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Ce mois-ci, Glénat nous propose son shojo Hana Nochi Hare, écrit et dessiné par Yoko Kamio, et publié depuis 2015 dans les pages du Jump. Si le titre de ce manga vous semble familier et que vous êtes certain d’avoir déjà lu le nom de cette mangaka, c’est que vous avez sans doute entendu parler de Hana Yori Dango, la précédent oeuvre de l’auteure, qui a connu un succès monstre et fut adapté de nombreuses fois en anime, film ou drama. Et bien Hana Nochi Hare est tout simplement la suite de ce manga culte et il semble prendre le même chemin que son aîné puisqu’en plus de la sortie manga francophone, une adaptation en drama va également voir le jour cette année. Alors, ce nouveau Shojo sera-t-il aussi inoubliable que son prédécesseur ? On l’espère, et on vérifie ça tout de suite!

« Tsubasa Domiyoji, le héros de Hana Yori Dango »

Les célèbres F4, un groupe d’élèves adulés, ont quitté le lycée Eitoku depuis déjà deux ans. En leur absence, un jeune homme, Haruto Kaguragi, s’est donné pour mission de conserver l’image parfaite de l’école. C’est donc ainsi qu’il a formé, avec quatre amis, les Correct 5 ; un groupe de jeune privilégiés chargés de traquer les élèves pauvres et de les faire… quitter leur école. En effet, il n’est pas question qu’Eitoku accueille des étudiants qui ne le méritent pas ! Seule l’élite, autrement dit les plus riches et les plus puissants, est autorisée à fréquenter cet établissement.

Haruto a donc l’image de roi du lycée: beau, fort, intelligent et riche à millions. Mais cette image parfaite risque de voler en éclats lorsqu’il tombe nez à nez avec Oto Edogawa, une jeune fille pauvre qui fréquente son école et aurait découvert le « petit secret honteux » de notre héros!

Hana Nochi Hare est la suite de Hana Yori Dango, un manga culte des années 90, période au cours de laquelle on adulait le personnage de « prince du lycée», et où il était plus facile de faire passer les jeunes lycéennes pour des filles trop naïves et presque bêtes. Il y a fort à parier qu’un contexte similaire n’aurait sans doute pas convaincu à notre époque. D’ailleurs, dès les premières pages, on s’offusque directement de cette idée que les riches valent mieux que les pauvres, et que ces derniers doivent à tout prix être exclus pour ne pas ternir l’image de l’école.

« Une rencontre surprenante entre Haruto et Oto »

Toutefois, assez rapidement, on se rend compte que les protagonistes ont une personnalité bien plus complexe qu’ils ne voudraient le faire paraître. Le roi du lycée s’avère être au final le personnage très naïf et presque bête par instant, tandis qu’Oto, la jeune fille pauvre et impressionnable, se montre pleine de ressources et ne se laisse pas marcher sur les pieds! Cette nouvelle approche des relations humaines est bien plus moderne que lors du premier manga de Yoko Kamio, ce qui nous prouve donc que l’auteure est parfaitement capable d’adapter son univers à succès à cette nouvelle génération.

La mangaka a également apporté une touche de modernité à ses dessins, et son style très 90s à l’époque a su parfaitement se transformer, tout en restant reconnaissable. On apprécie particulièrement le travail sur les expressions, qui rendent le charismatique Haruto parfois si ridicule, et la frêle Oto si « puissante ». On en redemande !

Ce premier tome de Hana Nochi Hare est donc une excellente mise en bouche pour cette nouvelle aventure au lycée Eitoku. On découvre des personnages hauts en couleur, à la fois très semblables et très différents des protagonistes d’Hana Yori Dango, se montrant rapidement attachants. Ajoutons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu la série précédente pour comprendre cette nouvelle histoire, ce qui est toujours appréciable.

Plutôt convaincus, c’est donc avec impatience que l’on attend la suite d’Hana Nochi Hare, à paraître au mois de juin, toujours chez Glénat !

Note Globale N-Gamz: 4,5/5



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Amy
Gamer girl et otaku dans l'âme, j'ai fait du fansub -aux postes de traductrice/checkeuse- pendant plusieurs années. A la fin de mon anime favori (R.I.P. Bleach), j'ai lentement décroché ; et depuis, j'ai erré sur le net ... Jusqu'à ce que je trouve N-Gamz ! Un site qui me permettrait de partager ma passion non plus de la japanim, mais des jeux vidéos avec un public ; parfait ! Je vais donc mettre tout mon petit coeur dans mes articles et tests, en espérant qu'ils vous plairont ! Random fact : je fais un délicieux brownie