Test Bayonetta Origins : Cereza and the Lost Demon Switch ! Une bombe sous des airs Kawai ?

Un conte pas comme les autres…

« La frêle Cereza part secourir sa mère »

Cereza est une jeune fille timide et réservée, rejetée de tous car elle est le fruit d’un amour interdit entre une sorcière de l’ombre et un sage de Lumen. Elle a heureusement trouvé refuge auprès d’une puissante sorcière, Morgana, qui vit dans une obscure forêt loin du village et des personnes qui leur voudraient du mal. N’allez cependant pas croire que Cereza y mène une vie tranquille. Non, elle suit une initiation rigoureuse dans le but de devenir une sorcière aussi puissante que son ainée afin d’aller chercher sa mère, emprisonnée dans un lieu inconnu.

Après avoir échoué à un rituel d’invocation de démon, notre héroïne va recevoir une vision : celle d’un jeune homme qui lui dit de chercher un loup blanc pouvant l’aider à trouver sa génitrice. Il n’en fallait pas plus à Cereza pour partir en quête de la mystérieuse créature… avant de se rendre compte que son rituel n’a pas tant échoué que ça puisque le démon est là, au chaud dans Chouchou, sa peluche qu’elle ne lâche jamais ! Elle lui fait donc une promesse : celle de lui rendre la liberté, une fois qu’elle aura trouvé comment faire !

Une histoire passionnante

« Une réalisation enivrante de beauté »

Le récit de ce Bayonetta se veut beau, doux, joliment écrit et nous emmène dans des contrées inexplorées jusqu’ici : la jeunesse de Bayonetta ! Exit donc la version sûre et ultra sexye d’elle, pleine de pouvoirs à ne plus savoir qu’en faire. Non, ici on trouve une jeune fille brisée par la perte de sa mère, plutôt maladroite, innocente et qui s’émerveille de tout ce qui l’entoure. On comprend mieux l’évolution du personnage au fil de l’histoire, on s’attache encore plus à cette figure emblématique du jeu vidéo. C’est finement conté, avec une de ces voix qui vous transporte immédiatement dans le récit. Une très belle réussite pour PlatinumGames qui sort complètement de ce qu’il a l’habitude de nous proposer.

Niveau gameplay, l’aventure nous permet de gérer Cereza et Chouchou de différentes façons : soit le démon est sous forme de peluche dans ses bras et c’est ainsi qu’elle pourra le lancer pour accéder à de nouveaux chemins ou s’en servir pour s’accrocher et se balancer. Mais on pourra aussi contrôler la belle et son partenaire indépendamment l’un de l’autre lorsqu’il faudra passer par des endroits au sein desquels Chouchou n’a pas accès (il n’aime pas l’odeur des fleurs le bichon) ou encore pour affronter des ennemis. Cereza usera alors de magie et Chouchou pourra tout démonter à grands coups de griffes. Un gameplay malin qui nous pousse à gamberger parfois, mais jamais rien de trop complexe ou frustrant. Il sera même possible de crafter des potions en tous genres grâce aux éléments que l’on trouvera en chemin. Bref, on ne s’ennuie pas et on prend assez rapidement ses marques même s’il faudra un peu de dextérité pour maîtriser le déplacements de nos deux personnages en même temps.

« Un gameplay un peu dur à maîtriser au début »

Une D.A. somptueuse

La direction artistique de ce Bayonetta Origins nous plonge littéralement dans un livre d’enfant, les pages se tournent, c’est beau, doux et poétique. Le rendu est quasi perfect et la Switch nous offre un véritable conte de fées, ou plutôt de sorcières, qui nous en met plein la vue… mais pas seulement ! En effet, nos oreilles ne sont pas laissées sur le côté puisque le titre nous envoie dans un monde étrange, aux notes oniriques, invitant à parfois juste se poser un instant pour profiter de la beauté artistique de l’ensemble. C’est fichtrement bien fichu, comme l’aurait dit ma grand-mère, et si ajoute à ça qu’en terme de level design tout est pensé pour vous obliger à revenir sur vos pas afin de découvrir tous les trésors et secrets qui se cachent sur votre chemin, vous comprendrez que nous avons là une recette gagnante pour un soft « doudou » qu’il faut impérativement avoir dans sa console !

Bayonetta Origins : Trailer