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Ikebukuro West Gate Park (IWGP), où comment Kudo Kankuro, un amateur du genre, réussit à faire d’une histoire des plus banales un drama assez fou dans lequel se mêlent divers genres cinématographiques. Une série unique, un véritable OVNI et plus que tout : un « must see ».

Makoto ne peut pas croire à la mort de Rika

Ikebukuro, sortie ouest du métro. C’est à cet endroit que Majima Makoto (Nagase Tomoya), un jeune homme d’une vingtaine d’années, habite avec sa mère, au-dessus d’un magasin de fruits et légumes. Il mène une petite vie tranquille à jouer au bowling et à traîner dans le quartier avec ses amis. Lorsqu’il rencontre par hasard Rika et son amie Hikaru, il ne se doute pas que sa vie va en être bouleversée. En effet, quelques jours après avoir eu un rencard avec la belle Rika, cette dernière est retrouvée morte. Notre jeune homme est alors le premier sur la liste des suspects. Il parvient néanmoins à prouver son innocence, et étant en rivalité avec le chef de Police Yokoyama (Ken Watanabe), il décide de prendre l’affaire en main, aidé par ses amis Masa (Sato Ryuta), Shun (Yamashita Tomohisa) et Takashi (Kobuzuka Yosuke), autoproclamé King d’Ikebukuro. Makoto retrouvera-t-il le meurtrier de sa petite amie ?

Makoto est clairement décidé à découvrir le meurtrier de sa belle

Ce drama , bien qu’un peu ancien (la série date de 2000, et un épisode spécial a été tourné en 2003), bénéficie d’un casting en OR :

–> Nagase Tomoya, la vingtaine à l’époque, l’âge de son héros donc, en protagoniste principal. Il possède déjà ses mimiques si particulières qui font de lui un personnage unique.

–> Yamashita Tomohisa, plus connu sous le pseudo de Yamapi, qui faisait alors ses quasi-débuts en tant qu’acteur. Il tient un petit rôle dans cette série, mais deviendra un personnage assez important vers la fin du drama.

–> Ken Watanabe, un pilier du cinéma japonais. Il est assez connu en France pour ses  rôles dans Le dernier Samourai, Mémoires d’une Geisha, Lettres d’Iwo Jima ou plus récemment Inception. Dans le drama qui nous préoccupe, il campe le rôle d’un policier à tendance mafieuse, imperturbable quelle que soit la situation.

–> Kobuzuka Yosuke,  alias Takashi « le King ». Personnage énigmatique, mi-ange, mi-démon, calme, mais nerveux, zen mais  agressif, il s’agit d’un protagoniste, certes secondaire, mais que l’on ne peut décemment pas louper!

Le passage du format papier au petit écran est assez fidèle à l’œuvre originale, même si le drama ne suit pas exactement la trame initiale

Pour la petite histoire, IWGP est adapté d’une série de romans éponymes que l’on doit à Ishida Ira. La série livresque compte 10 tomes au Japon, et seulement 3 tomes en France (publiés aux Editions Picquiers). Le passage du format papier au petit écran est assez fidèle à l’œuvre originale, même si le drama ne suit pas exactement la trame initiale. Les deux premiers romans parus en France sont composés de quatre histoires, et la première du tome 1 – l’affaire du meurtre de Rika – fait office de fil rouge au drama (on ne connaît son dénouement qu’à la fin de la série). Au final l’adaptation télévisuelle reprend l’intégralité du premier tome et deux histoires du 2e, tandis que l’épisode spécial se base sur la 3e histoire du second tome.  Le dernier tome sorti en France et intitulé « Rave d’une nuit d’été » est une histoire totalement inédite. Enfin, Il existe également un manga en 4 volumes,  malheureusement plus édité chez nous.

IWGP a également bénéficié d'une adaptation en manga

Et que vaut-il, ce drama ? Et bien disons que même dix ans après et malgré un premier épisode très mou, il n’a pas vieilli et reste toujours une aussi bonne série. L’action se mêle agréablement à la comédie, sans temps morts, ce qui permet de voir et revoir sans modération les épisodes. De plus, le casting de rêve et l’aspect réaliste permettent une grande identification aux personnages et au  contexte de l’histoire. Attention cependant, IGWP est déconseillé aux plus jeunes et/ou personnes sensibles, certaines scènes étant parfois assez crues. De même, une caméra un peu trop capricieuse risque de donner mal à la tête à certains spectateurs. Mais ces défauts sont bien peu de choses face à l’excellence de l’adaptation.

Note Globale N-Gamz : 4,5/5



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Cleo
Fan de photographie, présidente d’un Club Photo et adoratrice des cosplays, j’ai intégré la rédaction de N-Gamz pour vous faire partager mes plus beaux clichés en convention! J’espère que vous apprécierez mon travail et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques, tous les conseils sont les bienvenus! En attendant, foncez voir toutes les photos Japan Expo Paris et Gamescom, j’en serai la photographe officielle pour N-Gamz, pour de nombreuses années j’espère!