablement Brotherhood qui va faire entrer la licence dans toute sa grandeur avec l’enrôlement des Assassins, la reconstruction d’une ville titanesque, une pléthore de missions annexes et une immersion comme rarement vue auparavant. Si les mécanismes d’escalade et de discrétion ont été améliorés depuis avec Unity et Syndicate, le tout passe encore terriblement bien, demande bien plus d’observation que dans les opus Next-Gen et nous offre un plaisir de jeu constant, notamment en variant les phases dans l’animus et celles vous faisant incarner Desmond.
Bande-Son: 17/20
Un doublage français de haute volée donne vie à tous les protagonistes de ce récit titanesque étalé sur pas moins de trois jeux, lesquels incorporent tous des mélodies épiques, voire bibliques au possible par le biais de chants d’une rare douceur mâtinés de rythmes frénétiques. Les bruits environnementaux ont également été travaillés au maximum pour vous donner l’impression d’évoluer en plein cœur d’une ville historique remplie de monde. Deux bémols néanmoins : quelques couacs sonores sur Revelations et… les bardes !
Durée de vie: 18/20
En ligne droite, comptez environ 12 à 15 heures de jeu par épisode, et le double si vous voulez réaliser toutes les missions annexes, recruter un maximum d’assassins, trouver tous les trésors et augmenter jusqu’au dernier niveau la reconstruction des diverses villes proposées. Pour moins de 60 Euros, avouez que le ratio durée de vie/prix est terriblement aguicheur !
