Review
Après avoir séduit les gamers Xbox en 2013 sur 360 et One, Max: The Curse of Brotherhood a décidé d’importer ses énigmes retorses et son marqueur magique sur Nintendo Switch, dans un soft vendu 15€ sur l’eShop et… 30€ en version boîte! Un sacré investissement, non? Du coup, on s’attend à un portage de qualité qui gommerait même les errances du modèle originel mais… il n’en est rien. De quoi passer à côté du titre de Press Play? La réponse dans notre vidéo-test complet.
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Réalisation: 10/20
A croire que Max s’est cru sur une PlayStation 4 Pro en proposant au final deux modes d’affichage comme le font parfois les titres optimisés pour la console de Sony, sauf que là, c’est le choix du support qui impacte directement sur la technique: résolution nette et framerate à la ramasse en mode portable, ou textures floues à 900p et fluidité de l’animation en mode dock sur votre TV… vous avez le choix des armes, en toute ironie bien sûr. On sent donc clairement que ce Max n’a pas bénéficié d’un gros travail d’optimisation, ce qui fâche quand même pour un jeu vendu 15€ sur l’eShop depuis l’année passée (et donc toujours pas patché depuis) et carrément 30€ en version boîte! Ajoutez à cela une physique étrange des éléments et vous comprendrez que le monde coloré et rafraîchissant de ce Curse of the Brotherhood ne parvient pas à sauver le titre d’une note mitigée.
Gameplay/Scénario: 15/20
L’histoire est amusante, bon enfant, et se laisse agréablement suivre, mais c’est clairement du côté de ses énigmes qu’il faut chercher le potentiel de ce Max: The Curse of Brotherhood. Ingénieuse et retorses à souhait, elles procurent un joli sentiment de jouissance intellectuelle quand on parvient à trouver le bon enchaînement de pouvoirs, tandis que le côté tactile apporte un petit confort de jeu supplémentaire en mode portable. Dommage donc que le tout se retrouve un peu gâché par une physique pas toujours au top, des sauts de Max vraiment étranges, une inertie du héros et une faculté d’accroche à certains éléments (les lianes notamment) qui se joue souvent « au petit bonheur la chance ». Heureusement, les checkpoints sont nombreux histoire d’éviter toute frustration trop violente, et au final la balade se révèle bien plus plaisante qu’irritante.
Bande-Son: 14/20
On note d’excellents doublage anglais, bourrés d’humour, mais des mélodies un peu trop discrètes. De fait, on est content que les bruitages environnementaux fassent le job pour couvrir certaines scènes un peu trop silencieuses. D’un autre côté, c’est idéal pour la concentration sur les nombreuses énigmes du soft.
Durée de vie: 14,5/20
Si vous l’achetez à 15€ sur l’eShop, on peut dire que le ratio durée de vie/prix est correct avec un titre qui se boucle en 6 à 7h. Par contre, à 30€ la version physique, autant dire que la pilule aura du mal à passer.
Note Globale N-Gamz: 14/20 si vous découvrez le jeu, 10/20 sinon
Max: The Curse of Brotherhood est un bon jeu à la base, même si sa gestion de la physique et ses sauts approximatifs peuvent parfois frustrer un peu le gamer. On espérait donc que le jeu ait gardé toute sa superbe sur Nintendo Switch mais malheureusement ce n’est pas le cas. Entre framerate aux fraises en mode portable et résolution en berne en mode dock, le bébé de Press Play ne se montre pas sous son meilleur jour chez Big N, mais il pourrait constituer une expérience intéressante pour les amoureux de puzzle platformer qui n’y aurait jamais touché dans ses diverses versions, seulement s’ils l’achètent en digital.