Review

Vous avez toujours rêvé de faire hurler de plaisir des petites étudiantes japonaises (non vous n’hallucinez pas…vous avez bien lu), alors direction les consoles de Sony et un soft décidément hors du commun : Gal*Gun Double Peace!

Perv’attitude requise

A vous de trouver l'amour en calmant les ardeurs carrément "érotisantes" de tout votre bahut!

A vous de trouver l’amour en calmant les ardeurs carrément « érotisantes » de tout votre bahut!

Le soft dont je vais vous parler aujourd’hui, ne vous laissera pas indemne ! Avec ce titre clairement pas orienté tous publics, on vous conseille de cacher vos jeunes enfants et d’envoyer vos ados devant un épisode de Star Wars Rebels tout de suite! Développé par Inti Creates, à qui l’on doit Megaman Zero ou le prochain Bloodstained, Gal*Gun: Double Peace est sorti en dématérialisé sur PS4 (55€) et PS Vita (40€) le 22 juillet dernier, en toute discrétion.

Vous y incarnez Honai, étudiant stéréotypé du type looser qui se plaint sans cesse de ne plaire à personne. Menacé par la flèche d’une petite démone nommée Kurona, il ne devra son salut qu’à Ekora, une ange en formation chargée de le protéger. Cette dernière va lui envoyer une énorme salve de supers pistolets d’amour en pleine tête ! Conséquence : toutes les filles vont désormais devenir folles de Honai et se ruer sur sa pauvre petite personne. S’il n’avoue pas pour qui bat son coeur avant la fin de la journée, il ne sera jamais aimé. Du coup, hop on s’équipe avec un gros flingue bourré de phéromones et on part « cartoucher » de la jeune japonaise en jupe plissée ultra courte !

Kawaiiiiiiiiiiiiii…ou pas

A vous de remplir votre "jauge" et de tirer vos phéromones pour faire hurler de plaisir vos soupirantes

A vous de remplir votre « jauge de puissance » et de tirer vos phéromones pour faire hurler de plaisir vos soupirantes

Outre des phases de dragues et des dialogues qui n’en finissent pas, il va falloir vous préparer à shooter tout ce qui bouge (ou pas d’ailleurs) dans ce Gal*Gun: Double Peace. Les filles disposent en effet de zones corporelles particulièrement « euphorisantes », propres à chacune d’entre elles. A vous d’écouter leurs soupirs pour savoir si c’est tout bon pour le one shot ou s’il va falloir en remettre une dose !

Il faut dire qu’en optant pour un jeu de tir à la première personne de type rail shooter, le gameplay est clairement facile à prendre en main, bien qu’il ne soit pas toujours évident d’avoir une bonne rapidité d’exécution à la manette. On aurait vraiment préféré pouvoir utiliser, pour ce soft très arcade, un bon gros pistolet des familles !

Niveau spécificités, le titre inclut une jauge qui se remplit au fur et à mesure de vos niveaux. Quand elle est pleine, à vous de choisir vos victimes histoire de retrouver ces dernières dans des poses plus que subjectives, n’hésitant pas à les « tripoter » afin de leur faire atteindre le méga nirvana pour les voir exploser de plaisir.

Mais… on est vraiment sur PS4 ?

Tous les poncifs de la scène érotisante nipponne sont présents... pour une réalisation vraiment datée hélas

Tous les poncifs de la scène érotisante nipponne sont présents… pour une réalisation vraiment datée hélas

Gal*Gun: Double Peace propose une réalisation lors des phases de dialogues digne de tous les visuals novels, jolie mais sans plus. Par contre, en mode shoot intensif, c’est une toute autre affaire : on a l’impression de faire un bond dans le temps… dix ans en arrière ! On se demande ainsi clairement si on se trouve bien sur la dernière console de salon de Sony. En effet, toutes les nénettes se ressemblent, leurs expressions faciales ratées nous interpellent sans arrêt (Leur fait-on du bien ? On a plus l’impression de les tataner à coup de pieds…), les décors utilisent un copié-collé sans saveur et les textures sont tout sauf folichonnes. Certes, avec ce degré de réalisation, il n’y a pas de lags ni de bugs, encore heureux, mais ça ne sauve pas le soft.

