Review
Lancé en 2015 sur PC et auréolé d’un joli succès critique autant que commercial, Stasis débarque à présent sur PlayStation 5, Xbox Series et Nintendo Switch au prix de 9,99€. Une sortie un peu étrange puisque sa suite spirituelle, Stasis: Bone Totem, est disponible sur ces mêmes consoles depuis plus d’un an (pour le double du prix, il est vrai). Point & Click spatio-horrifique à l’ancienne, le titre développé par les deux frangins du studio Brotherhood Games et édité par Feardemic vous met dans la peau de John Marachek, placé en cryostase avec sa femme et sa fille pour un voyage d’agrément, et qui se réveille à bord d’un vaisseau scientifique qui lui est totalement inconnu : le Groomlake ! Orbitant autour de Neptune, ce navire spatial semble totalement désert et surtout… maculé de sang ! A vous de comprendre comment vous êtes arrivé à son bord, retrouver votre famille et surtout… éviter de vous faire tuer en chemin par les atrocités qui règnent désormais dans les sombres couloirs de cet engin qui fleure bon le Nostromo mâtiné de Event Horizon ! Alors, dix ans après son lancement initial, le soft est-il toujours aussi pertinent qu’à l’époque ? La réponse dans mon vidéo-test complet sur PS5 Pro !
Stasis : Test Vidéo PS5 Pro
Note N-Gamz : 14/20
Stasis sur PS5 Pro est une expérience qui séduira les amateurs de Point& Click à l’ancienne et d’’horreur psychologique s’ils n’ont pas peur de lire une tonne de textes pour s’immerger dans son ambiance pesante, portée par une direction artistique bien flippante et un sound design terrifiant à souhait. Doté d’un scénario prenant et sombre et d’énigmes qui séduiront les adeptes des jeux old school tels que la saga Monkey Island, Indiana Jones and the Fate of Atlantis ou encore Day of the Tentacle, le titre souffre hélas d’errances dans sa traduction française, d’une maniabilité pas vraiment adaptée à la manette, d’un manque d’options de confort comme on peut en retrouver dans les Point & Click actuels (mise en surbrillance des objets interactifs, par exemple) et de décors issus d’un 720p de 2015 qui auraient dû être retravaillés correctement en 4K via l’utilisation de l’I.A. du PSSR par exemple. Une belle (re)découverte pour les nostalgiques de ce type de jeu façon LucasArts et une aventure solide pour les nouveaux venus, à condition d’adhérer au rythme lent et à la lecture intensive !

















