Review
V, my name is V
Commençons par poser les bases du scénario de Cyberpunk 2077. Vous incarnez V qui, peu importe le passé choisi entre gosse des rues, nomade ou corpo, devient mercenaire à la petite semaine. Vous roulez pour des fixers, un genre de courtiers du crime organisant les rencontres entres clients et mercs. Des êtres puissants qui font et défont les carrières et distribuent les eddies sonnantes et trébuchantes en fin de contrat. Seulement voilà, notre V va rencontrer un problème majeur au cour d’une mission risquée s’en prenant directement au fils du dirigeant de la corpo la plus puissante du moment : Arasaka. En évitant les spoils pour ceux qui n’auraient pas encore tenté l’aventure, notre jeune mercenaire se retrouve avec une puce logée dans sa tête, contenant l’âme d’un terroriste nommé Johnny Silverhand (interprété par Keanu Reeves en personne). Une course contre la montre démarre : votre survie est en jeu et il va falloir se faire à la présence envahissante de cher Johnny tout en continuant à gravir les échelons de la gloire pour laisser une véritable empreinte sur le monde de Night City et, pourquoi pas, devenir une légende !
Restons un moment sur ce fameux scénario :CD Red Projekt s’est donc lancé après le fantastico-médiéval de The Witcher dans le genre du cyberpunk, mouvement qui a découlé de la hard sci-fi dans les années 80 et dont la figure de proue est William Gibson avec son roman Neuromancien. Souvent pessimiste et dark avec pour thème central une société aux mains des grosses corporations dans laquelle le transhumanisme est omniprésent, le cyberpunk est un genre qui a souvent une morale ancrée, un style dur mais emprunt d’une poésie certaine. On y trouve presque l’antithèse du futur tel qu’il était bien souvent vu par les auteurs de SF jusque dans les années pré-seconde guerre mondiale, futur qui se voulait fréquemment utopique, empli d’espoir et de rencontres lumineuses. Non, le cyberpunk lui est sombre, rongé par le désespoir d’une marée humaine qui (sur)vit dans des environnement sur-urbanisés où les néons sont légions. L’informatique et la technologie y incarnent les piliers centraux où l’être humain y perd de sa propre Humanité, remplaçant pièce par pièce un peu de son corps et de son esprit pour coller à une société de plus en plus hybride. Maintenant que j’ai planté le décor… et bien vous comprendrez au fil de ce test que Cyberpunk 2077 n’a de cyberpunk que son nom ou presque.
N’est pas cyberpunk qui veut
Le cyberpunk est donc une critique acide et caustique d’une société où le libéralisme économique a été poussé à son paroxysme. D’ailleurs si on y retrouve le mot cyber, il ne faut pas oublier qu’il est accolé à punk, qui va de pair avec anarchisme et donc trouver son essence dans la haine d’un mouvement politique où des groupes se battent contre un système, économique et social, orienté vers les grosses corporations, industries où la morale n’existe que dans le dictionnaire. C’est un mot fort, un genre puissant qui pose de réelles questions sur l’avenir de l’Humanité : la disparition de repères de cette dernière, son évolution vers une version modifiée d’elle-même qui cause lentement mais sûrement sa perte et la raréfaction de nos environnements naturels au profit de la croissance économique des très puissants et très riches. On pourrait penser ces notions difficiles à mettre en place, surtout dans un jeu qui se veut avant tout être un divertissement, mais d’autres y sont parvenus et même plutôt bien (pensée pour Deus Ex, Shadowrun, Remember Me et même des licences comme The Longuest Journey).
Pourtant Cyberpunk 2077 s’est planté sur le sujet ! Peu de remise en question de la société dans laquelle on évolue, hormis notre bon vieux Johnny qui pousse son coup de gueule de temps en temps, avant de bien souvent tout foutre en l’air avec une morale façon Johnny… du PMU à la « si tu veux t’en sortir, faut avoir de grosses couilles ». Hyper disruptif n’est-ce pas ? Le questionnement autour du transhumanisme est quasi totalement absent au profit d’une hypersexualisation de la société mais, même ici, il n’est pas question de critique mais de coller des sex shops dans toutes les rues et autres ruelles sombres, voire jusqu’à 4-5 dans la même, et de faire pleuvoir des godes en veux-tu, en voilà ! Le public visé avant la critique des joueurs (et le patch correctif qui a suivi) était-il celui de Jean Eude, 13 ans, découvrant le monde fantastique du porno ? Comprenez moi donc bien : si vous cherchez LE jeu qui honore le genre cyberpunk, vous n’êtes pas au bon endroit. Cependant, si vous cherchez un GTA-like futuriste façon Watchdogs où les bad guys gagnent en s’envoyant des morales façon « c’est cool d’être un connard qui écrase les autres avec ses grosses coucougnettes », alors vous pouvez y aller : Cyberpunk 2077 remplit toutes les cases sus nommées ! Bref, si vous cherchez de réelles implications dans un univers torturé, vaste et scénarisé avec brio, passez votre chemin.
Ce qui devait être une immersion totale…
Est, elle aussi, une notion très décevante… Commençons par le commencement ! Le studio polonais nous avait promis une immersion jamais vue auparavant, avec une personnalisation inédite, et autant dire que je n’attendais plus que ça et que je suis tombée de plus en plus haut au fil de mon expérience. Premièrement, la création de notre V tourne très rapidement en rond :peu de choix au final et on remarquera, si on est un peu présent dans la communauté des fanas du gamephotography sur les réseaux sociaux, que les V se ressemblent tous plus ou moins. Mais wow, quelle évolution : on peut choisir entre trois tailles de seins, de tétons et de chibres… l’évolution de la personnalisation au top de sa forme… ahem. Mais là où le bât blesse le plus, c’est que l’on est censé être dans une société transhumaniste où la surconsommation est omniprésente. On aurait donc pu s’attendre à un choix de personnalisation physique à base de prothèses, de coiffeurs, de tatoueurs, de fringues à gogo… Perdu, ici c’est la traversée du désert ! Ce sont d’ailleurs carrément les moddeurs qui ont du s’attaquer à ces soucis soulevés par les gamers pour proposer plus d’options de personnalisation ingame. Alors oui, je sais que nous ne sommes pas dans les Sims, mais quand d’autres softs du même genre sont capables de le proposer, de GTA à Saints Row, il y a de quoi se poser des questions ! D’ailleurs même Geralt peut aller chez le barbier dans The Witcher, c’est pour dire à quel point on est confronté à un manque réel dans Cyberpunk 2077.
L’immersion devait aussi se faire par de nouvelles technologies en terme de gestion de foule. On devait avoir l’impression d’évoluer dans un monde quasi réel, peuplé de pnj qui vaquent à leurs occupations comme on pourrait en croiser en se promenant dans nos grande métropoles. Et là… c’est le drame ! On retrouve ainsi les mêmes modèles de PNJ, dans un rayon parfois très restreint, portant les mêmes tenues, agissant de la même façon mais sur des itinéraires différents. On retrouve aussi les mêmes enchaînements d’action, les mêmes types de personnalité : la prostituée qui racole, le mec sûrement un peu trop shooté qui déambule dans la rue en titubant, celui qui est pressé, celle qui marche d’un pas assuré… et cela s’arrête là. Alors je sais que je vis dans ma bat-cave mais il n’empêche qu’en terme d’immersion, on est vraiment sur un réalisme dans les choux. Et ce problème se trouve partout : conduite approximative, impact des armes bien souvent ridicule et j’en passe. Je n’ai même pas encore évoqué les trois tonnes cinq de bugs en tout genre qui ont la fâcheuse tendance de nous sortir complètement de notre expérience, freezes et crashs que j’ai rencontré sur tous les supports de test. Des bugs beaucoup moins présents, il faut le reconnaître, sur PlayStation 5 où la gestion du rendu des textures était la plus convaincante. Les derniers patch ont tout de même permis de stabiliser le titre afin de proposer des heures de jeu plus appréciables en terme de stabilité, on se doit de le souligner.
Petite parenthèse : il n’empêche que ce qui s’est passé à la sortie n’est pas acceptable, c’est indéfendable. J’ai testé énormément de softs bien avant leur lancement, avant les patchs Day One et oui, j’ai connu les premières heures des jeux de Bethesda… et je n’ai jamais rien vécu d’aussi anarchique. Je ne parle même pas des reports de sortie ou du record de longévité de crunch imposé aux employés du studio, mais bien du du fait que le jeu à son lancement se fout la honte tout seul face à des titres moins prétentieux au budget bien plus léger qui sont sortis en early access avec moins de problèmes.
Night City, ses trottoirs cradingues et ses sex-shops…
Night City est une de ces grandes villes qui répond à tous les codes de ce que l’on croise dans tout bon classique du genre cyberpunk : des hologrammes à gogo, du néon qui nous rappelle les plans magnifiques de Blade Runner, des quartiers ultra pauvres proches de zones industrielles gigantesques, une nature dévastée au profit de ces dernières et bien entendu l’omniprésence des corpos via des publicités imposées dans chaque moment de la vie des habitants. La promenade visuelle est donc, quand le soft tourne rond, des plus plaisantes, et encore plus lorsqu’il pleut (c’est mon côté fana des plans tragiques made in Ridley Scott qui veut ça). Par contre, elle tourne elle aussi rapidement à la déception : l’exploration est très limitée même si la map est relativement grande et fournie. Peu de bâtiments sont visitables sauf si une mission vous y amène et tout se ressemble très vite. On retrouve en effet toujours les mêmes PNJ, les mêmes type de devantures et il faut reconnaître que la mini-map est assez mal pensée et parvient à nous perdre lorsque l’on tente de s’aventurer dans les ruelles de la ville. Certes, quelques zones sont marquantes comme les fermes hydroponiques immenses croisées dans les badlands ou le quartier des affaires avec ses hologrammes oniriques, mais globalement l’impression qui reste c’est la surexploitation des clichés du genre : tout est crade, tout est en vrac et s’il n’y a pas une référence au sexe pendant plus de 3 minutes il faut croire que c’est un oubli de la part des devs. Mention spéciale aux scènes de relations sexuelles hyper gênantes en vue à la première personne. On est loin de celles de Bioware qui étaient, elles, presque stimulantes.
Une fois sorti des traditionnelles missions principales et secondaires, Cyberpunk 2077 tourne rapidement en rond avec les contrats que nous refilent les fixers : aller voler telles données, tuer un représentant d’un gang, sauver un pauvre malheureux des mains de vils personnages, empêcher un cyberpsycho de faire un carnage, aider les policiers de Night City lors de leurs rencontres armées… et on retrouve toujours ce même schéma qui pousse la durée de vie de façon totalement artificielle. Tant et si bien qu’on finit par se demander pourquoi on continue à faire tout ça tant l’impact de notre réputation n’a que peu d’effets sur le monde qui nous entoure, hormis débloquer de nouvelles options d’achats chez les charcudocs, les vendeurs de vêtements ou d’armes. Revenons donc aux quêtes plus scénarisées de notre aventure. Elles peuvent se montrer très prenantes comme totalement inintéressantes, et il y a rarement de juste milieu. Globalement, j’ai apprécié l’expérience car on s’attache à certains personnages et on rentre dans le récit de façon satisfaisante. Mais la fin arrive plutôt rapidement et surtout comme un cheveu dans la soupe, nous laissant avec un sacré goût amer en bouche et tellement de questions sans réponses que la seule phrase qui m’est venue en tête après avoir expérimentée plusieurs fins a été « tout ça pour…ça… ». Le soft procure donc une impression de bâclé semi permanente :il y a des tonnes d’idées, de lignes directrices excellentes mais qui paraissent ne jamais être réellement exploitées. Cyberpunk 2077 ne se heurte donc pas qu’à des problèmes de réalisation chaotique, il nous laisse aussi bien trop souvent sur notre faim.
Une expérience borderline
« Mais Lady, tu viens de l’assassiner le Cyberpunk 2077 là ! », peut-être, certainement même, mais j’ai tout de même passé quelque chose comme 80 heures ingame et je ne suis pas masochiste pourtant ! Pourquoi ? Parce que j’ai apprécié ce qui était proposé : c’est un GTA-like en monde ouvert avec un gameplay satisfaisant, dans un univers futuriste plutôt canon. Mais on ne peut retirer cette déception immense liée à tant de promesses non tenues et à un lancement totalement anarchique avec un jeu quasi injouable tant les bugs étaient légions et les crashs fréquents. CD Projekt Red nous avait promis la lune, un gameplay inédit, une immersion jamais vue, en bref une expérience qui devait marquer le paysage vidéoludique et révolutionner le genre !
