Review
Dix ans après sa sortie remarquée sur PlayStation 2, le cultissime Final Fantasy XII, opus mal aimé du public car optant pour un gameplay plus inspiré du MMO que du classique tour par tour, offrait pourtant le nec plus ultra en matière de réalisation graphique, de système de jeu travaillé et d’intrigue géopolitique complexe afin de nous immerger comme jamais dans l’univers d’Ivalice. Aujourd’hui, le soft nous revient paré d’un remaster visuel dont seul Square Enix a le secret, d’une progression revue et corrigée en « jobs », de musiques réorchestrées et d’un ajustement de la difficulté histoire d’enfin plaire au plus grand nombre. De quoi replonger avec plaisir dans les aventures de Vaan, Balthier, Ashe et de la sublime Fran ? Oh que oui !
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Réalisation: 17/20
Quand Square Enix fait un remaster, il y va carrément et nous offre toujours une qualité plutôt bluffante qui n’a pas à rougir de la comparaison avec certains gros titres Next-Gen. C’est à nouveau le cas avec ce FFXII qui a retravaillé tous les modèles 3D de ses personnages, ses textures et son animation pour nous délivrer une aventure ayant admirablement bien vieilli sur le plan visuel. Dommage donc que les cinématiques n’aient pas du tout été upgradées, faisant à présent pâle figure avec les séquences de jeu pures.
Gameplay/Scénario: 18/20
L’histoire est très complexe et rentre dans pas mal de conflits géopolitiques moins manichéens que pour les autres opus. Intrigues, alliances, trahisons sont le lot quotidien d’un récit qui pourra perdre les gamers les moins attentifs, certes, mais qui se révèle au final terriblement grisant à suivre, notamment grâce à une galerie de personnages qui transpirent la classe comme jamais (Balthier et Fran !). Niveau gameplay, on apprécie le gain de souplesse lors des combats, le mode boost qui rend presque agréable les séquences de farming parfois trop nécessaires, la difficulté revue à la baisse et la grande liberté d’action après seulement quelques heures de jeu. Par contre, on regrettera le peu de quêtes annexes en dehors de la classique « chasse aux monstres » et la refonte du système de permis qui, si elle permettra aux newbies de créer plus facilement un perso basé sur deux classes distinctes, empêche de terminer le soft avec une équipe de héros ultra polyvalente ayant maîtrisé aussi bien la magie blanche que la magie noire, l’archerie, la protection au bouclier et le port de katanas, par exemple. On aurait aimé pouvoir choisir les deux types de progression, original et Zodiac Age, pour le coup.
Bande-Son: 20/20
Les compositions au synthé du titre originel ont été intégralement réorchestrées en version instrumentale, et le résultat est épique à souhait, vous baignant comme jamais dans l’ambiance guerrière d’Ivalice à grands coups de percussions, de piano et de cordes. Ajoutez à cela un doublage japonais ou anglais (au choix) absolument divin qui magnifie le caractère de chaque personnage, et vous comprendrez que ce FFXII est un régal pour les oreilles ! Pour tout vous dire, rien qu’en réentendant le thème d’ouverture, j’ai versé ma petite larme… après 10 ans !
Durée de vie: 19/20
Comptez une quarantaine d’heures pour voir le bout de l’aventure en speedant, ce qui est désormais possible grâce au mode boost qui multiplie la vitesse du soft par 2 ou 4. Bien entendu, FF oblige, la chasse aux monstres vous prendra un temps infini, tout comme la montée en niveau de vos persos, les boss cachés, les armes ultimes, etc… Doublez le compteur d’heures si vous voulez atteindre le 100%, et passez ensuite sur le tout nouveau mode épreuves pas piqué des vers !
Note Globale N-Gamz.com: 18/20
Avec Final Fantasy XII – The Zodiac Age, Square Enix prouve une nouvelle fois à la Terre entière qu’ils sont les rois du Remaster ! Prendre un RPG culte sur PlayStation 2 et lui refaire une beauté, lui remanier le gameplay et réorchestrer tout sa bande-son au point qu’il n’ait pas à rougir de tourner sur Next-Gen… c’est le miracle qu’a réussi à engendrer ce développeur avec son titre que l’on recommande à tous, aussi bien les fans de l’opus initial que les nouveaux venus ! Foncez découvrir ce chef d’œuvre intemporel, Ivalice vous attend !