Si Gears 5 est assurément l’un des plus beaux jeux de la Xbox One et propose un cover-shooter convaincant à la troisième personne, il ne révolutionne en rien la licence comme s’apprête à le faire, du moins on l’espère, Halo Infinite. De fait, on était curieux de voir les ventes du soft histoire de savoir si les fans un peu déçus par Gears of War 4 allaient faire payer à The Coalition son manque de prise de risques, et les premiers chiffres qui sont tombés nous ont fait craindre le pire!
En effet, on a appris via l’ukie que le jeu s’était vendu quatre fois moins en version physique que Gears of War 4 au Royaume-Uni, un marché plutôt représentatif des tendances occidentales. Certains analystes y ont été de leur commentaire, comme Christopher Ding du Gamesdaily.biz, qui a indiqué: « Gears 5 a choisi une très mauvaise semaine pour son lancement, et le résultat est qu’il s’est vendu 4 fois moins que Gears of War 4 (en version physique). Sur papier, ça semble décevant et ça suggère que les problèmes continuent pour cette licence. Mais nous vivons dans le monde du Game Pass. Alors qui sait? ».
De quoi paniquer? En tous cas, cela a fait sortir Microsoft de sa réserve puisque le géant américain a déclaré via son Manager Marketing Général, Aaron Greeberg, que:
« Grâce au soutien incroyable de nos fans, Gears 5 a lancé sur les chapeaux de roues la saison des fêtes de fin d’année en attirant plus de trois millions de joueurs lors de son week-end d’ouverture et en établissant de nouveaux records pour le Xbox Game Pass avec la plus grande semaine de lancement de tous les titres Xbox Game Studios de cette génération. Cette performance a facilement fait le double de la première semaine de Gears of War 4 et fait de Gears 5 le titre le plus joué des Xbox Game Studios pour sa première semaine depuis… Halo 4 en 2012.«
Bref, tout va bien selon Big M. Reste à voir si les gamers Game Pass qui se sont abonnés pour plébiscité le jeu vont le rester les mois suivants, sinon le géant américain risque de perdre pas mal de plumes dans l’affaire.