Le feuilleton du rachat d’Ubisoft, de force, par Vincent Bolloré et son groupe Vivendi a pris naissance l’année dernière, quand l’homme aux dents longues a racheté de nombreuses parts de la société à ses actionnaires histoire d’avoir un peu plus d’impact sur les décision de l’entreprise.
Sentant le danger après que Vivendi ait déjà récupéré la branche mobile d’Ubi (Gameloft), les frères Guillemot, fondateurs de la société, ont décidé de contre-attaquer au maximum avant l’assemblée générale des actionnaires fixée au 22 septembre prochain.
De fait, on apprend qu’ils ont, par le biais de leur société Guillemot Brothers SE, réussi à s’emparer de pas moins de 4 millions d’actions Ubisoft, portant le total qu’ils détiennent à 17,6 millions, autrement dit 15,38% du capital (soit 21,6% du droit de vote au conseil d’administration).
La lutte est donc plus que jamais féroce entre les créateurs d’Ubisoft, qui veulent conserver leur bébé et la liberté éditoriale qui va avec, et Vincent Bolloré, qui aimerait bien détenir le troisième groupe vidéoludique majeur pour en retirer des bénéfices records. Au détriment des jeux?