La bande-son, quant à elle, est agréable lors des moments de parlotte avec les protagonistes féminines et les sous-titres sont hyper fidèles à la B.O. japonaise, mais autant dire que cela ne vole jamais bien haut (comme le reste du titre me direz-vous). Quant au moment d’envoyer des phéromones sur nos charmantes victimes… on s’empressera plutôt de les sniper pour rapidement les faire taire.

Fan-service oui, mais…

Faire jouir des nénettes au design ultra enfantin n’est clairement pas à la portée de tous les esprits

Les otakus fan du genre seront sûrement ravis de ce que leur propose Gal*Gun : Double Peace, mais pour le joueur lambda, je reste sceptique. Certes, on se prend au jeu dès les premiers instants, on rigole de façon graveleuse pendant un moment… jusqu’à ce que le soft devienne très très (très) lassant. On enchaîne les niveaux sans grande conviction avant de boucler le titre pour rester légèrement sur sa faim. Faire jouir des nénettes au design ultra enfantin n’est clairement pas à la portée de tous les esprits (il en faut pour tous les goûts, restez « ouverts »), d’autant plus lorsque l’on propose un jeu accusant un gros retard au niveau de sa réalisation. Si on ajoute à cela la durée de vie faiblarde, le prix prohibitif sera une pilule difficile à avaler pour nombre d’entre vous. Vous voilà prévenus !

Le Stream par Lady Disturbed

Réalisation: 10/20

Clairement en retard sur son temps, Gal*Gun: Double Peace ne propose rien de bien marquant niveau réalisation. Du visual novel avec des incrustations jolies mais classiques, des décors répétitifs, des effets spéciaux lambdas et des expressions faciales étranges… Et dire qu’il tourne sur PlayStation 4 ! Sur Vita, par contre, le constat est un peu plus crédible, mais pas mirobolant non plus.

Gameplay/Scénario: 12/20

Oui, on a un scénario… qui ne vole certes pas le plus haut du monde mais se révèle mignonnet malgré l’ambiance « érotisante » du jeu, de suite moins kawaii qu’escomptée. Le gameplay est facile à prendre en main mais si le principe du rail shooter est marrant, il l’est surtout sur bonne d’arcade (NDLady : Allez, on adore tous se faire un petit Time Crisis en salle d’arcade à l’occaz’, on ne va pas se mentir). Par contre sur console, on se retrouve avec des phases de jeu super frustrantes, la manette n’étant pas des plus précises tandis que les hurlements des étudiantes se ressemblent tellement qu’il est impossible de savoir si l’on a fait mouche ou non, limitant rapidement la montée dans les scores.

Bande-Son: 12/20

Pas mauvaise, la voxographie sauve le soft lors des phases de dialogues (et dieu sait qu’il y en a une tripotée). Par contre la musique ultra répétitive et les hurlements stridents, horripilants et « gavants » de nos gamines en jupette aurons tôt fait de vous donner envie de coller le jeu en mute pour une durée indéfinie.

Durée de vie: 09/20

Alors, si vous êtes fana du genre, je ne doute pas que vous vous éclaterez à faire et refaire les niveaux du jeu et à vous éclater en mode scoring pendant pas mal de temps. Si par contre vous êtes juste un adepte du FPS, curieux de tout et qui s’est retrouvé par hasard avec le soft entre les mains, la lassitude va très vite pointer le bout de son nez malgré le côté fun et addictif de la première heure.

Note Globale N-Gamz.com: 11/20

Gal*Gun : Double Peace n’est pas à mettre entre toutes les mains, c’est un fait. Je ne juge pas les joueurs qui adorent le concept, il est vrai qu’il a un côté fun. Cependant, pour le prix affiché, le constat est bien triste : réalisation antédiluvienne, bande-son horripilante par moments, caméra incontrôlable, principe vite répétitif… cela fait quand même cher la petite heure de poilade intensive du début… avant la grosse dépression due à la lassitude. Pour résumer : otaku fan du « genre », foncez ! Simple curieux : attendez les soldes et ne claquez pas plus d’une vingtaine d’euros dans le soft. Enfin, pour les pro du FPS : fuyez !!!



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LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !