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Enfin un véritable épilogue pour Xenoblade Chronicles X !
L’histoire de Xenoblade Chronicles X se déroule en 2054, après la destruction de la Terre dans une guerre interstellaire entre deux factions extraterrestres. L’humanité, à bord de l’arche White Whale, s’écrase sur la planète Mira, un monde sauvage et hostile. Vous incarnez un avatar personnalisable, membre de BLADE, une organisation chargée de reconstruire New Los Angeles et de retrouver les survivants. Si le scénario principal, centré sur la survie et les tensions avec les aliens, manque de profondeur par rapport aux autres Xenoblade, les quêtes d’affinité et les missions secondaires enrichissent les personnages, comme Elma ou Lao, et explorent des thèmes métaphysiques (humanité, technologie). L’épilogue inédit de cette Definitive Edition conclut l’histoire laissée en suspens, offrant des révélations audacieuses pour les fans, bien que l’ensemble narratif reste moins marquant que la trilogie numérotée.
Gameplay complexe pour exploration intense
Xenoblade Chronicles X excelle par son monde ouvert colossal, la planète Mira, qui surpasse en échelle et en liberté la plupart des RPG. L’exploration est au cœur du gameplay : à pied, puis en Skell (mechas personnalisables), vous parcourez des continents variés, plantez des sondes pour collecter des ressources et découvrez des créatures indigènes, des trésors et des paysages époustouflants. Le système de combat, en temps réel avec des Arts (capacités) et une palette d’actions inspirée des MMO, est d’une profondeur remarquable. Chaque classe, comme celle du Shield Trooper ou du protagoniste modulable, permet de mixer compétences et stratégies, tandis que les Skells transforment les affrontements en batailles spectaculaires. Les ajouts de la Definitive Edition, comme la recharge rapide des cooldowns ou l’expérience partagée pour les membres non actifs, réduisent le grind et fluidifient l’expérience.
Malgré ses qualités, le gameplay peut intimider par sa complexité. Les menus, bien que retravaillés, restent parfois encombrés, et la courbe d’apprentissage est abrupte, notamment pour maîtriser les Skells ou les chaînes d’Arts. Certaines missions secondaires souffrent d’objectifs vagues ou de farming excessif (comme pour obtenir des sondes spécifiques), ce qui peut frustrer les joueurs moins patients. Le mode multijoueur, permettant de rejoindre des escouades de 32 joueurs pour des missions coopératives ou des combats contre des boss mondiaux, ajoute une jolie dimension sociale. Enfin, la rejouabilité est élevée grâce à une nouvelle zone flottante et à des défis variés, mais le rythme peut sembler lent pour ceux qui privilégient une progression narrative rapide.
Le jeu le plus ambitieux de la saga !
Sur le plan technique, Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition repousse les limites de la Switch. Les visuels, retravaillés avec des modèles de personnages plus nets, des textures améliorées et une résolution plus élevée (bien qu’en berne en mode portable), rendent Mira somptueuse, évoquant Pandora d’Avatar. La distance d’affichage est impressionnante, bien que des pop d’ennemis persistent et que des baisses de framerate occasionnelles surviennent parfois mais la fluidité globale, à 30 fps, reste remarquable pour un monde ouvert de cette envergure.
La bande-son, composée par Hiroyuki Sawano (Attack on Titan), est magistrale, mêlant orchestrations épiques, métal, électro et même du rap. Les thèmes vocaux, comme ceux des combats contre les tyrans, s’activent au bon moment, renforçant l’immersion. Les voix japonaises, enfin disponibles, ajoutent une touche d’authenticité.
Xenoblade Chronicles X Definitive Edition : Trailer