Review
Paradise Lost est une aventure narrative façon « walking simulator » pur et dur, développée par Polyamorous sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series X|S. Vendu 14,99€, ce jeu vous entraîne en plein coeur d’une uchronie qui a vu les Allemands dominer la Seconde Guerre Mondiale jusque dans les années 60, moment où ils ont du atomiser leur propre empire pour détruire l’envahisseur américain, non sans avoir au préalable envoyé la partie la plus essentielle de leur population dans d’immenses villes souterraines afin que la race aryenne puisse s’y développer et revenir, 15 ans après, plus forte que jamais ! Nous sommes à présent en 1980 et vous incarnez Szymon, un jeune garçon de 12 ans qui vit depuis son enfance dans un petit abri sous terre. Venant de perdre sa mère, il trouve une photo qui représente ce qu’il pense être son père et part fort logiquement à la recherche de ce dernier. Découvrant le méga-bunker Gesellschaft, il va s’engouffrer dans ses méandres où, aidé par la voix d’Ewa, une opératrice coincée dans cette cité enterrée, il se rendra rapidement compte que le redoutable projet allemand… ne s’est pas déroulé comme prévu ! Un récit qui fleure bon le Rapture de Bioshock mais est-ce suffisant pour faire un bon jeu ? La réponse dans mon test vidéo !
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Note Globale N-Gamz.com: 10/20
Paradise Lost m’avait alléché par ses somptueux trailers et son côté société parfaite ayant terminé en immense décadence, façon Bioshock. Bien entendu, je savais que le jeu de Polyamorous n’était pas un Action-RPG comme celui d’Irrational Games mais je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne le terme « walking simulator » (simulateur de marche) autant au pied de la lettre ! En effet, vous devrez traverser des décors grandioses et suivre une histoire assez sympathique… mais avec une interactivité réduite à sa plus simple expression ! Vous allez avancer à la vitesse d’un escargot en déambulateur la plupart du temps, consulter divers documents et enregistrements audios, écouter la voix d’Ewa et manipuler des tubes mémoriels qui ne livrent quasiment que du texte pour vous faire une idée globale de ce qui a pu arriver à cette « Super-Société » allemande en devenir. Un programme qui vous prendra environ 3h pour être bouclé, sans désir d’y revenir par la suite, et qui ne vous laissera pas un souvenir impérissable au bout du compte. Bref, sachez dans quoi vous mettez les pieds (sans jeux de mots) car Paradise Lost, c’est au final un film de trois heures, pour 15 Euros, avec une interactivité minimaliste. Si c’est votre trip, allez-y mais nous, on préfère rester sur des choses plus élaborées en termes d’aventures narratives telles que Detroit ou Medium, ou bien sur des scénarios plus fous en termes de walking simulator tels que Gone Home ou Layers of Fear !