Review
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Note Globale N-Gamz.com: 18,5/20
En prenant un concept de retour dans le temps permanent en guise de scénario et de gameplay à mettre en place, Arkane Lyon ne s’est assurément pas facilité la tâche mais on vous rassure de suite : tout fonctionne à merveille ! Ainsi, grâce à un système de mémorisation, notes, customisation et aides, le gamer n’est jamais perdu et comprend vite que le pouvoir naît de la connaissance. Nous avions peur que le titre nous fasse répéter encore et encore les mêmes actions mais les développeurs sont parvenus, de par le level design et la liberté d’action made in Dishonored surboosté incorporés, à rendre quasi jouissif le fait de mourir et recommencer une boucle, juste parce que l’on sait comment mieux aborder une situation, parce que l’on a récupéré un module ou un pouvoir en plus, parce que l’on a grapillé une information en soirée qui prend tout son sens en mâtinée et j’en passe ! De fait, chacun des quatre quartiers de Blackreef se vit comme un mini-open world et propose tellement de chemins de traverse et de façon d’atteindre ses objectifs, tellement de choses à voir, à savoir, à apprendre, que l’on ne s’y ennuie jamais et l’on se surprend à explorer bien au-delà de la mission que l’on s’assigne ! D’autant qu’en fonction des quatre moments clés de la journée (matin/midi/aprèm/soir), tout change de façon drastique à tel point qu’on à l’impression d’avoir… 16 quartiers à arpenter ! Alors oui, d’aucuns trouveront que « c’est encore la même recette que Dishonored » et il est vrai que même certains pouvoirs, comme la téléportation, fleurent bon cette licence, mais en y ajoutant la boucle temporelle, les chargements ultra courts, les dialogues bourrés de réparties cinglantes et drôles entre Colt et Julianna, l’immersion proposée par le retour haptique et les gâchettes adaptatives de la DualSense ainsi que trois modes graphiques (4K dynamique à 60fps constant, 4K dynamique avec Ray-Tracing à 30fps constant et mix des deux) autour d’un excellent doublage français (le doubleur officiel d’Idris Elba pour Colt), ce Deathloop dispose de sa propre identité et propose vraiment la quintessence de ce qu’a pu initier Arkane avec Dishonored justement ! La plus belle des révérences à l’écurie PlayStation que pouvait offrir le studio désormais aux mains de Microsoft et, surtout, un monumental hit en puissance pour qui prendra la peine d’y investir… du temps justement !