Brice va se voir « obligé » de voler au secours de Marius

On a tous connu les premiers déboires du surfeur Brice de Nice, à la chevelure blonde légendaire, et nous attendions tous de savoir ce qui allait se passer après sa défaite lors de la compétition du premier film. C’est là que démarre Brice 2…

Ah non! C’est juste! Ce cher Brice est le roi du « cassage » en règle, et il s’est même permis de faire passer sa suite par la case : « J’t’ai cassé ! ». Nous voilà donc plusieurs années après les événements du premier opus, retrouvant notre cher Jean Dujardin qui vit toujours à Nice et a conservé le même statut qu’à ses débuts, personne d’autre que… lui ne comptant  dans sa vie ! Il est définitivement son propre amour mais quand il reçoit un message affolé de son ami Marius, il va se hâter de voler à son secours… enfin, on l’y force plutôt. Mais ce qu’il va découvrir durant son périple va définitivement changer sa vision du monde… Ou pas !

Un humour très lourd… mais on aime ça!

Avant toute chose, il est important de bien se rappeler que la « saga » (car c’en est une maintenant) Brice de Nice est réputée pour son humour assez lourd et son statut de film faussement « sans moyens ». On le voit d’ailleurs d’entrée de jeu grâce aux ignobles effets spéciaux que l’on nous sert, mais ils sont tellement mal réalisés que ça en devient presque de l’art. Et puis, tout le monde sait que l’aspect cheap de ces derniers a clairement été fait exprès. Par la suite, fort heureusement, la technique est bien plus à l’avenant et les décors se montrent sublimes : montagnes immenses, plages magnifiques, Bordeaux… Oui, bon, ok : cherchez l’intrus.

Sur le plan musical, quel plaisir de retrouver les compositions du premier film pour un résultat drôle, d’jeuns et toujours savamment placé histoire de supporter au mieux le récit. Le jeu d’acteur, quant à lui, est tout bonnement excellent. Jean Dujardin incarne un Brice encore plus dingue qu’auparavant et toujours aussi fort pour se mettre dans une belle galère et s’en sortir de la façon la plus improbable possible. Marius, interprété par Clovis Cornillac, est toujours aussi… aussi… Marius quoi ! Stupide mais presque brillant, avec une volonté de fer. Et tous les autres ? On vous laisse les découvrir mais sachez juste qu’aucun héros ou personnage secondaire n’est à jeter, ils sont pile-poil à leur place pour que le film soit une réussite dans son genre de production décalée.

Brice de Nice 3 ne renie donc en aucun cas son appartenance au premier volet culte, mais parvient à créer une histoire totalement différente, bourrée de références à la culture geek autant qu’à son aîné, mais surtout rempli à craquer… d’humour ! Une bonne humeur et des instants de rires, puis de fous rires qui vont crescendo au fur et à mesure que le long métrage avance, tout en gardant ce côté totalement stupide du début à la fin pour notre plus grand plaisir.

Honnêtement, ce troisième (deuxième en fait) épisode des aventures du surfeur le plus barré de Nice m’a encore fait plus rigolé que le film originel et ce n’était pas gagné tant la « vague » était placée haute. Si vous avez aimé Brice de Nice premier du nom, vous ne pourrez qu’adorer cette suite qui fait en tous points mieux que son aînée. A voir en famille, en couple, en solitaire, entre amis mais… à voir absolument  sans se prendre la tête!

La Bande-Annonce

Note Globale N-Gamz: 4,5/5