Hélas, rien de tout ça n’est présent et si on enlève les problèmes techniques rencontrés, ce qui demande déjà un effort conséquent en soi, on a affaire à un soft tout à fait honnête et plaisant, mais à des milliards de kilomètres de ce qui était proposé. A croire sincèrement que le titre a été développé à la va vite après un changement de direction à 180 degrés en cours de route car si l’on regarde à nouveau les cinématiques de présentation du soft datant de plusieurs années, on se rend compte qu’il y a un souci et que l’on a perdu en termes de contenu, d’immersion et de gameplay pour se récupérer un Cyberpunk 2077 qui n’est que l’ombre de lui-même. J’ai donc fini par poser la manette en me demandant pourquoi je continuais à me lancer dans les mêmes missions, dans le même univers qui tourne en rond, et j’espère que l’avenir me fera la reprendre en main grâce à un contenu bien plus à la hauteur des espérances que le studio, pourtant gage de qualité jusqu’ici, nous a fourrées dans la tête depuis les prémices du développement.
Le Trailer
Réalisation: 11/20 en l’état et 16/20 hors bugs
Cyberpunk 2077 devait être la claque graphique de cette fin d’année, il devait marquer le paysage par une révolution immersive et mettre à mal les configurations le plus poussées. Hors, il n’en est rien et le titre tourne en ultra sur des machines honorables. Si on enlève tous les soucis (bugs, freezes, crashs en pagaille) rencontrés lors de nos nombreuses heures à Night City, il faut quand même avouer que les jeux de lumières sont saisissants et que les textures, quand elles veulent bien se montrer sous leur meilleur jour, sont joliment travaillées. Le problème reste que votre environnement n’est pas des plus explorable, que lorsque l’on se perd un peu au détour des ruelles tout finit par se ressembler et que l’immersion n’est pas vraiment au rendez-vous comme elle nous l’a été vendue. La personnalisation est décevante à souhait également :on aurait voulu en avoir plus pour le bonheur des yeux. Même en terme d’armement, on se retrouve avec le même turn over, les mêmes designs, alors même si l’on est pas dans un Borderlands, il aurait été appréciable d’avoir plus de diversité afin de proposer une plus grande variété d’armes et de gameplay lié à ces dernières.
Gameplay/Scénario: 14/20
Le scénario aurait pu être magistral, s’inscrire dans la continuité de la qualité reconnue du studio, mais c’est raté. Il reste basique, voire même bateau. La morale est digne d’un Duke Nukem, et ne venez pas me dire que l’on ne peut pas évoluer dans un monde de violence où l’Humanité n’a plus de repères sans y voir une certaine poésie, un scénario profond et des personnages torturés et aboutis (même Wolfenstein est parvenu à ce compromis, c’est pour dire). Il règne ici une impression de facilité assez déconcertante : devenir le plus fort, avoir la meilleure réputation, avoir des grosses couilles pour laisser son nom sur le mur des légendes de la ville… Great, on a donc affaire à un Fast & Furious. Et encore, la conduite n’est pas des plus fameuses pour être honnête. Le gameplay est solide mais reste banal, c’est du vu et revu : on tire sur tout ce qui bouge quand on n’est pas en pleine mission d’infiltration, un peu de piratage pour le plaisir et ça s’arrête là. Les mécaniques sont bien huilées, ça fonctionne, mais rien de nouveau sous le soleil et l’arbre de compétences aussi vaste et varié soit-il ne débloque pas de nouveaux skills qui auraient pu apporter un vent frais sur cette jouabilité des plus classiques. Et ce n’est pas parce que l’on a affaire à un GTA-like bien plus qu’à un Action-RPG pure souche que l’on ne peut pas sortir des codes, car Saints Row, aussi loufoque et barré soit-il, a été capable de nous proposer des pouvoirs de super-héros.
