Invités dans les locaux de Bethesda pour découvrir une toute nouvelle mission complète de Wolfenstein II : The New Colossus, nous avons pu confirmer les excellentes impressions de notre première preview et, surtout, nous rendre compte que les petits gars de Machine Games n’avait pas chômé entre temps pour nous offrir un FPS viscéral et totalement rock’n roll en plein cœur d’une amérique occupée par Hitler et ses sbires. Préparez-vous : c’est gore, c’est fun, et les nazis n’ont qu’à bien se tenir !
Notre première prise en main de Wolfenstein II nous avait permis de jouer au prologue « épique » en fauteuil roulant dans les coursives d’un sous-marin assiégé avant de nous envoyer en plein cœur de l’Area 51 au Nevada pour y faire péter une bombe nucléaire portable, rien que ça ! Et bien croyez-le ou non, mais cette seconde session de jeu dans la peau de B.J. Blazkowicz fut encore plus dingue ! En route vers la Nouvelle-Orléans !
En effet, si ce cher B.J. veut provoquer la révolte du peuple américain face à l’occupant nazi dans l’uchronie imaginée par Machine Games (grosso modo : Hitler et ses troupes ont remporté la Seconde Guerre Mondiale), il va falloir qu’il se trouve des alliés de choix, et parmi eux figure Horton, un leader capable de semer une pagaille pas possible au sein des rangs ennemis… encore faut-il le convaincre de vous rejoindre !
C’est donc par le biais d’une séquence cinématique utilisant le moteur du jeu, à savoir l’idTech 6, que l’on fait la connaissance de notre belle bande de bras cassés qui nous sert de groupe de résistants, entre une femme black à la coupe afro et au juron facile, une allemande boulimique repentie qui se fait sauter dans les coursives de votre sous-marin personnel, un ingénieur totalement allumé et un simple d’esprit à la moitié de crâne dégommée, il y a de quoi hurler de rire ou… partir en courant pour sauver sa peau ! L’occasion de constater l’incroyable humour du soft, qui démarre cette cession sur les chapeaux de roue en termes de langage fleuri et d’action.
Une fois arrivé à la lisière de la Nouvelle Orléans, place aux stats avec l’utilisation d’upgrade kits pour booster ses armes comme il faut. Pas mal de possibilités à ce niveau, tout comme avec les Perks, des capacités passives réparties en trois classes (Infiltration, Tactique et Destruction) qui se débloquent en fonction de « défis » à réalisern tels que faire 10 headshots par exemple
A noter que les armes sont excessivement variées et peuvent presque toutes s’équiper à deux mains via un double menu radial simple d’accès : railgun qui vaporise littéralement l’ennemi, uzi à haute cadence de tir, lance-flammes, tout y est pour éradiquer du nazi avec style !
Ne reste plus qu’à nous faufiler « discrètement » (c’est vite dit vu les bugs d’accroche aux rebords qui nous ont grillé plus d’une fois) dans une Nouvelle Orléans totalement détruite par les troupes d’élites nazies. Au menu : ruines encore fumantes, effets de particules en tous sens pour les flammes, passage dans le dos bien stressant pour des Stealth Kills vraiment jouissifs et chiens mécaniques de la taille d’une maison qui vous tuent en un coup… les Panzerhunds ! Autant dire que la difficulté est au rendez-vous et que foncer dans le tas n’est pas la meilleure des stratégies, l’I.A. ayant une fâcheuse tendance à vous encercler autant que possible ! Heureusement, il vous sera possible d’effectuer un bond titanesque grâce à vos échasses mécaniques. Idéal pour se sortir d’un mauvais pas.
Après avoir survécu à deux-trois molosses en sprintant comme un fou tout en détruisant, à coups d’épaules, des murs de briques entiers (il est comme ça B.J., un bourrin comme on l’aime), le tout en 60fps constant et sur fond de musique anxiogène mâtinée de râles d’agonie de civils au loin (New Orléans, Paradise on Earth), j’arrive enfin devant la banque où Horton s’est retranché. Je lui viens tout naturellement en aide face à un assaut massif de troupes d’élites ennemies, en retrouvant avec joie le « feeling » old school propre à Wolfenstein, qui fait la part belle aux trousses de soins et points d’armure histoire de vous mettre en stress comme jamais.
S’engage ensuite une séquence cinématique dans laquelle l’euphorique et sacrément taré leader des rebelles de la Nouvelle Orléans me présente ses deux compagnons d’armes dont « The Professor », une redoutable sniper au sarcasme encore plus rapide que ses tirs en pleine tête.
La négociation débute et j’assiste à une séquence complètement hallucinatoire où B.J. se prend le chou avec Horton en ingurgitant plusieurs verres de Whisky, le tout sur une musique de clarinette jouée par l’un de ses hommes de mains et… au milieu des balles adverses qui fusent partout dans la pièce ! Du WTF pur et dur !!!
La démo se termine alors que je monte sur l’un de ces fameux chiens mécaniques et m’engouffre dans les méandres des égoûts de la ville pour brûler de l’allemand à tout va avec un air de Hard Rock tonitruant… Epique, jouissif et totalement Rock’n Roll !
En conclusion, Wolfenstein II : The New Colossus va littéralement combler les fans du premier opus qui en demandaient plus, mais aussi faire du pied aux amoureux de FPS sans prise de tête et bien barrés grâce à sa réalisation haut de gamme, sa brochette d’anti-héros charismatiques et son action débridée ! Et dire qu’il s’agit du second opus… d’une trilogie ! La fin s’annonce énorme, on le sent!
Wolfenstein 2 Trailer No More Nazis
La Note Preview N-Gamz: 4/5