Review
Whitethorn Games, aka l’éditeur des softs les plus cosys et cutes de la galaxie, a accompagné Banana Bird Studios pour la sortie de son jeu Beasts of Maravilla Island. Lancé l’année passée sur PS4, PC, Switch et Xbox One, le titre nous revient cette fois sur PS5 et c’est par ce biais que j’ai découvert cette aventure toute douce qui va nous transformer en véritable photographe animalier ! Vous aussi vous étiez passé à côté de ce bonbon vidéoludique ? Et bien rattrapons cette erreur dès maintenant dans mon test !
L’héritage de Papounet
« Répertoriez en photo toute la faune de l’île pour sauver la magie ! »
Dans Beasts of Maravilla Island, vous incarnez une jeune fille nommée Marina Montez, une photographe animalière qui veut sauver l’héritage culturel de son grand-père. Ce dernier avait en effet cartographié une île mystérieuse, à la faune et à la flore féériques, que l’on ne trouve nulle part ailleurs.
Maravilla Island est ainsi protégée par la magie mais cette dernière est en train de s’affaiblir et de s’estomper ! La seule solution pour la sauver : restaurer la foi des humains en cette fameuse magie !
Armée de son carnet, de celui de son grand-père et de son appareil photo, Marina va devoir parcourir l’île et ses trois biomes à la recherche de toutes les bestioles et plantes qui la composent.
« Visuellement, la DA est belle mais c’est un peu désuet techniquement »
Il va de fait falloir interagir avec votre environnement pour déclencher des évènements qui vous permettront de prendre en photo les actions des bestioles typiques du biome dans lequel vous évoluez. C’est mignon et addictif à souhait, ça rappelle pas mal Pokémon Snap en plus libre mais la réalisation s’avère parfois un peu désuette. Pour information, j’ai tenté l’aventure avec mes enfants et ils ont adoré voir toutes ces couleurs, ces créatures et plantes qui semblent parfois sorties d’un livre que je leur lis le soir.
Un joli conte pour petits et grands, mais pas sans défauts
C’est donc doux et mignon au possible. On oublie assez souvent la rigidité des animations de Marina même si, je dois bien l’avouer, j’ai parfois eu envie de grincer des dents en me rappelant que l’on est tout de même fin 2022 et sur PS5 qui plus est.
On peut aussi reprocher au soft un manque de textures dans certaines scènes, je pense notamment aux ruines qui sont grevées de ce petit quelque chose qui leur donnerait le même aspect magique et fantaisiste que le reste de l’environnement.
« Un monde qui manque de vie, surtout niveau sonore »
Le gameplay, pour sa part, se prend très rapidement en main mais le jeu souffre de quelques bugs, surtout dans la navigation de l’album. Ces derniers nous poussent ainsi souvent à le fermer et le rouvrir. La bande-son, enfin, est agréable même si elle se fait peut-être un poil trop discrète par moments.
On se retrouve ainsi entourée de créatures fabuleuses mais elles semblent éteintes au niveau sonore. On aurait adoré avoir un monde qui foisonne de crissements des plantes, de croassements, de bruits d’ailes qui frappent l’air… Un monde loin d’être parfois endormi comme celui de ce Beasts of Maravilla Island.
Beasts of Maravilla Island : Trailer
Note N-Gamz.com: 14,5/20
Si vous êtes un adepte des softs tout doux ou si vous cherchez juste un jeu à pratiquer avec vos enfants, Beasts of Maravilla Island est fait pour vous et ce malgré ses petits défauts. Avec son prix tout doux de 9,99 Euros, son histoire mignonne et ses environnements parfois enchanteurs, le titre offre une balade agréable même si elle aurait certainement pu bénéficier d’un monde plus vivant en termes d’ambiance sonore et de textures plus travaillées par endroits. Une aventure qui donne néanmoins le sourire et que l’on accueille avec plaisir en ce milieu d’automne.
About the Author
