Preview: Final Fantasy XIV: A Realm Reborn

Bienvenue dans le monde héroic-fantasy d’Eorzea. Un monde ravagé par une guerre qui a mené à un cataclysme: le dragon Bahamut. Véritable instrument de destruction massive, le reptile a réduit en cendres des milliers de vies et d’habitations. C’est donc dans un univers en complète reconstruction que votre avatar met les pieds. Vous incarnez un aventurier qui part à la recherche de gloire, puissance, richesse… (au choix), allant de quête en quête pour réaliser son rêve. Alors certes, le scénario de départ est assez classique, mais amplement suffisant pour donner prétexte à un MMORPG (et on peut faire confiance à SquareEnix pour l’étoffer au fil de l’aventure).

Après avoir créé votre personnage parmi cinq races aux choix parmi les Hyur (Humains), les Elezen (Elfes), les Lalafell (Peuple de petite taille), les Miqo’te (Félins) et les Roegadyn (Brutes), place à l’action avec un moteur de jeu qui le rend toujours aussi beau depuis la version initiale! Vous en prendrez plein la tronche avec la cinématique d’introduction, et le rendu in game est, à mon sens, ce qui se fait de mieux en matière de MMO. Aussi bien sur PS3 que sur PC, les effets d’ombre et de lumière sont superbes. L’animation est fluide et les expressions faciales sont tout bonnement divines ! Pour ceux qui n’auraient pas un PC assez puissant, investir dans un combi clavier-souris sans fil pour PS3 n’est pas inutile !

La bande son, quant à elle, est plutôt bonne dans l’ensemble. On a l’impression d’être dans un remake du Seigneur des Anneaux. Les effets sonores sont dans le ton, on regrettera seulement l’absence totale de voix en dehors de l’intro. Un ajout qui serait le bienvenu pour la sortie officielle histoire de renforcer l’immersion, élément clé, s’il en est, de tout bon MMO. Petit bémo aussi pour les temps de chargement un peu trop long sur PS3. Néanmoins, SquareEnix y travaille.

D’un point de vue gameplay, on retrouve les codes simples et efficaces qui ont fait le succès des RPG en ligne. Une barre d’action, des raccourcis clavier donnant accès à des menus divers et variés. Rien d’extraordinaire sur ce plan, mais les combats donnent lieu à des chorégraphies très dynamiques. On notera surtout le soin apporté à la barre d’action version PS3 qui est parfaitement pensée pour la console. On a d’ailleurs l’impression avec ces premières heures de jeu, que le titre a été principalement pensé pour ce type de support. Un gameplay totalement fluide qui rappellera de très bons souvenirs à ceux qui ont aimé le système MMO-Like de FF XII puisque de nombreux automatismes en sont tirés.

Concernant le leveling, on s’approche cette fois-ci plus du système de Guild Wars 2. En effet, au delà des simple quêtes et du farming intensif, d’autres voies s’offrent à vous pour faire progresser votre avatar. Vous pourrez, au choix, remplir votre bestiaire, participer à des chasses appelées mandats ou encore à des événements ponctuels rebaptisés ALEA pour l’occasion.

Le bestiaire est, comme son nom l’indique, une sorte d’animalier que vous remplirez à force de rosser les mêmes ennemis. En plus de rapporter une quantité non négligeable de points d’expérience, il sert aussi à débloquer les quêtes de votre classe principale.

Les mandats quant à eux sont des contrats que vous ne pouvez prendre qu’en nombre limités toutes les 24h. Exploitez donc ces sous-quêtes de façon intelligente, car en plus de vous donner une somme fixe d’expérience et de gils, elles vous apporteront un bonus équivalent au niveau de difficulté que vous aurez au préalable déterminé. A vous de trouver le bon équilibre entre la facilité et l’infaisable.

Des boss énormes!

Enfin, les ALEA sont des événements ponctuels apparaissant çà et là en Eorzea, et auxquels tous les joueurs présents peuvent participer. Plus vous serez actifs dans ces ALEA et plus vous toucherez d’expérience à la fin.

Ces 3 possibilités de leveling restent les façons les plus efficaces de faire monter son niveau. Et si cela ne vous suffit pas, vous aurez aussi la possibilité d’augmenter de niveau vos deux jobs secondaires ; première des deux classes concernant l’artisanat et la seconde la récolte, chacun de ces second et troisième métiers proposant leur propres quêtes à remplir.

Bref, vous l’aurez compris, à l’exception de quelques légers défauts, que l’on espère voir corrigés d’ici le 27 août prochain, date de sortie du titre, ce Final Fantasy XIV A Realm Reborn promet d’être l’un des meilleurs MMO qui soit. Mélangeant Skyrim, Guild Wars et FF XII dans le gameplay, il aura de quoi contenter la plupart d’entre nous. Rendez-vous donc fin août, pour le verdict final, et tout de suite pour le trailer d’intro du titre qui devrait enfin combler les attentes des amoureux de MMORPG et de Final Fantasy!