Review
Saga Frontier Remastered est la version remastérisée du J-RPG de la PlayStation 1 lancé au Japon en 1997, soit la même année que Final Fantasy VII, et à présent vendu par Square Enix sur PC, PS4 et Switch pour 24,99€. Ayant souffert de son face à face avec l’odyssée culte de Cloud, Tifa et Aerith, le titre n’est même pas sorti officiellement en Europe à l’époque, aussi cette version Remastered représente l’occasion de découvrir un soft plutôt ambitieux et original puisqu’il propose rien de moins que 7 personnages pour 7 histoires radicalement différentes au sein du même monde (ainsi qu’un 8ème en bonus, Fuse). De quoi vivre un grand nombre d’aventures comportant pour certaines de multiples fins, avant de se retrouver face à un point commun culminant où toutes les pièces du puzzle se mettent en place. Ajoutez à cela un système de combat audacieux qui privilégie la pratique au détriment des montées de niveaux classiques, et vous obtenez un RPG qui m’a autant pris à contrepied qu’il m’a séduit en 1998, quand j’en ai fait l’acquisition en version U.S., et qui nous revient paré de graphismes remaniés et d’options supplémentaires histoire de vous faciliter la vie. La question est : Saga Frontier a-t-il bien vieilli ? Venez le découvrir avec moi dans ce test vidéo !
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Note Globale N-Gamz.com: 16/20
Que vous ayez eu la chance, comme moi, de le faire à l’époque sur PlayStation 1 U.S./Jap ou non, croyez-moi : ce Saga Frontier Remastered est une vraie petite pépite du JRPG à la fois Old School dans certaines mécaniques de jeu et encore terriblement originale pour ses 8 histoires passionnantes, son cliffhanger final et surtout son système de combat basé sur l’apprentissage de compétences (et même de stats) par la pratique ! L’enrobage graphique est lissé comme on l’aime pour un Remaster, la variété des environnements fait plaisir à voir, la non-linéarité de l’exploration est présente dès les premières heures et les ajouts de gameplay telles que la sauvegarde rapide ou la vitesse x2 parviennent à gommer les défauts du modèle originel, un peu trop hardcore et sujet à un grind très lent. Le tout est baigné dans les ambiances sonores du génial Kenji Ito, compositeur attitré de la licence, et la durée de vie s’avère colossale pour un prix défiant toute concurrence. Alors certes, le fait que le titre ne soit traduit qu’en anglais, qu’il ne vous prenne aucunement par la main et qu’il comporte des pics de difficulté parfois très violents risquent de faire fuir une certaine partie des gamers, mais les autres trouveront un jeu de rôle solide, passionnant et chronophage à souhait ! Une vraie merveille ignorée à sa sortie, et que vous vous devez de découvrir à présent si vous aimez le genre !