Review
Pour sortir du lot dans un marché dématérialisé déjà bien fourni en jeux de plates-formes, il vaut mieux soit la jouer rétro histoire de tirer la corde sensible des vieux de la vieille, soit opter pour un concept original. Fractured Soul tente la deuxième approche (avec un soupçon de la première) en proposant un gimmick changeant fondamentalement sa façon de jouer.
Moins de blabla, plus de boum boum
Il était une fois, dans un vaisseau appelé… Euh non c’est pas ça, attendez. Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… Non, toujours pas. Bon, autant l’annoncer tout de suite : Fractured Soul ne dispose pas d’un scénario à proprement parler. Le jeu débute sans introduction digne de ce nom et se terminera abruptement sans qu’on ne connaisse vraiment les raisons de notre périple, à peine aiguillé par trois obscures lignes de texte avant chaque niveau.
Pour leur premier jeu, les Australiens de Endgame Studios ont effectivement privilégié le gameplay à de quelconques considérations scénaristiques. Trêve de bavardage, place à l’action.
Double Impact
Se basant sur un gameplay de plates-formes/action classique, Fractured Soul s’appuie pour se démarquer sur un principe original (bien que déjà employé par Chronos Twin et Divergent Shift, sortis sur l’eShop de la Dsi), qui voit l’action se dérouler spontanément sur les deux écrans de la console. Concrètement, il est possible de passer de l’un à l’autre à tout instant, le personnage apparaissant sur l’écran inoccupé devenant invincible face aux pièges dressés sur sa route. Au joueur de jongler intelligemment entre les deux. Afin de rajouter du piment et de l’intérêt à un concept qui n’en manquait déjà pas, certains niveaux imposent une variable différente à l’un des écrans. Gravité inversée, armure qui surchauffe après un certain laps de temps,… Voilà de quoi varier de façon efficace le gameplay et obliger le joueur à adapter sa façon de progresser.
Histoire de vraiment varier les plaisirs, le titre propose quelques phases de shoot dans l’espace peu originales, mais efficaces. A l’image du soft, en somme : si son gimmick offre une bonne dose de fraîcheur durant les 3-4 heures nécessaires pour le terminer, Fractured Soul n’en reste pas moins un jeu de plates-formes assez old school dont le feeling évoque régulièrement Megaman, difficulté comprise.
Fracture de la rétine ?
Malgré quelques défauts plus ou moins gênants (checkpoints placés maladroitement, challenge parfois mal calibré), si le jeu s’avère globalement agréable à parcourir, il n’en souffre pas moins d’un manque flagrant de personnalité. Les graphismes font le boulot, mais le soft joue la carte de la S-F bateau et ne propose aucun environnement réellement marquant (on reste sur les classiques niveaux sous la neige, dans les flammes,…), rien susceptible de rester véritablement dans la mémoire. Sans être un frein au plaisir de jeu, cette banalité affligeante pourra en rebuter plus d’un. Notons également que le titre ne propose pas d’affichage en 3D, le jeu ayant été prévu au départ pour atterrir sur DSi.
Plus dérangeant en revanche, la partie sonore souffre de sérieuses lacunes. Entre les cris insupportables du (des ?) héros (la première mort risque de vous faire éclater de rire), les effets sonores manquant de punch et la bande originale passant de morceaux de techno insipides à une plage plus calme et mal choisie lors des combats de boss, cet aspect a visiblement été pris à la légère par l’équipe de développement. Au final, on est donc face à un enrobage sans aucun brio qui confère au jeu un aspect générique vraiment dommageable.
Doublé gagnant
Malgré ces réserves, grâce à ses sensations old school agrémentées d’une bonne dose d’originalité, Fractured Soul conviendra parfaitement aux fans de jeux de plates-formes mâtinés d’action en manque d’un bon challenge. Son manque d’identité et sa réalisation sans éclat l’empêcheront néanmoins de toucher un public plus large et de marquer durablement les esprits.
La bande-annonce
Réalisation: 12/20
Si la réalisation en 2,5D est efficace sans plus, on reprochera surtout le manque de personnalité qui ressort du jeu, qu’il s’agisse des décors, du héros ou des ennemis. On est face à un univers générique au possible, sans véritable inspiration.
Gameplay/Scénario: 14/20
Sans son concept intéressant d’action simultanée sur les deux écrans, le soft n’aurait été qu’un jeu de plates-formes lambda. Heureusement, les développeurs ont su l’exploiter de manière intelligente de manière à varier les situations. Il faut également compter sur quelques phases de shoot permettant d’éviter la monotonie qui auraient pu s’installer. En revanche, il ne faut pas s’attendre à un scénario digne de ce nom ; on se contentera de quelques lignes de texte avant chaque niveau. Au vu de la banalité qui se dégage du reste, on se dit que ce n’est pas forcément un mauvais point de ne pas être submergé de dialogues.
Bande-Son: 10/20
Le vrai gros point noir du jeu. Si les compositions ne sont pas vraiment mauvaises, elles n’en sont pas moins terriblement insipides, quand elles ne sont pas carrément inadaptées (contre les boss, notamment). Par contre, on n’hésitera pas à distribuer un gros carton rouge aux bruitages, vraiment horripilants.
Durée de vie: 12/20
Avec ses 30 niveaux, Fractured Soul peut se terminer en 3 ou 4 petites heures, en fonction de la capacité du joueur à encaisser sa difficulté parfois corsée. Il faut ajouter à cela un mode challenge, dont les niveaux se débloquent en fonction des performances établies dans le mode principal. Signalons également la présence de classements en ligne, fait suffisamment rare sur 3DS pour être souligné. Un peu juste, mais le prix raisonnable (8 euros) aide à faire passer la pilule.
Note Globale N-Gamz.com: 13/20
Agréable à parcourir et offrant un vrai challenge aux mordus de jeux de plates-formes à l’ancienne tout en exploitant un concept original et intéressant, Fractured Soul pèche par manque de style. On y trouvera de quoi passer un bon moment, mais on l’oubliera vite une fois la console éteinte. Au final, ce qui fait réellement défaut au jeu était pourtant présent dans son titre : une âme.
MsQozDh Phentermine
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