Review
Un petit RPG peint et animé à la main, enroulé dans beaucoup d’amour, avec du défi et trois personnages aux mécaniques de jeu bien différentes à incarner, le tout en side-scolling, ça vous tente ? Et bien nous ça nous parlait pas mal donc on s’est rué sur le titre de Navegante Entertainement afin de vous livre un petit test dont on en a le secret ! C’est parti pour Greak : Memories of Azur que l’on a pu découvrir sur Nintendo Switch !
Conte tragique…
Notre premier héros se nomme Greak, il est le plus jeune de sa fratrie (un peu comme Poucet). C’est un Courine, une race magique qui vivait autrefois de façon prospère sur les terres d’Azur. Mais une guerre ravage ce petit monde depuis l’apparition des Urlags, des sales bêtes aussi séduisantes que leur petit nom. Greak n’a alors plus qu’un seul objectif : quitter Azur à bord d’un dirigeable qu’il va devoir construire mais avant tout… retrouver son frère et sa sœur, tout en foutant des torgnoles à tous les ennemis qu’il croisera sur son chemin.
Raydel et Adara, les fameux frère et soeur, ont aussi fort à faire de leur côté mais finiront par rejoindre leur cadet afin de proposer aux gamers trois façons de jouer en switchant de personnage à volonté. Ainsi Greak, petit et agile pourra se faufiler dans des recoins étroits et mettre des gros coups d’épées autant que préférer le combat à distance grâce à son arbalette, Adara, apprentie mage de son état, aura la possibilité de vous aider à avancer grâce à ses dons en lévitation et en magie. Enfin, Raydel se joue à l’épée et au bouclier et possède un grapin qui vous sera fortement utile.
Un trio sympathique…
Chaque joueur aura forcément plus de sympathie pour les mécaniques de jeu de tel ou tel personnage mais il faudra user des talents de toute la fratrie pour progresser à la façon du mythique The Lost Vikings de Blizzard. Des puzzles à résoudre vous attendront en effet sur la route, tout comme des adversaires redoutables qui vous feront comprendre l’importance d’enregistrer votre progression à chaque pierre de sauvegarde que vous croiserez. Oui, comme à l’ancienne ! Vos petits protagonistes n’ont d’ailleurs que quatre petits points de vie et bien qu’il vous sera possible de faire à manger pour vous ressourcer en chemin, autant dire que la difficulté pointe le bout de son nez dès le départ de notre aventure et n’ira pas de façon décroissante.
Du challenge certes mais justement dosé : on ne rage pas, on reste bien souvent zen tout en apprenant de ses erreurs afin de botter les fesses des monstres qui nous ont mis en déroute. Cette noirceur de la mort, par contre, se retrouve dans notre histoire :Greak aide un camp de réfugiés et il n’y a plus qu’une issue, à savoir l’abandon des terres pourtant aimées par ce peuple totalement épuisé.
Et cette ambiance se ressent aussi dans la réalisation qui oscille sagement entre douceur, beauté et… désolation ! La patte artistique est enfantine et contraste avec la laideur des Urlags et de leurs sombres desseins. Tout est fluide, bien pensé, on adhère voire mieux : on adore. On regrette seulement que la bande-son soit par moment un peu trop effacée car quand elle se démarque, elle est des plus agréable, collant à merveille à l’univers du titre.
La bande-annonce