Review
Si la saga Project Zero semble malheureusement totalement au point mort malgré une première trilogie mythique et deux autres volets qui étaient loin de démériter à l’horreur nippone comme on l’aime, des développeurs s’inspirent allègrement de la franchise de Koei Tecmo, comme nous le prouve le studio indonésien Digital Happiness et son DreadOut 2 sur consoles et PC. Suite d’un sympathique premier volet lancé en 2014 uniquement sur ordi et qui avait su trouver son public malgré des tares techniques évidentes, ce second opus entend nous offrir encore plus de fantômes et autres esprits maléfiques tirés du folklore indonésien tout en densifiant l’espace de jeu et en le parsemant de quêtes annexes et autres situations horrifiques diverses. On y incarne Linda, rescapée de l’opus originel et qui se retrouve harcelée par ses camarades de classe tout en devant affronter de sombres créatures infectant régulièrement son monde réel. Armée de son smartphone et parfois d’une arme blanche, elle va devoir comprendre comment se défaire de la malédiction qui la suit inéluctablement et vous pouvez me croire : ce sera loin d’être une mince… mais pas pour les raisons que l’on pourrait espérer hélas. Alors, ce Dreadout 2 peut-il nous faire oublier, le temps d’un instant, la cruelle absence de la saga Project Zero dans les titres à venir de Koei Tecmo ? La réponse dans mon vidéo-test complet sur Nintendo Switch !
DreadOut 2 : Test Vidéo
Note N-Gamz : 11/20
On croyait beaucoup en ce DreadOut 2 en tant que fils spirituel des Project Zero, d’autant que les promesses des développeurs de nous offrir des environnements plus vastes et explorables à l’envie ainsi que des quêtes annexes se déroulant de jour dans le monde réel avaient de quoi nous faire saliver, sans parler de la découverte du folklore horrifique indonésien, encore trop méconnu dans nos contrées abreuvées par les monstres et fantômes américains et japonais. Malheureusement, on sent bien que le studio n’a jamais eu les moyens de ses ambitions et on se retrouve au final avec un Survival Horror ultra faiblard techniquement parlant et qui, s’il s’offre parfois quelques fulgurances dans le design de ses ennemis ou dans cette incursion du monde des esprits dans votre quotidien, se perd trop souvent dans ses bugs, ses combats brouillons et son level design très pauvre. Dommage car avec plus de polish et vu son prix plutôt réduit pour sa durée de vie plus que correcte (10h), ce Dreadout 2 aurait pu représenter une excellente alternative à la saga Project Zero.