No Man’s Sky, c’est un peu le jeu indé (ou le Sean Murray, c’est selon) qui a voulu jouer à celui qui a la plus grosse. Ainsi, en nous abreuvant du chiffre mirifique de 18 quintillions de planètes générées aléatoirement de façon procédurale et de tout autant d’espèces animales à découvrir, de faune à analyser et j’en passe, le titre de Hello Games promettait des centaines d’heures de jeu « uniques » à chaque gamer. Vous connaissez la suite: les planètes ainsi générées furent loin d’être bluffantes visuellement, on a senti un énorme côté répétitif à l’ensemble, et le titre a fini par frustrer les joueurs à cause d’un nombre invraisemblable de promesses non tenues.
Et pourtant, à une époque, Mass Effect Andromeda a failli céder aux mêmes sirènes de la génération procédurale pour ses planètes! Ainsi, Fabrice Condominas, le Directeur du soft, a avoué à nos confrères de Finder que l’équipe de développement a testé le procédé durant une bonne année, avant de tout abandonner!
La raison de cet arrêt soudain? La qualité! En effet, avec les standards visuels fixés par Bioware, cette génération aléatoire d’environnements n’atteignait jamais le niveau souhaité par le studio, qui a alors souhaité privilégier la qualité à la quantité.
Une seule chose à dire: grand bien leur en a pris! Allez, pour vous rappeler un peu dans quel bourbier aurait pu s’enfoncer Mass Effect Andromeda, on vous met son trailer de lancement et, juste en-dessous, les promesses non tenues de No Man’s Sky.
Mass Effect Andromeda Trailer
No Man’s Sky: One Man’s Lie