Bande-Son: 12/20 en VF et 15,5/20 en VO
Je n’ai pas évoqué la bande-son dans ce test parce qu’elle me tape encore sur le système, même plusieurs jours après avoir raccroché la manette ! L’ambiance musicale est bordélique à souhait, ambiance gros son de teufeur qui ravage les campagnes devant des murs audios gigantesques. Plus cliché, tu meurs… si bien que j’ai juste fini par virer les musiques ingame. Je reconnais cependant qu’il s’agit de goût personnel, mais le dosage reste totalement foireux ! En pleine mission, on n’est plus capable de s’entendre penser à la tactique d’approche que l’on souhaite aborder si jamais une radio est allumée. Les bruitages, de leur côté, restent de bonne facture, et on dénote peu de problème de synchronisation bien que j’en ai rencontrés (mais était-ce en répercussion à un autre bug rencontré au même moment ?). Le souci réside surtout dans les doublages, très inégaux en version française. V surjoue tout, on ressent des émotions parfois totalement contradictoire au moment qui défile sous nos yeux. Il en va de même pour les PNJ, certains ont un jeu quasi parfait, d’autres sont dignes des nanards de Noël qui passent sur nos chaînes de télé, alors qu’en version originale la qualité est omniprésente. Hélas, dans cette configuration, les sous-titres prennent parfois des raccourcis presque gênants.
Durée de vie: 15/20
Tout en me baladant pas mal et en enchaînant les contrats, je suis venue à bout de la mission principale sans vraiment m’y attendre au bout d’une trentaine d’heures. J’ai poussé l’expérience jusqu’à la soixantaine en explorant Night City, tout en remplissant divers contrats de fixers qui popent au fil de notre promenade de santé, mais on tourne malheureusement en rond et la lassitude se ramène avec lourdeur. La rejouabilité n’est pas vraiment au centre du soft d’ailleurs. En effet, les trois scénarios de démarrage ne proposent qu’une dizaine de minutes de réelles différences, et après ce sont surtout des changements de proposition de dialogues qui auront une incidence sur l’instant T mais pas sur le fond du scénario lui-même. Cela reste une durée de vie honorable même si pour ce genre de soft, elle ne figure pas au tableau d’honneur du genre.
Note Globale N-Gamz.com: 15/20
Avouez, vous ne vous attendiez pas à cette note ! J’ai tenté de faire la part entre la déception face à toutes ses promesses merveilleuses qui n’ont pas été respectées, au genre cyberpunk qui a été exploité de façon totalement non maîtrisée malgré la présence à bord du navire de l’auteur du jeu de rôle du même nom, à la médiocrité scénaristique à laquelle le studio polonais ne nous a pas habituée … et l’expérience de jeu pour ce qu’elle est. Exercice complexe qui me laisse amère ! Mais il faut reconnaître que si l’on prend Cyberpunk 2077 pour ce qu’il est et non pas ce qu’il devait être, et si on enlève tous les problèmes rencontrés en prenant en compte l’évolution rapide de la situation grâce aux patchs, il reste un jeu agréable avec une durée de vie honnête, un gameplay maitrisé tout en restant basique et une réalisation convaincante dans un univers à l’identité bien marquée. Rien de transcendant donc et à l’opposé de tout ce qui était promis… mais qui reste appréciable pour un pseudo GTA-Like futuriste dissimulé sous de faux airs des Action-RPG triple A auxquels nous avait habitués CD Projekt.
De très loin la réaction critique la plus aboutie et dont je partage le plus le désarroi. Je pensais devenir un autre lorsque je voyais l’unanimité derierre laquelle se terrait bon nombre de critiques dans le doublage VF par exemple.
J’attendais ce jeu depuis un moment. Avant même qu’il y ait un « V » dans cette histoire. Ce jeu est à l’image de l’année 2020 : une énorme déception.
Merci beaucoup et ravi que notre test te plaise. On a fait ça sans langue de bois, avec zéro concession, car ce jeu a créé une hype monumentale pour au final décevoir nombre de gamers.
D’autres ont largement apprécié le jeu avec ses qualités et ses défauts bref seuls les blasés et spéculateurs sont déçus