Review

Noob totale sur la licence des jeux « Yakuza », je débarque au royaume des karaokés et des coups de tatanes dans la tronche avec le dernier soft de Ryū ga Gotoku Studio, j’ai nommé Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name (TMWEHN pour les intimes) ! Alors un peu d’indulgence si vous êtes un grand fana de Kiryu s’il vous plaît. Par contre, si comme moi vous êtes un novice absolu en la matière, alors peut-être que cette introduction vous donnera envie de tenter l’aventure initiée par SEGA en 2005 et qui trouve aujourd’hui un point d’orgue dans cet opus Gaiden lancé sur Xbox One, Xbox Series X, Xbox Series S, PC, PlayStation 4 et PlayStation 5 histoire de toucher le plus de monde possible. D’ailleurs n’ayez pas d’inquiétude concernant la compréhension et la lisibilité du soft et de son histoire car entre flashback et explications, vous vous y retrouverez très rapidement même si vous n’avez jamais touché un opus de la saga. Alors chopez votre paquet de clopes et échauffez vos poings parce que les coups vous pleuvoir dans ce test complet !

C’est l’histoire d’un gars…

« Kiryu revient dans un épisode taillé pour les fans »

Kiryu donc, qui a dû se faire passer pour mort pour protéger ceux qu’il aime et préserver des secrets politiques bien enfouis. Depuis, il vit sous la surveillance des Daidoji qui se servent de lui pour leur sale boulot : distribution de baffes, protection de cargaison, … Autant dire que vous êtes bien loin des tâches qui incombaient à celui que vous étiez précédemment. Cependant, votre anonimisation (pas bien français mais vous pigez le truc) caché derrière vos lunettes noires ne va pas berner le monde bien longtemps : les rumeurs de votre existence vont vite s’étendre et un chef de clan va faire appel à vos service vous pour démanteler les grande familles Yakuza suite au passage de lois gouvernementales visant à contrecarrer ces organisations mafieuses. C’est un peu étrange dit comme ça mais ça tient globalement bien la route et nous propose un chouette divertissement à la narration dynamique – et je vous dis ça en tant que public assez peu friand du genre pourtant.

« Une foule d’activités annexes et parfois loufoques »

Le jeu nous propose des activités qui semblent trop souvent clichés mais parfois bien plus surprenante : aider une gamine à avoir la peluche de ses rêves dans une machine à pinces, nourrir les SDF du coin avec des petits plats qui rassasient le corps et l’âme, aller chercher des cigarettes, distribuer des gifles aux voyous qui enquiquinent les honnêtes gens, et j’en passe. Bourré de petite requêtes, le soft nous permet donc de switcher aisément entre son gameplay plus traditionnel et des occupations diverses et variées qui prêtent bien souvent à sourire.

Pour ce qui est du traditionnel justement : en général vous allez vous lancer dans une discussion houleuse qui finira par des mots plus hauts que d’autres et l’arrivée de sales gredins qu’il faudra corriger à coups de poings ! Vous pourrez récupérer des armes sur vos adversaires mais le titre nous demande principalement de nous la jouer à la force brute. C’est fun, il y a de l’impact, la difficulté n’est pas méchante et si vraiment vous adorez mettre des mandales plus que de raison sachez que le Château est fait pour vous tel un haut lieu de la dépravation des élites où vous pourrez y affronter moults ennemis.

« Un max de clichés parfois très cringes »

Vous aurez aussi l’occasion de vous adonner à des courses de petites voitures personnalisables, aux fléchettes, au billard et même aller au karaoké où vous pourrez vous faire escorter par la demoiselle de votre choix, ce qui vous propulsera dans des phases de gameplay complètement hors du temps et filmées avec de véritables actrices. Durant ces phases, vous devrez diriger la conversation par vos choix et je vraiment suis navrée mais personnellement j’ai trouvé ça cringeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee à mort. C’est très drôle hein, mais presque aussi gênant que les scènes de cul en vue FPS de Cyberpunk 2077.

Like a Dragon Gaiden m’a semblé, tout le long de l’expérience, comme un drôle de mélange où on y met un tas de clichés, d’histoires petites comme grandes, pour nous proposer un genre de tranche de vie qui se veut authentique et loufoque, et c’est clairement ce que l’on obtient au final. C’est fun et dynamique mais sur le long terme ça devient vite répétitif a tel point que l’on préfère ne s’en tenir qu’à la trame principale. Le tout est enrobé dans des graphismes hélas un peu daté, mais apparemment c’est la signature de la licence. Il n’empêche que c’est fluide, dénué de lags ou de bugs et que la bande-son se révèle très bonne avec notamment d’excellents doublages excellents et des sous-titres justes et parfaitement lisibles.

Like a Dragon Gaiden : TMWEHN Trailer

Note N-Gamz : 14/20

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name est assurément taillé pour les fans de la licence et si cela se ressent du début à la fin de l’aventure, je dois quand même avouer que ce fameux « Homme qui a effacé son nom » ne m’a pas laissée de marbre en tant que nouvelle venue dans la saga et j’ai vécu une aventure amusante et plaisante, d’autant que je ne refuse jamais de me lancer dans une distribution de baignes en règle. Malheureusement, je ne suis assurément pas le public le plus ciblé pour le titre et si le fana de la licence sera des plus ravis de retrouver un nouvel épisode qui semble se positionner en introduction à un prochain opus, la non initiée que je suis retiendra un périple qui prête à sourire et nous tient occupé pendant de longues heures mais qui souffre d’une grosse répétitivité, d’une surabondance de clichés et d’une réalisation qui aurait pu être bien plus soignée pour sa version PlayStation 5 et Xbox Series X.



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LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !