RiME est l’une des exclusivités Sony qui nous avait le plus emballés lors de sa révélation à la Gamescom 2013. Mélange de Zelda dans ses mécaniques de jeu et Ico pour son enrobage visuel, le titre de Tequila Works, un studio créé par le despote mégalo derrière l’excellent Castlevania Lords of Shadow et sa suite bien moins inspirée, avait su créer une jolie vague de hype.
Pourtant, à la surprise générale, Sony avait décidé de lâcher le bébé en plein vol. Les révélations au sujet de ce projet qui n’était que de la poudre aux yeux sans une once de gameplay ont vite fait le tour de la toile, et Tequila Works a perdu toute crédibilité.
Mais contre toute attente, le jeu n’est pas mort et entend bien revenir sur le devant de la scène cette année, sur Next-Gen, PC et Switch, paré d’une patte artistique toujours bien présente.
Le souci, c’est que les quatre années complètes de développement n’ont apparemment pas profité à la durée de vie du titre, qui risque d’en décevoir plus d’un au vu des déclarations de Kevin Sarda, le lead designer du soft.
Ce dernier nous indique en effet: « La durée de vie du jeu dépendra largement du style de jeu de chaque joueur et de la façon dont il veut s’immerger dans l’exploration de l’île et dans la découverte de tous les secrets qu’elle renferme. Si vous voulez vraiment prendre votre temps et récupérer tous les secrets, vous pouvez compter sur 8 à 10 heures de jeu, mais ça pourrait prendre quelques heures en moins… ou en plus. Niveau rejouabilité, l’histoire de RiME a une fin bien définie, que tout le monde pourra expérimenter quand il terminera le jeu, mais il y a une bonne chance que les gamers ratent quelques secrets et collectibles durant leur premier parcours, et ces items ne sont pas de simples améliorations cosmétiques où juste placés là pour augmenter artificiellement la durée de vie… ils offrent une compréhension plus profonde de l’histoire. On s’attend donc à ce qu’une bonne partie des joueurs revisite l’île dans le but d’en avoir la vision complète!«Â
Bref, on a bien peur que ce fameux RiME, hormis sa beauté artistique indéniable, n’en surprenne plus d’un par… sa brièveté.