Review

Il y a des jeux qui nous tapent dans l’œil dès leur annonce et personnellement, quand on me parle de devenir un gourou, de mener une secte à son apogée, le tout dans un univers qui rappelle les tendres dessins animés tendre de mon enfance, et bien je prends mon mal en patience jusqu’au  11 août, date de sortie du très attendu Cult of the lamb ! Edité par Devolver, qui est bien souvent synonyme de qualité (oui, on a des éditeurs qui pourraient correspondre aux mentions Label Rouge) et réalisé par le studio Massive Monster, le titre vous convie à une aventure pleine de fun et addictive à souhait ! Alors c’est parti pour le test !

Marie a un p’tit agneau…

cult of the lamb test review screen 1

« A vous de créer et gérer votre culte pour vous venger des dieux ! »

Votre aventure débute aux commandes d’un pauvre petit agneau qui n’a rien demandé à personne mais s’est retrouvé visiblement au centre de l’intérêt d’anciens dieux. Vous êtes apparemment concerné par une prophétie qui est de nature à mettre à mal leurs desseins. Sacrifié sur un vieil autel, vous ne devrez votre salut qu’à un dieu encore plus ancien mais, bien entendu, vous allez devoir lui rendre un service : celui d’écraser le quator qui a voulu votre mort ! En échange, il vous offrira des facultés dignes des plus grands, afin de faire grossir les foules qui seront sous votre influence.

Cult of the Lamb va occuper les joueurs de plusieurs façons : d’une part via son tatanage en règle dans des donjons générés de manière procédurale, avec ce qu’il faut de défi mais sans jamais être méchamment punitif. D’ailleurs gamers frileux n’ayez crainte, un mode facile est implanté ! D’autre part par la gestion de votre petit culte. De fait, quatre donjons vont s’ouvrir à vous une fois que vous aurez le nombre d’adeptes requis. Entre forêt, univers aquatique, balade automnale et j’en passe, il y en aura pour tous les goûts visuellement parlant.

« Des donjons générés de manière procédurale et un graphisme au top »

Ces donjons changent à chaque run et il vous faudra opter au fil de votre progression pour quels embranchements prendre, avec divers choix : boutiques, adepte à sauver, ressources à récupérer, PNJ présents pour vous aider… Votre armement vous sera proposé de façon aléatoire en début de stage mais vous aurez la possibilité d’en switcher si vous tombez dans des salles vous le proposant, ce qui permet de varier un poil le gameplay. Vous découvrirez tout ce contenu au fil de votre avancée dans le soft car tout n’est pas bazardé dès vos premiers tours. Non, cela s’étale tout du long, de façon intelligente, pour nous garder accroché de longues heures durant. Enfin, vous trouverez en récompenses de nouveaux plans afin de décorer votre camp ainsi que des cadeaux à offrir à vos adeptes.

Le coup de coeur de l’été ?

« Pas mal d’occupations annexes se débloquent au fil de votre aventure »

Parlons de nos petits adeptes parce que si les combats vous tiendront occupés, la gestion de votre joyeux camp de vacances religieuses vous prendra lui aussi du temps ! Il va falloir s’assurer qu’ils aient de quoi dormir, des occupations allant de la gestion du potager à la collecte de ressources et surtout à la prière. Car cette dernière vous apporte la foi nécessaire à l’agrandissement de votre culte et au déblocage de nouvelles infrastructures. Votre temple vous permettra de lancer des rituels, prêcher vos sermons, adopter des doctrines qui vous boosteront et relooker votre agneau en changeant sa tenue.

D’autres lieux se débloqueront sur votre carte afin de vous offrir quelques loisirs : jeu de dés, pèche, trafic de champignons hallucinogènes… vous allez être servis ! Et le must c’est que le soft sait se diversifier pour que jamais la lassitude ne pointe le bout de son nez !

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« Des choix artistiques qui peuvent nuire à la lisibilité de l’action »

Esthétiquement parlant, Cult of the Lamb nous propose une aventure qui ressemble à un dessin animé cute et coloré, qui parvient à se donner des airs burlesques en y ajoutant violence, sang et tentacules ! C’est beau, fluide, dynamique et plein de peps. On regrettera juste certains choix artistiques qui donnent une impression un peu anarchique dans certaines salles de donjons où les combats nous font vriller la rétine. Il est parfois ardu de distinguer notre jauge permettant de lancer des sorts par exemple ou de savoir sur qui on tape, où partent nos coups, etc…

Mais j’exagère les traits juste pour avoir quelque chose de négatif à dire sur Cult of the Lamb car au final, le jeu tourne à merveille que cela soit sur Playstation ou sur Switch (même en portable vous ne rencontrerez aucune chauffe, aucun lag). J’imagine donc qu’il en est de même pour les autres supports. La bande-son, pour conclure, est de belle qualité, bien rythmée et raccord avec l’univers du soft. Ce dernier est d’ailleurs intégralement en français, donc vous n’avez aucune excuse pour ne pas vous jeter dans cette géniale aventure !

Cult of the Lamb Trailer

Note N-Gamz.com: 18/20 

Cult of the lamb nous envoie dans un univers à la fois mignon et cruel, où l’humour est bien dosé pour nous faire sourire derrière notre écran. La prise en main est intuitive et l’immersion se fait immédiatement, l’interface est au top et on profite d’une direction artistique de haute volée qui ne plaira peut-être pas à tout le monde mais qui nous propose quelque chose d’abouti et de joli, avec juste ce qu’il faut de diversité pour ne pas lasser nos petits yeux. Mais toute la force du soft réside dans son gameplay ! On prend un plaisir dingue à massacrer nos ennemis, une run terminé nous donne envie de nous relancer à nouveau dans tous ces donjons bien ficelés, mais l’appel de la gestion de notre culte est assez puissant pour nous emmener exploiter l’autre facette du titre. Bref, c’est malin, marrant et addictif à souhait, alors croyez-nous : on a trouvé comment s’occuper pour cette fin de période estivale !



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !